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1 Utilisateur(s) anonymes
Re: Cheminements... |
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Apprenti Onirien
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16/01/2007 09:05 Groupe :
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A Gatolopez
Bravo ! pour un garçon aussi jeune, vous ne faites pas de faute d'orthographe ! ça mérite d'être souligné, et les correcteurs vont se jeter sur vos écrits.
Contribution du : 21/05/2007 18:27
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Les hommes naissent libres et égaux en droits ; après, ils se démerdent. (Jean Yanne) |
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Re: Cheminements... |
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Apprenti Onirien
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Pour répondre à Ninjavert :
J'ai vu ton dessin, et il est très beau. t'as raison, l'âge mis à part, ça me ressemble tout à fait. Félicitations! Concernant mes études, l'année prochaine, en ayant mon bac Eco&Sociales en poche, je vais me tourner vers une fac de Lettres Modernes, malgré les récriminations de mes parents et de mes amis qui disent que je vaux mieux que ça... On verra bien ce que ça donnera. Pour répondre à Marsupilmi : Je n'aurais presque qu'une chose à dire : pauvres correcteurs :-P Sinon, mon orthographe est le fruit de lectures diverses et variées, dès le plus jeune âge. De plus, lorsque je tape sur un clavier, je suis sujet à des fautes de frappe immondes, ce qui exige un travail de relecture intense, chose que je ne fais absolument pas en manuscrit. J'écris déjà assez mal comme ça pour ne pas me rajouter la souffrance de devoir me lire. :-P
Contribution du : 21/05/2007 19:14
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Re: Cheminements... |
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Organiris Animodérateur
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Le cheminement passe par la pipe pour Ninjavert... ça m'aurait étonné.
En ce qui me concerne, je n'ai pas de rituel si ce n'est celui d'éviter d'en avoir un à tout prix ! J'ai peur de me chopper une routine comme d'autres ont un singe sur le dos, alors, j'écris en freestyle : un coup dehors, un coup à la maison, un coup au Pub. à mes tout débuts (je sais, je suis encore au début), je pensais que j'écrivais mieux en picolant, mais j'ai compris que ça n'a rien à voir : J'aime écrire et j'aime la bière, j'en déduis que ce n'est que le cumul de deux petits bonheurs :p
Contribution du : 29/05/2007 20:52
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Re: Cheminements... |
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Maître Onirien
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J'ai jamais dit que la pipe était un rituel :)
C'est juste que comme j'ai arrêté la clope, je m'autorise encore de temps à autre une petite pipe (no comment), pour le plaisir... Et quel meilleur moment qu'en pleine réflexion, perdu dans les méandres d'une lointaine planète ? Ninj', qui aime bien une bonne bière aussi, à l'occasion.
Contribution du : 29/05/2007 21:04
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Re: Cheminements... |
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Organiris
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la clope tue et la pipe détend...
(bon c'est un peu gras, désolé). J'ai souvent des idées qui me vienne qui je fume tranquillement à mon balcon en regardant l'horizon. Mais c'est pas sur le la cigarette ou l'horizon y soit vraiment pour qlq chose. Peut être qu'on écrit bien, quand on est bien. A chacun sa manière d'être bien. Hinano c'est bon.
Contribution du : 29/05/2007 22:16
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Pour écrire, il faut lire. |
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Re: Cheminements... |
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Maître Onirien
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Merci Oxo, pour cette méditation pertiente.
