Bonsoir Myndie,

Merci, en fait vous avez raison, il est difficile de donner une réponse universelle à la question de l’écriture et de son rôle dans la guérison ou la compréhension de soi... ouiii mais y'a toujours un mais... je me demande parfois si l’écriture est une sorte de médecin à la recherche du bon remède ou tout simplementt un miroir genre déformer qui nous renvoie à nos propres interrogations... parfois même le point d'interrogation peut ressembler à un point d'exclamation

en fait la question de savoir si l’écriture aide à dépasser le courage de parler ou si elle la force, je me trouve face à une sorte de paradoxe... c'est ouf, genre peut-être que la poésie, dans toute sa brutalité et son intensité, est à la fois une échappatoire et un piège!!!, oulalala... genre elle nous permet de formuler ce que nous ne pouvons pas toujours dire directement, mais elle peut aussi nous entraîner plus profondément dans le labyrinthe de nos propres émotions, comme une sorte de guide tortueux...

Votre analogie, si j'ose dire, m'inspire, avec l’écriture comme un exutoire... c'est beau ... je m’imagine alors comme un alchimiste des mots, cherchant à transformer la bilee noire de l’angoisse en quelque chose de plus précieux... et même si cela signifie parfois verser un peu trop de ce liquide sombre dans le mélange... haha... genre peut-être que chaque texte est comme une potion mystérieuse, dont le résultat est aussi imprévisible que le goût d’une concoction étrange...

ah oui, je suis content que vous ayez trouvé un équilibre entre réflexion et libération émotionnelle... genre comme naviguer entre les étoiles et les abysses ::: la poésie peut nous faire toucher les cieux ou nous plonger dans les profondeurs, parfois dans le même souffle... la même souffrance !!!

et oui jaimerais explorer ce paradoxe, la POESIE est-elle un espace de libération ou un miroir qui nous renvoie à notre propre complexité ? ... je pense que c’est peut-être un mélange des deux, genre un truc entre le soulagement et l’introspection.

EN FAIT Myndie, je suis curieux de savoir comment vous percevez ce mélange d’éléments opposés dans vos propres expériences d’écriture ?

Ravi

:)

a bientôt

bonsoir papipoete,

Ah, la quête pour le nom, comme une étiquette sur un vieux livre poussiéreux !!! et alors, pour clarifier le mystère et le suspense : je suis Monsieur, et je vous remercie de m’avoir épargné les supputations sur une identité féminine qui aurait pu nous entraîner dans une autre dimension littéraire encore plus intrigante... quoique!

permettez moi de vous offrir un aperçu un peu creepy : des tentacules qui apparaissent quand on essaie de cacher nos peurs... elles ne sont pas seulement là pour nous effrayer, mais aussi pour nous aider à comprendre que la vraie liberté vient de l’affrontement de nos peurs... parfois, ces monstres peuvent nous aider à grandir, même si ça fait peur !!!

Voici une petite question pour vous : pensez-vous que ces monstres sont là pour nous aider ou pour nous faire reculer ? Et comment pouvons-nous apprendre à les apprivoiser ?

J’ai hâte de connaître vos pensées

Merci

A bientôt

Sûr que lorsque l'on a fait " copain/copain " avec un monstre ( irréel ), non point avec un " vrai " comme celui en procès, pour avoir fait violer sa femme à son insu, on n'a plus peur du noir ; des bruits dehors alors que la maison dort . Oser braver le vide et vaincre le vertige, d'un gouffre rocheux, de la solitude nous rend très fort, mais fondre devant un parterre de violettes...
Vous demander si... madame, monsieur simplement par curiosité ( il est sur notre site, une femme qui poétise au " masculin " )
Aujourd'hui, je suis chez ma belle-fille lesbienne, dont la compagne m'aime d'une grande tendresse : je suis très large d'esprit et écrivis à l'attention de Ninon " même si ", paru dans ces colonnes.
Je peux encore vous parler de tant de choses, mais PAPIPOÈTE que me baptisa Ninon en 2013, me plaît bien plus que...TENTACULE
Bien à Vous

Ah, Papipoète,

en fait votre réponse m’a donné envie d’écrire sous une pluie d’étoiles, tout en étant câliné par un tentacule bienveillante... Oui, faisons "copain/copain" avec nos monstres irréels, car après tout, ils sont comme des animaux de compagnie, non ??? ils nous suivent, grognent un peu dans l'ombre, mais peut-être qu'ils veulent juste un peu d'affection, ou une friandise littéraire... quoi de mieux que d’apprivoiser ces créatures ténébreuses qui se cachent dans nos cauchemars ???

Mais sérieusement – ou presque! – vous avez raison, une fois qu'on a fait la paix avec ces ombres, plus besoin de s’effrayer pour un bruit dans la nuit ou un frisson dans l’air... je comprend et j'aime bien... pourtant, l’image de fondre devant un parterre de violettes... c'est là que je vous arrête !!!... n'est-ce pas la plus grande des ironies ??? ces petites fleurs inoffensives, qui, dans leur douceur, nous rappellent que la plus grande menace n’est pas toujours là où on l’attend...oui le vrai monstre, peut-être, ce sont ces émotions subtiles qui se faufilent discrètement, comme un souffle doux, mais qui finissent par nous retourner l’âme plus violemment que n’importe quel gouffre rocheux... !!!

Et je dois dire que votre belle-fille lesbienne et sa compagne, me rappellent aussi que parfois, l'acceptation de ce qui est autre, est plus libératrice que tous les combats menés dans les ténèbres... peut-être qu'il est là, le secret des tentacules, genre cesser de vouloir les combattre, et plutôt les inviter à danser...!

Et puis, je ne sais pas pourquoi, mais Tentacule pourrait aussi devenir mon surnom et c'est prometteur, non ??? Imaginez-moi, au prochain rendez-vous des poètes, sur scène, en train de réciter des vers terrifiants sous le nom de Tentacule, ou Monsieur Tentacule... je pense que cela ferait fureur !!! OULALALA !!!

Bref, sérieusement, enfin, autant qu’on puisse l’être... en fait, vous parlez de votre belle-fille avec une douceur admirable, et cela me rappelle combien les relations humaines peuvent être aussi complexes et surprenantes que mes monstres tentaculaires... est-ce que, finalement, l'amour n’est pas le plus grand des mystères, cette chose incontrôlable qui nous rend vulnérables et puissants à la fois ???

A bientôt Papipoete ...


Monsieur Tentacule !!! :=)

Un jour peut-être lirez-vous de moi, un petit poème dédié à ma mie, alors que je lui offris un petit bouquet, de ces chères violettes qu'au gré de ma promenade je lui avais cueillies...
Elles embaumaient alors, mais hélas de retour, plus aucun parfum.
Papipoete