Coucou, c'est encore moi. J'explique vite fait.

Avant d'envoyer mon petit texte léger et drôle sur Colby le zentil extraterrestre, je venais de pondre en une demi-heure un autre texte, sauf que... j'avais loupé l'histoire des 20 lignes max.
Bon, puisqu'il était fait, je l'ai transmis par mp à Siebby, en bonus, qui souhaite le mettre en contribution. Donc voilou, je change d'ambiance.

Ils étaient les premiers.
Cléa, Ron, Jake, Howard, Vince et Jude. La crème de la crème.
Six hommes et femmes qui allaient rentrer dans l'histoire en lettres capitales.
Partis six mois plus tôt en grande pompe à bord du vaisseau à protons Freedom, ils avaient reçu de la part de la Présidente Malia Obama la prestigieuse médaille du Congrès (Medal of Honor).
L'excitation et la ferveur du départ avaient rapidement laissé la place aux tâches routinières d'entretien, aux expérimentations diverses et aux avaries qu'il fallait réparer le plus souvent dans l'urgence.

L'atterrissage dans la VALLEE martienne Mariner s'était bien déroulé, de même que les premiers jours passés à assembler les modules de la station, acheminés de manière automatique depuis deux ans.
Et puis il y avait eu le message, effroyable. Howard se rappelait encore des derniers mots de la Présidente Obama : « vous êtes tous des scientifiques. Vous savez donc ce que cela signifie. Il n'y a malheureusement plus aucun espoir. Il ne nous reste plus que les prières. Je vous laisse maintenant avec vos familles ».
Le commandant Howard Carter avait hésité un instant avant de prévenir ses camarades face à l'invraisemblable mais il s'était rapidement rendu à la raison. Les spationautes devaient parler à leurs familles une dernière fois.
C'est au programme de surveillance Linear qu'avait échu l'insigne privilège de découvrir l'astéroïde géocroiseur. Un monstre cosmique de 80 kms de diamètre qui était tout de suite monté sur la dixième et dernière marche de l'échelle de Turin. Extinction massive des espèces, comme cela s'était produit 65 millions d'années auparavant.
Il n'y avait plus rien à faire pour les six hommes et femmes. Impossible de revenir avant la date prévue de l'impact.
Ils avaient donc assisté au feu d'artifice, impuissants et ravagés par la douleur.
Toutes les liaisons avaient été coupées. Définitivement.
Après trois jours à errer dans la poussière martienne, le commandant avait réuni tout le monde. Au vu des réserves alimentaires qu'il leur restait, ils pourraient tenir huit mois au maximum mais sans espoir de survie à la clef.
Alors, après de brefs échanges, Howard Carter avait distribué les pillules, une pour chacun des six membres de l'équipage Freedom.
La nuit est tombée sur la vallée fantôme, projetant des ombres violettes sur le cratère tout proche.
Les six explorateurs se tiennent côte à côte, dans une attitude solennelle, perdus dans les pensées pour certains et la prière pour d'autres.
La mine grave derrière son hublot, le commandant Carter leur fait un imperceptible signe de tête. Le regard rempli d'AMERTUME, il se retourne une dernière fois vers le FIRMAMENT multicolore, scrutant l'endroit où les siens se sont éteints dans un effroyable cataclysme.
Dans un dernier soupir, il exerce une simple pression sur son palais et attend, résigné, que le poison l'emporte.
Ils étaient les premiers. Et aussi les derniers...

Toute ressemblance avec des personnages ou des faits à venir serait purement fortuite et la responsabilité de l'auteur ne saurait être engagée (lol).

Tous les textes parus pour le moment sont vraiment sympa et surtout très variés et ça c'est top.

Re,

Chaussez vos lunettes (si vous en portez) et à vos plumes !

Je me prends au jeu à la vue de la participation croissante.

Je vous publierai mon petit bout de texte prochainement.

En attendant, n'hésitez pas à nous faire partager le résultat de vos remue-méninges !

Le jeu se développera dans quelques jours avec la venue de nouveaux mots, ce qui divertira les audacieux joueurs.

Bonne soirée.

De nouveaux mots? En voilà une bonne idée !

Ce qui aurait pu être amusant, c'est que les nouveaux mots s'inscrivent dans la suite des histoires déjà inventées. Mais bon, il aurait sans doute fallu le savoir au départ pour ne pas clore le récit et ça condamne les poésies a priori (bouh ouh !)

hophophop! sans paille mais en respectant les règles du jeu j'espère, parce que j'ai pas débranché le frigo pour rien!




Le problème de la balle dans le camp c’est de ne pas savoir de quel côté la renvoyer, aux aléatoires des densités diluviennes je choisis les effets télescopés de nos poussières de soi au FIRMAMENT des infortunes quinquennales. Faut s’y voir pour y croire, la calèche de nos efforts entremêlés aux contrecœurs des découvertes traîtresses, je dis pas que je pourrais finir le jeu de la marelle mais j’voudrais au moins ramer à tes côtés jusqu’à la dernière case double.
A nos rendez-vous sous couvert d’AMERTUME je jette la pierre, aujourd’hui il n’y a plus que des sillons de Bonaventure sous nos semelles aux résistances endurcies. Les réjouissances en bouquet de nos avenirs fleurissants, le sourire aux anticipations ensoleillées pour nos partages culinaires dans la VALLEE débouchée de nos écumoires tissés d’amitié retrouvée. Je serais prête à le jurer, si un plus un double nos envies d’attentats anonymes, y’a des chances qu’on voit l’augmentation de nos carrefours esquissés à l’ombre de nos sourires trop longtemps dissimulés à nos demandes avides d’amour formulées dans chaque espace inconscient et dans tout mouvement instinctif.

Bonjour !!!
Je ne sais pas si j'ai vraiment bien compris le but de l'exercice, mais voilà ce qui sort de ma tête :

Je prends mon envol pour atteindre le FIRMAMENT, redescends dans la profonde VALLEE, afin d'enlever l'AMERTUME posée sur ton coeur.

Bonjour !!!

la chaleur m'étouffe et je manque de me pamer. Il me rattrappe, lachant la grosse BOITE, qu'il tenait dans ses mains. Nos yeux se croisent et je sens son regard de GLACE me pénétrer intensément. Pourtant, malgré cela , je sent une certaine QUIETUDE m'envahir...