Moi j'aime bien la glace à part au chocolat.
Je ne me lasse pas de lécher la banquise
Qui fond et révèle cette saveur exquise
Comme fond quelquefois la sévère Lola.

Je me souviens nos lèvres chocolat
Le goût des fruits de la passion mordante
Mes larmes sur ton troublant pare-choc
Holà c’est vieux tu étais étudiante

Ludi
envie de rime aragonienne

Rime aragonienne ?

En l’abritant sous ta tonnelle
Tu crus créer l’événement
Ton Elle était pucelle Eve
Ne ment oh oui crois-m’en

(autre rimage, non aragonien)

En l’abritant sous ta tonnelle
Tu crus créer l’événement
Ton Elle était encor pucelle
Ève ne ment oh oui crois-m’en



Cristale
Fée Skelpeu

Bravo Cristale, permets-moi de t’offrir deux des plus beaux vers aragoniens d’Aragon lui-même :

Je crierai je crierai Ta lèvre est le verre où
J’ai bu le long amour ainsi que du vin rouge

Et voilà les deux miens :

Ô Jeanne, toi qui n’étais plus
Celle qui deviendra pucelle

Ludi
même pas peur d'Aragon

Merci pour ce cadeau Ludi,
finesse et habileté aragonienne, exercice relativement difficile mais intéressant. Ton couplet est charmant, la pauvre Jeanne :)

Des vers à la pureté vierge
Poète arguant Aragon tes
Vierges oseront défiler
Chez Louis et lancer sur ses berges
Des filets dans les yeux d'Elsa


* (disons que le premier vers est le titre pour respecter le sujet de Pierre-Jacques : un quatrain de vous libre)

Pour tenter d'égaler le talent de Aragon il me faudra me lever plus tôt pendant quelques siècles encore

Ecrire en dentelles la longueur des longilignes choses
Entrelacées comme le roc pur et fort des citadelles
Et se laisser glisser à la lumière grande des hautes doses
D'un soleil vif en éclats. Une plume radicale et rebelle



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"aux sommets des torrents insolents, un flot ardent au son cristallin"

Sous l'éclat cristallin du vallon de lumière
En couleurs indigo la toile se revêt
L'écume du ruisseau, la blondeur d'un duvet
Caresse l'horizon dès l'aurore première.




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"Ô fleur de l'invisible ô noire solitude
La rose du désert s'effeuille le matin"

A toutes ces mains et tous ces parfums
Le temps soudain ne bruine plus ses chagrins
Alors que la lumière chaude sans arrêt
Fabrique la raison du pluriel et l'être vrai




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"L'attente est ce vide que les poètes comblent de mots"

@Ludi, Cristale et tant d'autres

Toutes mes félicitations pour votre plume ailée

A vous lire je suis pantoise
En piètre poétaillon.
J'écris sur une pauvre ardoise
Et admire vos créations !

Mais faisant fi de mes complexes
Je continue mes créations
Quitte à rendre certains perplexes !
Tant pis pour moi l'écrivaillon...

À Solo

Ici tous à la même enseigne
À chacun sa soupe de vers
La rime est douce ou le mot saigne
Nul n'est petit dans l'univers