Confucius serait fier de toi mon ami ! ^^ (Jaques Villeret aussi, pour d'autres raisons) Ninj'
Contribution du : 30/05/2007 10:44
Edité par Ninjavert le 19/7/2007 10:04:16
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Re: Cheminements... |
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Maître Onirien
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La fin de Turbulences ayant été mise en ligne, voici le parcours sinueux et torturé que cette nouvelle a effectué dans le capharnaüm de mes neurones…
Sur l’idée de base, je voulais trancher par rapport à Du sable dans les bottes. Mc Eily évolue dans un univers plutôt riche et diversifié, et je voulais m’éloigner un peu de l’ambiance « nature et découvertes » qu’on retrouvait dans la première nouvelle au profit de quelque chose de plus technologique. De là au vol spatial, il n’y a qu’un pas et le point de départ s’en est vu posé. Comme d’hab, je ne savais pas encore vraiment où j’allais, et je suis parti sur une idée toute conne, la petite patrouille de routine qui tourne au vinaigre. Mais je ne voulais pas recommencer le coup de la panne deux fois de suite (ça ne marche pas mieux avec les lecteurs qu’avec les nanas), aussi j’ai cherché ce qui pouvait rendre ce voyage un peu mouvementé. L’idée du "vol d’essai" (titre original de la nouvelle) d’un nouveau prototype m’est venue assez naturellement, et Mc Eily s’est retrouvé aux commandes de son Ripper flambant neuf. Pour l’histoire de la propulsion plasmique ça n’a pas été très dur. Dans le bouquin que j’écris actuellement, les xenops mettent au point le neutralisateur photonique, permettant de bousiller les moteur à propulsion photonique qui équipent la quasi-totalité des appareils de la Confédération. Il est clair qu’il leur faut trouver un mode de propulsion de substitution, pour ne pas rester à la merci d’un tel engin. J’ai un peu entendu parler de l’énergie plasmique, voilà qui va constituer mon nouveau jouet… Qui dit prototype dit truc pas au point. La panne arrive, et Mc Eily se retrouve obligé de se poser en catastrophe. Pour rester cohérent, je suis obligé de faire intervenir une force extérieure, sans laquelle il se serait contenté d’attendre les secours, bien sagement. Voilà nos rebelles qui font leur apparition. (Les xenops on les a déjà vu dans la précédente nouvelle, je voulais changer un peu.) Pour moi la suite devient plus claire : Mc Eily va devoir se poser, il sera fait prisonnier par les rebelles et va devoir s’évader. Je me prends un peu le chou avec l’histoire des torpilles, pour lui permettre de rejoindre la planète, je fouine un peu sur Wikipédia pour obtenir quelques notions élémentaires d’aérodynamisme et de vol (la portance, etc.) et c’est la fin de la première partie. Les choses se compliquent assez vite : je ne parviens pas à trouver une bonne accroche sur l’histoire des rebelles qui capturent le pilote, qui s’évade et gnagnagna. Déjà c’est super classique, et de deux je n’ai pas l’idée géniale qui fait que l’évasion de Mc Eily soit crédible, et tienne le lecteur en haleine. De plus, mon titre me posait problème. Je veux généralement qu’il soit en accord avec l’ensemble du récit, et le titre « vol d’essai » ne collait vraiment qu’avec la première partie. Après quelques réflexions, je le change en « Turbulences » et glisse une petite allusion à ce terme dans la première partie. Puis ça se débloque progressivement : je décide d’inverser les rôles en laissant Mc Eily être secouru par la Confédération. Mais pour rester dans l’idée des turbulences, et coller avec la présence des rebelles dans le secteur, je décide de fomenter une petite révolution sur la planète, et de placer les soldats de la Confédération en difficulté. De cette manière, étant assiégés, le rythme retombe un peu ce qui me permet de développer le rôle des rebelles dans le conflit. Les personnages de Baldwin et de Madillan se créent en douceur. Il me faut maintenant fournir un but à Mc Eily, qui justifie qu’il ne reste pas à se tourner les pouces en attendant les renforts. Mais je suis victime de mon machiavélisme, et dois du