Oui, j'ai appris un truc : tu vas avoir du mal avec ce côté-là d'Oniris !

Bon, si tu veux être brossé dans le sens du poil, ne lis pas ce qui suit. Je serais désolée qu'Oniris te perde, mais... j'aime beaucoup ce que tu as dans la tête, et je pense que tu as un style qui peut devenir vraiment vraiment très intéressant. Donc je n'ai pas envie de te laisser partir dans une direction qui n'est pas la bonne. En gros : je t'aime bien, alors je vais être franche.

Tu as un cap à passer, là. Un a priori à briser. Non, les lecteurs d'Oniris n'ont pas adoré ton texte. Et ils ont dit pourquoi. Et là, ça bloque. Forcément : ce ne sont pas des critiques professionnels. Donc ils ne savent peut-être pas trouver les mots justes, ceux qui te traduiraient à coup sûr leur pensée.
Du coup, tu fais ce qu'il faut : ouvrir un forum. Sauf qu'au lieu d'expliquer que tu ne comprends pas leurs critiques, tu expliques qu'ils lisent mal. Tu leur fais un procès d'intention : si j'étais célèbre, vous auriez compris.
Ben... non.

Et en plus, du coup, tu les empêches de t'expliquer leur point de vue (à quoi bon expliquer son point de vue à quelqu'un qui est sûr de savoir ce qu'on va dire et qui pense déjà qu'on a tort ?).

J'ai lu ton texte. Ce que je peux en dire, c'est : idée super, comme tu en as souvent. Style intéressant à aiguiser (ça tombe bien, Oniris peut aider à aiguiser les styles). Quelques zones d'ombre, dues à de mauvais choix de l'auteur, qui font qu'on décroche, on a une petite impression de bâclage, et... la fin est tragiquement décevante, pas du tout à la hauteur de l'histoire : on finit dans le gluant, dans le côté donneur de leçons (il va falloir que tu t'en débarrasses pour aiguiser ton style, de ça !). En fait, je n'ai pas commenté ton histoire parce que j'ai envie de te donner des baffes pour avoir gâché la fin de cette histoire originale. Or les baffes, on a pas le droit en commentaires.

Ce que j'ai écrit est mon opinion personnelle sauvage, sans édulcorant. Ca n'empêche pas que j'ai aimé l'histoire (pas le texte : l'histoire. Le texte, tu devrais encore y bosser pour que je l'aime). J'aime tes histoires en général. Mais je pense que tu ne travailles pas assez. Pas en te remettant vraiment en question.

Désolée.

(Enfin, non, pas désolée : je t'en veux vraiment pour cette fin gluante !)

NB : Et si tu ne veux pas être envoyé sur orbite, tu ne touches pas aux correcteurs Tu as été commenté par des lecteurs, dont un seul est correcteur. Je ne vois pas pourquoi tu les mets en cause.

Je voulais juste préciser une chose. Je ne me donne pas le statut de "critique littéraire" mais juste celui de lectrice. Je ne suis pas une "ancienne" sur ce site et je ne connais pas encore bien les coutumes. Toujours est-il que je ne cherche pas à donner de leçons quand moi même j'en ai encore tant besoin !
Je ne sais pas si tu as lu le texte que j'ai écris "le cri" qui a été peu lu je dois dire. J'ai proposé ce texte à un atelier d'écriture en ligne et je l'ai bien bossé avant l'envoyer ici.
Mes amis de l'atelier ont beaucoup aimé ce texte. Les Oniriens qui m'ont laissé des commentaires (encore merci à eux) ont été moins optimistes. C'est décourageant sur le moment, puis comme toi j'ai réfléchi et j'en suis arrivé à deux conclusions.
1) Mes amis (lecteurs de mes textes depuis quelques années) se sont tellement adapté à mon style que je n'ai aucune difficulté à me faire comprendre.
2) Je n'ai plus qu'à tirer profit des remarques faites pour essayer de progresser.

Chacun réagit selon son vécu et sa sensibilité, mais je pense que l'important c'est de positiver.

Et zut je me suis mal fait comprendre…

C’est moi qui ai tord ! Pas les critiques…

J’ai eu tord de penser que vous alliez critiquer mon texte comme ceux qui me connaisse. Mon allusion à la célébrité est simple sur le fait que l’on connaitrait mon style et non que l’on n’oserait pas me critiquer… J’attends évidement que l’on critique mon avis. Et que l’on dise que je me suis trompé. C’est la vue que j’ai de vos avis.

Avoue quand même que lorsque l’on n’arrive pas à dire quand la fille est entrée dans la cabane alors que Sébastien le dit explicitement, on a l’impression que vous lisez mal ! Je n’ai pas dit que c’était bien construit… je dis que vous donnez l’impression d’une mauvaise lecture.

