je bois les paroles de Cristale, c'est ma prof perso et elle a toujours raison
mais dans sa précipitation elle n'a pas parlé du vers 2 dans lequel " suicide" serait aussi en délicatesse avec le classique et doit bénéficier de la même bienveillance, nous sommes toujours d'accord Cyrill.

C'est le mauvais temps dehors qui explique ces pinaillages de ma part

quand/la/va/gua/rriè/re/sui/ci/dun/banc/dé/ca/dent/de/glo/bul = 16 pieds, nous sommes bien d'accord Lebarde.
Je me fais un peu l'effet d'un épicier, là, mais passons...

Citation :

Ah oui quand même ! Elle a pu la récupérer ?

Citation :

Je dirais même discipline non scientifique, même peut-être une vaste fumisterie... je ne me prononcerai pas.

Citation :
Ouiii ! De l'argent. Avec un peu de citron...

À la décharge d'Œdipe, Cyrill, si je me souviens bien, le parricide était involontaire. Sans oublier que les parents étaient avertis avant sa naissance du drame à venir. Ce n'est pas de sa faute si papa Laïos s'était attiré les foudres du roi, et qu'avec Jocaste ils avaient préféré le lâche abandon au lieu de l'étouffer carrément dans son berceau (ah, tiens, le berceau encore... ).
Pouah, quelles mœurs horribles en ces temps-là...

Quant à ton matricide qui porte à s'offusquer plus que d'un parricide, dis-tu, je pense que la maman c'est de l'ordre du sacré. On a beau réclamer l'égalité des sexes, ce n'est pas encore demain que les hommes pourront donner la vie. Et celle qui porte et donne la vie, ma foi, ne peut qu'être auréolée de sa mission divine.
CQFD. Qu'on se le dise haut et clair dans les chaumières, siouplêt !^^


Quoi qu'il en soit, ton poème fait couler l'encre en apportant de l'eau au moulin. C'est bien ce qui compte ici, non ?

Je te remercie chaleureusement pour ce vivant échange, et te souhaite, pour régler tes problèmes de digestion difficile, de ne jamais hésiter à nous faire tous les grands écarts que tu voudras. Puissent-ils se plaire longtemps sous ta plume.



NB : pour la broche, en argent donc, à défaut de citron le bicarbonate peut faire l'affaire...

Citation :

Faut dire qu’Œdipe était peste. Autant éradiquer la mauvaise graine, d'où le pesticide

Citation :

Entièrement d'accord. Je râlais pour la forme.

Citation :


En 1 minute de vie je n'ai pas eu le temps d'évoquer 3 vers, mais c'est pareil itou, il me reste 1 sursis vital alors : 3 diérèses non comptées v2-4-11 ≡ 3 vers/16 syllabes.
Poète Lebarde je vous attends à mon bureau demain dès l'aube à l'heure où blanchit la campagne.


Bonjour Cyrill

Bonjour Cristale
J’avais bien compris, vous aviez bien compris, nous avions tous bien compris qu’en revanche il y aurait eu faute si une des trois diérèses avait été comptée.
Faut il qu’il fasse très mauvais dehors maîtresse pour s’arrêter à des détails aussi subtils un dimanche?
Vous ne me donnerez pas la fessée demain alors?

Bonne journée

C'est la fête ici et c'est bien connu plus on est de fous, plus on rit...
Cyrill, vous pourriez porter l'habit de Zorro...
J'imaginais le psy en habit de Zorro dans son garage recevant ses patients, ça détendrait l'atmosphère...
Votre poème a été écrit à la pointe de l'épée...D'ailleurs, si vous faites pivoter ce N de névrose, vous aurez le Z de Zorro...
Comme vous avez déjà la souplesse du cavalier, c'est vrai : vous excellez hors de la zone de confort pour nous surprendre à chaque fois comme "Un cavalier qui surgit de la nuit, court vers l'aventure au galop"...

Bonne journée !

Salut Myndie, merci pour ton commentaire. Un bravo pour avoir osé, ça ne se refuse pas ! Ni, de ta part, une notation, dans la mesure où elles sont assez rares.
Je salue ta connaissance de la mythologie grecque. Ce que j’en apprends me conforte encore dans l’idée que la psychanalyse ne serait rien sans ces mythes fondateurs.
Je ne citais Œdipe que comme étant le pendant du meurtre du père, mais les deux situations ne sont effectivement pas comparables.
Pour ce qui est de la forme sur laquelle tu ne t’es pas attardée, je prends ça comme un compliment. La forme se remarque plus facilement lorsqu’elle pêche. Il faut effectivement avoir un certain intérêt pour la psychanalyse pour aborder le fond et en tirer des réflexions.
Tu as remarqué, moi qui suis si souvent en retard, comme j’ai ouvert rapidement ce fil… rien ne t’échappe. Je voulais vite faire oublier l’aversion relative qu’ont suscité mes vers par un peu de légèreté potache. C’était ça ou me désinscrire, le courage m’ayant abandonné 
L’analyseur analysé ...

Eki, l’habit de Zorro, pourquoi pas, les masques me vont si bien !
Moi aussi j’aime bien ces prolongations plus ou moins sérieuses. Elles ne ‘prennent’ pas toujours si bien, il suffit de pas grand-chose parfois pour que ça discute. Un peu comme au café du commerce.
Nous avons ici, par exemple, maître Cristale et son élève Lebarde qui se chamaillent gentiment, pour mon plus grand plaisir, c’est dimanche après tout