même coup justifier que les renforts du Manta ne viennent pas le récupérer rapidement. Dans un chapitre de mon bouquin, j’ai inventé (je pense) le rayon de Faraday, qui permet à un vaisseau d’en couper un autre de tout contact radio. Du coup, j’ai décliné ce système sous forme d’un gros émetteur générant une zone au travers de laquelle toute communication est impossible : la cloche. Ce faisant, il m’a suffit de faire en sorte que Mc Eily soit le seul « vrai » pilote de la base (c’est probable sur une petite garnison terrestre). Reste à confectionner la bombe que Mc Eily sera chargé de transporter (je pense d’abord à un engin volant comme moyen de locomotion, mais ça ne colle pas, il serait trop simple de parvenir à franchir la limite du dôme pour lancer un SOS.) J’estime que si les Confédérés n’ont pas attaqué la tour plus tôt c’est parce qu’ils n’ont pas de quoi la détruire. On ne rase pas une tour d’une cinquantaine d’étages avec un pétard mouillé, ce qui me laisse une excellente opportunité de récupérer le propulseur du Ripper de Mc Eily, et de trouver un fil conducteur, ce dernier étant la clé et l’origine de tout le problème. J’enchaîne sur la troisième partie. La précédente étant un peu molle, je tue Madillan, crac ! Sadisme de l’auteur qui sacrifie un personnage pour une histoire de rythme… Hin hin hin ^^ Pour qu’elle ne meure pas pour rien, ni que ça semble trop gratuit, je décide que c’est lors de la récupération du propulseur qu’elle succombe. Mc Eily devait initialement participer à cette dernière, mais la fin risquant d’être chargée en action, je ne voulais pas surcharger le rythme. De plus, ça n’aurait pas été réaliste : c’est un pilote, pas un marine, il n’aurait rien eu à apporter aux soldats et Baldwin n’aurait pas pris le risque de risquer de perdre le seul gars sous ses ordres capable de piloter correctement un appareil. En rédigeant la deuxième partie de la troisième partie (suivez, un peu), je me suis aperçu que ça allait être largement disproportionné en taille, au vu des deux premières. Du coup, je tranche dans le lard et naît la quatrième partie. L’assaut de la tour faisait son chemin dans ma tête depuis un petit moment, aussi tout le début s’est mis en place facilement. J’étais bloqué par deux choses : le franchissement des barrages et la fuite de Mc Eily. Je me suis souvenu avoir parlé dans Du sable dans les bottes d’un truc appelé « alternateur magnétique » (le machin qui tombe en panne, sur leur hoover) sans lui attribuer une quelconque fonction à l’époque. L’idée du saut par-dessus le barrage me vient alors que je titillais toutes les possibilités offertes par un véhicule à propulsion magnétique. En réfléchissant à la force que peuvent s’opposer deux aimants de même polarité, je mets en place l’idée de base. Mes hoovers fonctionnent principalement sur des routes magnétiques spéciales, mais certains peuvent également se déplacer en hors piste (comme dans du sable dans…). J’ai pensé à un petit bidule qui augmenterait le champ magnétique de la planète sous la surface du véhicule, lui permettant de se maintenir en suspension au dessus de –quasiment- n’importe quelle surface. Du coup, j’ai décidé que c’est l’alternateur qui remplissait cette fonction, et en essayant d’emboîter tout ça le plan de Mc Eily a pris forme. Restait à empêcher les rebelles de flinguer Mc Eily dans les deux ou trois minutes nécessaires à son évacuation. Je ne voulais pas qu’il soit le seul à avoir des idées, le plan devait donc venir de Baldwin. J’ai tout passé en revue : les conduits d’aération, qu’il soit fait prisonnier et s’évade etc. Tout s’est révélé invraisemblable ou bancal dans un bâtiment surprotégé. M’est venu le coup du propulseur, dont j’avais parlé plus tôt sans réelle raison. Mais pour qu’il s’enfuit par la fenêtre sans se faire descendre, il fallait semer un peu le trouble chez les gardes et masquer leur visibilité. J’ai d’abord pensé à un simple fumigène, mais ça n’aurait pas empêché les gardes d’entrer dans la pièce, ni des tireurs équipés de visions thermiques de l’atteindre au travers de la fumée. Il