Moi ce qui me choque quelque part dans ce fait d'hivers (je sais je sais je souligne les effets) c'est la double victimisation...

Il y a l'intolérable viol et ses intolérables conséquences; "tu en mourras si l'on ne fait rien"...

Alors des hommes, dans leur incroyable incohérence décident de faire... d'agir. et ces hommes ces femmes sont beaux et belles car ils savent...

Et puis il reste une petite, détruite, (et sa famille), sur le bord du gouffre ou bien dans le gouffre qui se tourne vers ce qu'elle peut parce que chez ces gens là, on croit, oui Monsieur on croit. Ça fait partie des acquis, ça fait partie des fondement...

Et le miroir se casse
Il ne reste que le doute
Dieu nous abandonne

Car chez ces gens-là, Dieu c'est la vie
Dieu c'est le ciment
Et l'église est sa voix...

Il y a des jours comme ça
Pas besoin de chercher pour pleurer...

Il y a des jours comme ça...

Il y a des jours...

Pour cette petite fille...
http://www.youtube.com/watch?v=IEexx5BR5eY

Ce n'est peut être pas un drame d'être viré de l'glise romaine en France, mais il me semble que cela en est un au Brésil pays très religieux, croyant et fervent.

N'empêche dans cette histoire c'est quoi le plus grave: des vieux barbons imbéciles qui appliquent des lois stupides ou une enfant qui se fait violer?

Mon choix est fait.

Évidemment que le plus grave pour cette petite, ce sont les sévices qu'elle a subis et les suites catastrophiques auxquelles elle a échappé de justesse parce que des médecins ont fait ce qu'il y avait à faire.

Des drames de ce type il y en a tous les jours un peu partout dans le monde, cela n'atténue en rien celui-ci mais montre l'importance d'avoir des institutions religieuses ou/et laïques pour dénoncer ces actes et les combattre.

Ce qui est très grave, c'est de voir la haute hiérarchie de l'église catholique faire défection sur un cas tel que celui-là, se retranchant derrière des lois, qui n'ont rien de divines.

On peut être pour ou contre l'avortement, mais il faut admettre que c'est une affaire de conscience propre à la personne concernée et il faut être d'une connerie criminelle pour oser le condamner dans un pareil cas.

Mais dans un milieu qui, comme tu le fais remarquer, est très catholique, le fait d'être excommunié prend des proportions dramatiques, qui nous échappent peut-être un peu.

L'église catholique qui se prévaut de valeurs morales telles que l'amour, l'indulgence, la solidarité est bien mal en point.
Là aussi, il ne s'agit pas de mettre tout le monde dans le même sac, beaucoup de religieux se sont révoltés contre cette infamie, mais dans les hautes sphères, ça bat de l'aile.

C'est grave.

Oui, oui.

Moi ce que j'aime dans ton texte, par dessus tout, et à mon sens peu importait le sujet... c'est cette façon que tu as de pointer du doigt des comportements qui sont si profondément encrés dans les moeurs et us collectifs qu'on les suit sans réagir.

Ta réaction est saine, comme le dit le titre...

Alors s'il faut être excomunicate pour être saine, OK...

Je me permets une petite remarque, quand j'ai lu ton titre je me suis demandé qui était dans l'impossibilité de COMMUNIQUER... et je pense que malgré moi, c'est ce qui m'a suivi tout le long de cette lecture.

Dieu ou pas, cette petite (et les O combien d'autres) n'a aucun choix, aucun pouvoir de décider... et marquée du fer de la punition divine dans un lieu où on est croyant comme des moutons devant l'abbatoir...

Bref, remuant ton texte. Remuant.
Et sujet de société, de tous temps...

C'est moche la vie, hein oui?

Citation :

Non.
Ce sont les vivants qui sont moches.
Pas la vie.

MDR ça dépend du point de vue où l'on se place, et des choses que l'on traverse.

Life's a bitch, and then, you die!