Après relecture de la nouvelle, widjet, j'ai vraiment le sentiment que le garçon est en présence de son amie et qu'il lui parle réellement (avis personnel).

D'autant plus que le langage employé par exemple, que j'ai trouvé assez vivant (même s'il est bien écrit), ne m'a pas fait pensé par exemple à une partie épistolaire, à un passage écrit sous forme de lettre.

Mais bon, je maintiens : le texte, tel qu'il est écrit, continue à m'aller, je continue à l'apprécier (à chercher la petite bête, on n'aurait jamais fini d'écrire, de se réécrire son premier texte )

D'un autre côté, une fois qu'on sait, les deux points permettent de considérer la tirade pensée comme une simple parenthèse, et ça, j'aime bien aussi. Le jeu du cache-cache est réussi. Mais ça a l'air de n'être qu'un jeu, qui prend la place de l'histoire. Mais c'est peut-être un moyen de frustrer le lecteur. J'ai du mal à mettre le doigt sur ce qui m'empêche d'apprécier complètement ce texte.

Moi, j'ai bien aimé... mais c'est peut-être en rapport avec le thème. Au début, j'ai cru qu'il parlait (avec les deux points, ça avait induit cette lecture), puis j'ai douté, mais pas sûre... et puis, à la fin, que tout ça reste du non-dit, je trouve ça tellement vrai...

Peut-être une question de vécu.

Citation :

Les deux points sont clairement intentionnels. On peut très bien prendre une profonde inspiration...pour ne rien dire derrière. Oui, je voulais aussi jouer avec le lecteur sachant que le non dit donnerait plus de force à la souffrance intériorisée du garçon.

Je vais en revanche retirer cette phrase du "Voilà, c'est dit. Et mal dit" qui peut-être ajoute un peu trop à la confusion.

Je relirai le texte à tête reposée dans quelques semaines, j'y verrai plus clair.

Merci à tous en tout cas

Widjet

Comme je t'en ai parlé en MP. Je trouve le texte dans sa version "monologue prononcé" beaucoup, mais alors beaucoup, plus profond.

Il vide son sac avant qu'elle ne parte ; elle bouche-bée n'arrive pas à réaliser ce qui lui arrive (reste que la tirade est longue, et donc des « laisse moi parler, ne m’interrompt pas » seraient bien venu). A la fin, elle espère plus, "un je t'aime" par exemple, mais il n'arrive pas malgré qu'elle l'incite à parler d'avantage... et comme il ne dit rien de plus qu’une « bêtise », rien ne change ! Elle continue à jouer la « blonde ».

On imagine la scène dans l'avion pour elle et dans la voiture pour lui. Elle en pleure de sentir cette amitié perdue par ce qu'elle en a trop profité en jouant de l'amour caché du garçon. Et lui en rage avec lui même, qui malgré avoir réussi à vider son sac, n'a pas réussi à dire l'essentiel. Il perd une amitié (comme prévu) pour ne pas gagner l'amour qu'il espérait.

C’est quand même mieux que de se dire… et bien voilà, il n’a pas (une fois de plus ?) réussi à dire ce qu’il voulait dire…

Et juste pour terminer, comme aussi dit dans le MP, le lecteur n’aime pas être piégé. Même si après tu dis clairement (ce qui n’est pas le cas dans ton texte) ce que tu voulais dire, il va encore remettre tes propos en doute…. Sont chiant ces lecteurs, font vraiment rien comme il faut…

Euh...Elle fait si cruche que ça, la fille dans la nouvelle ?
Je la voulais un peu délurée, égoiste aussi, mais pas totalement conne non plus.

Va falloir que je lui trouve quelque chose de plus pour lui donner un peu plus de caractère.

Widjet