fallait faire flipper les rebelles, et c’est en dérivant sur l’idée du fumigène que celle du gaz mortel m’est venue. Comme ce serait « un peu gros » que comme par hasard ils en ait eu, j’ai opté pour un simple simulacre, suffisant pour semer le doute, la panique, et gagner les deux minutes nécessaires tout en masquant la vue devant le bâtiment… Je touchais au but. La dernière difficulté a résidée dans le dialogue avec Daneel, à la fin, que j’ai bien du recommencer trois fois. Soit trop moralisateur, soit trop long, soit trop chiant, j’ai eu du mal à trouver ce que j’estimais un juste milieu… Voilà ! Je me dis que je me faciliterai la vie en imaginant ce genre de détails à l’avance et non au fur et à mesure, en m’obligeant à rebondir sur le moindre détail que j’ai cité anecdotiquement, mais franchement ça serait moins drôle ^^ Ninj’
Contribution du : 19/07/2007 13:00
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Re: Cheminements... |
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Visiteur
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concernant les cheminements, j'ai écrit "tempête sous un crane" un jour ou j'ai moi même pété les plombs au boulot à cause d'un sujet que je trouvais injuste et aberrant. Le thème du stress et de l'imcompréhension au travail est malheureusement d'actualité.
"Zone de surveillance delta 28" est née après une courte période de chomage, les assedics, l'anpe, critique d'une société un peu ankylosée... "Des tènebres à la lumière" aborde pour sujets les extraterrestres, je prends à contre pied toutes les idées généralement reçues. Dans cette courte nouvelle, une sonde s'écrse sur une planète où les habitants nous ressemblent comme deux gouttes d'eau, mais vivent leur époque préhistorique à eux. Si un jour ils connaissent des technologies performantes, ils deviendraient des menaces ou des amis... Enfin, "entre réalité et virtuel" est née en sortant du ciné, jailli du cerveau comme une ampoule qui s'illumine. J'aurais pu choisir n'importe quel autre héros ou personnage, mais celui-ci me semblait coller pour une histoire d'horreur marrante. Je pense qu'il est bon que l'auteur parfois s'exprime sur ces nouvelles, cela évite des imcomprehensions. Il serait bon de créer des forums ou les auteurs peuvent s'étendre sur leurs nouvelles ou revenir sur des critiques. Une rubrique " critique des critiques " serait pas mal. A bientôt pour de nouvelles lectures. Bonnes vacances, bon été, bonnes lectures
Contribution du : 19/07/2007 20:48
Edité par cinnamon le 20/7/2007 12:37:41
Edité par cinnamon le 20/7/2007 12:40:04 |
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Maître Onirien
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15/04/2007 13:17 De Paris
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Ben alors les gars, on ne vous entend plus ici !
Cyber, Oxo, tous les autres ? Z'êtes où ? :) Ninj'
Contribution du : 20/07/2007 15:01
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Re: Cheminements... |
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Organiris Animodérateur
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22/05/2007 22:42 De mon hamac
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Je suis là, moi !
Pour rester dans les cheminements, je me rends compte des textes qui font plus d'effet que d'autres grâce aux commentaires . Rétrospectivement, j'essaye de savoir ce que j'ai fait de plus pour que tel texte plaise plus qu'un autre et je crois que je viens de mettre le doigt dessus. C'est pas anodin comme découverte, c'est peut être quelque chose que je sentais confusément et qui m'a été confirmé par vos regards et commentaires : Mes meilleurs textes sont ceux qui contiennent des morceaux de ma vie ou de mon vécu, je les transforme, puis les intègre dans une autre histoire, et quand on y repense, c'est évident : Il faut être honnête pour être crédible. En tout cas, merci pour vos commentaires, ils m'aident à progresser, continuez ! (J'en ferais naturellement de même).
Contribution du : 20/07/2007 15:34
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