Je n’ai jamais dit que les lecteurs ont adoré mon texte, je parlais simplement de l’avoir compris.

Concernant cette histoire maintenant et sa fin. J’avais imaginé une histoire complète sur ce sujet. Ce volet devait être le premier chapitre de trois ou quatre. La psy devait simplement faire libérer Sébastien. Il rentrait chez lui, hait de tous ces voisons, sans sa chérie et avec une mère furieuse… La fin de l’histoire serait arrivée bien plus tard et évidement tout autre. Mais comme j’ai déjà un roman sur le feu qui m’intéresse nettement plus, j’ai voulu faire vitre : en une semaine elle fut bouclée.

Alors désolé que tu n’aies pas aimé et que ce coté gluant te donne un mauvais goût. Peut-être que je la reprendrai un jour.
Ah au fait :

Le brossage a contre sens, cela fait sortir les puces

Citation :

Idem pour moi...

Et juste pour ajouter à la fin de mon avant dernier post, je voulais juste faire dire aux "critiques" qu'effectivement une critique mal argumentée pouvaient donner l'impression que l'on avait mal lu...

Car si vous vous connaissez et que vous vous comprenez, mes amis vous ont pris pour des "incapables" ce qui devrait aussi vous faire remettre en question. (dit avec une brosse douce )

Attention ne dite pas ce que je n'ai pas dit ! Vos remarques étaient justifiées, mais votre explication était peu claire...

J'aime bien Oniris... tout le monde peu apprendre.

Et moi j'apprend

Je n'en doute pas, sinon j'aurais laissé passer ton post en me disant "Tiens, un raseur".

Citation :

... cassééééééé !

Voilà bien ce qui te vaut des reproches. En tous cas les miens. Puis-je savoir au nom de quoi tu nous prends pour ton dossier "Mes documents" ? Parce que moi, mes machins pas finis, au lieu de les bâcler et de les proposer à la publication, je les mets dans "Mes documents".

On mérite mieux que du vite, non ? (Ca fait peur pour le roman, ça !)
Pose-toi, espèce de chien fou, arrête de bâcler, sinon ça va devenir un mode d'écriture, et c'est pas le meilleur (à part pour les génies, peut-être, et encore : ceux qui bâtissent eux-même leur légende !)
La maîtresse des maternelles de mon école, quand ses élèves lui portent des dessins bâclés, elle dit "Oh, merci, tu m'as fait un dessin, c'est gentil ! Maintenant, il faut le finir !" Et si le chien fou l'élève dit qu'il a terminé, elle lui dit "Oh, non, je crois que tu peux l'améliorer encore. Et je le mérite, non ?" Résultat : elle a de beaux dessins pour se souvenir de ses élèves au mieux de leurs capacités. Ils le méritent bien...
Et toi ?

Envoie-nous encore un truc bâclé, tiens, pour voir ! (Mon vote en Centrale vaut pour une seule voix, bien sûr, mais je vais la faire retentir, c'est moi qui te le dis !)

Si un jour tu deviens gentille, je la réécrirai…. mais à première vue j’ai le temps

Citation :

Il manque la 3 :

3) Les amis et/ou la famille sont les dernières personnes à qui demander un avis sincère sur nos écrits.

Citation :


Je suis d'accord sauf que
Les "yeux de l'amour" peuvent-ils briller de l'éclat de l'objectivité?

Edit: Mal lu en fait... Désolé je répète la même chose.

[notrac s'en va la queue entre les jambes]

En réponse à Cyberalx et Notrac
Oui et non...
Certains de mes amis m'ont déjà aidé pour prendre du recul sur mes textes: des personnages pas assez consistants, une fin un peu trop rapide. C'est assez amusant, la première fois, ces personnes étaient assez gênées de me faire des remarques mais après qu'elles aient compris qu'elles m'apportaient de l'aide, elles n'ont plus hésité. D'autres aprécient sans me faire de commentaires. Ma famille est assez muette sur le sujet. Bref, à moi de faire le tri dans les commentaires. Plus ils sont nombreux, plus j'arrive à me faire une idée de ce qui peut clocher dans le texte.
Le tout finalement est de rester lucide mais ce n'est pas chose faci
le, d'où mon inscription sur Oniris.

Enfin, à l'origine, l'idée était de répondre Perjoal sur la fiabilité plus moins limitée d'un lectorat restreint ou de proches. En effet l'atelier d'écriture auquel je participe en ligne ne compte qu'une dizaine de membres et je me demandais si à force de lire quelqu'un assez régulièrement, on ne se familiarise pas à son style (défauts compris) et si on ne passe pas à côté des erreurs.