@ Davide

j'ai pris encore plus de plaisir à la relecture ce matin!
J'avoue n'avoir pas compris les coups de tête et de pieds au début du texte! Si c'est cela la dispute, alors ce n'est pas très compatible avec la conduite automobile. mais cela n'a pas beaucoup d'importance.

Chacun sait ou a su à quel point peuvent dégénérer en dispute et énervements les errances d'un couple perdu dans sa voiture! Et là, tu en fais une aventure féerique délicieuse.

La dispute n'est pas vraiment écrite, mais la neige est omniprésente.

Je me suis bien amusée car j'ai buté ici ou là sur une question d'utilisation des temps!! Comme par exemple " je sortais à grand-peine de la voiture." que j'aurai écrit " je sortis" ou encore "les lumières peu à peu s’éteignaient" que j'aurai écrit s'éteignirent" car chacune des lumières s'éteint une à une?

Bon! là je taquine, et je ne suis pas sûre de moi!

Bravo et viens plus souvent en nouvelles!

@ Hersen

Belle histoire, qui n'est pas si triste que cela même si elle se termine par la mort du grand-père.
La dispute entre les jumelles est de courte durée. C'est dit dans le texte: une dispute, signe qu'il faut prendre une décision.
Il suffit que jasmine reconnaisse cette nécessité pour qu'Orane se calme, change son regard et retrouve sa tendresse pour son grand-père.
C'est ça qui est beau et touchant. On arrête de se battre et la vie ( qui est aussi la mort) fait le reste.
Bravo! et riche idée d'avoir fait neiger dans la tête du grand-père



@ Tiramisu

toi aussi tu as écrit sur le couple en crise. J'ai bien adhéré à ton histoire. Théo et Emilie. Théo pas complètement mature et Emilie pas assez explicite sur ses attentes. Quand on aime, ou qu'on croit aimer, on imagine que l'autre nous devine! Qu'il est capable d'entendre des messages implicites comme par exemple " je fais ça pour toi, alors toi aussi fais des choses pour moi "
Grâce à cette chute de neige sur l'autoroute, le couple aura un sursis! Emilie retrouve son Théo, avec sa fougue et son sens de l'organisation, qualités qui ont du la séduire .

Troisième nouvelle, celle de notre reine de la poésie classique, j’ai l’honneur de vous présenter Cristale et son « Scène de mes neiges ».



Déjà, le titre vaut le détour ; j’ai passé un bon moment de rigolitude sur ce coup tellement il est bien vu. Ensuite, le pitch. Il est marrant, basé sur des dialogues avec pas mal de « private jokes » comme on dit de l’autre côté de l’Océan Atlantique. On sent que notre poétesse s'est bien amusée et c’est là l’essentiel, du moins je crois.



Donaldo

@Cristale

Des scènes comme celle-ci j'en redemande! Quelle verve, quel sens de la dispute!
Ce couple accro à Oniris m'a bien fait rigoler.
Mine de rien , ces deux-là se surveillent du coin de l'oeil et partagent les mêmes passions.
j'ai pensé au début qu'il s'agissait d'un dialogue intérieur de notre poétesse distinguée qui s'était inventé un double et puis quand sont arrivés les allusions à l'intimité...

Et quand on ne sait pas quoi faire d'une consigne d'écriture, y'a qu'à demander à Cristale!

@ Lulu
Cendrillon et Liberté sont amies depuis l'enfance. Elles se sont disputées, un malentendu semble-t-il et le mari de Liberté a blessé Cendrillon.
Cendrillon ne veut pas perdre l'amitié de sa chère Liberté, alors elle tente une explication.
Je pense Lulu qu'il y a une intention plus métaphorique que ce que je viens de résumer. Mais je suis restée un peu en dehors!!

je relirai ton texte demain matin pour lui faire exprimer toute sa saveur.

En tous cas, c'est vraiment super d'avoir participé à l'arrache et d'avoir initié ce défi auquel j'ai pris un grand plaisir

Citation :

Citation :

Trafic de chocolats... je m'en doutais !


plumette :

Citation :
J'ai un peu déliré, en fait, mais, comme je l'ai écrit en réponse à Cat, le premier est à comprendre au sens figuré. En revanche, c'est l'intérieur de la voiture qui subit les coups de pieds.


Citation :
Tu as raison pour le premier ! Toutefois, pour le second, j'imaginais davantage que toutes s'éteignaient en même temps, que leur lueur faiblissait très lentement... d'où l'usage de l'imparfait !

Citation :
Merci plumette !

Et merci à toutes et tous pour vos retours : Cat, Cristale, maria, hersen, Tiramisu, Luz et ours.

Et hop, Plumette, je te rajoute à mes remerciements !

Bonjour à tous

Je tenais à remercier chaleureusement l'ensemble des commentateurs car vous m'avez tous permis de prendre du recul sur les forces et les faiblesses de ma nouvelle. Alors un grand merci à tout le monde ! et un merci particulier à Tiramisu et Hersen qui ont été de très bon conseil en amont du défi. Je crois que pour les chocolats, on est tous déjà saturé, alors tout simplement bravo à tout le monde

A défaut d'ouvrir un fil dédié, je souhaite tout de même apporter quelques explications au passage qui a paru à tous de trop ou trop long, celui de l'hôpital. Ce passage avait deux objectifs :

1. Donner une cohérence logique à l'ensemble mais aussi faire valoir cette idée de l'avalanche d'événements façon effet papillon auquel je tenais, mais j'aurai pu faire plu simple.

2. Le deuxième objectif encore plus discutable était d'asseoir le titre, ma crainte quant à la notion de "Hors-piste" était qu'on y projette une valeur morale ou simplement un jugement morale de la part de l'auteur, le coup du "protocole expérimentale" était une autre façon de faire sortir positivement mes personnages des sentiers battus. Mais au final, personne n'a ressenti de manichéisme dans mon récit mais bien au contraire une expérience de vie, au sens la vie est parsemée de "hors-piste", et le choix que fait Clément (ou pas ça dépend de la fin que vous avez choisie) est une autre forme de Hors-piste.

J'ai laissé la conclusion ouverte après beaucoup d'hésitations, je l'avais refermé en faisant mourir Paul, mais je l'ai rouverte pour rester fidèle à ma première intention, sur les conseils des mes maîtres :D

Une belle après midi à tous !

@ Tous

Ayant fini de commenter, je viens faire un petit retour sur ma "scène de ménage"
Dans le titre je voulais embrasser à la fois le couple et la notion, au sens large de "ménage" ou plutôt de choses ménagères puisque la dispute démarre avec la veste abîmée dans la machine à laver.

Hélène et Benoit ont inversé les rôles traditionnels, Benoit est à la maison actuellement, c'est une décision concertée: Hélène croit qu'elle assume assez bien tout cela: le boulot, les trajets, laisser la place à l'autre dans cet univers de l'intérieur et des enfants , et puis il suffit d'un grain de sable pour qu'elle pète les plombs et que sortent des reproches assez confus et très exagérés.
Je suis contente que certains aient senti le burlesque de la situation, le regard du narrateur est plutôt favorable à Benoît et rend Hélène un peu ridicule, prise au piège de ses contradictions.

Merci à vous tous pour vos commentaires et ce bon moment ludique et instructif ( trop de chocolats!)

@ours,

merci de ton retour ici.
Ce fut un plaisir !

Plumette : oui, il faut savoir lâcher la grappe et perdre un gilet !