Stony fait le post #1.000 sur la page n°100...

Il gaze trop fort, ce Stony, à me chiper ce plaisir que je voulusse me faire personnellement !

Du coup, je compte mes mille et un posts sur la page des 101 que dalles ma chienne...

Ah ! Il est étrange que je ne m'aperçusse de rien (j'ai interdit le verbe "savoir", mais je m'aperçois que j'en ai négligé d'autres).
Ca alors, je nique sans le savoir.
Ca fait quoi, de se faire niquer distraitement par un abruti ?

Dans quelques mois, j'essaierai de faire le post #2000 sur la page #199, mais je crois que c'est pas gagné.

Hey ! stony vous ici ? c'est la grôôsse chaleur à ce que je lis
Merci pour votre commentaire très solidaire, on se sent moins seuls, contemplatifs au ralenti sur ce plancher des vaches
merci blablabla pour votre contrainte (terrain savonneux heu savoureux heu vigoureux zut m'en vais)

@Perle : ça fait du bien, vos appréciations - ché pu quand je vouvoie/je tutoie : toujours ce défaut de concentration non, je veux dire : ça fait du bien à l'égo, ça ok (merci), mais aussi à ce forum ; enfin, perso, ça m'aide à avoir le "sens du commentaire"... bref, je repars tenir compagnie à Pierrot (c'est par où est la Lune ?)

[EDIT] à Toulégens : vous l'avais bien dit que nous devrions éviter de laisser frère stony nous fournir sa contrainte (m'en vais en chercher une fissa, bien reposante)

La Compagnie du Gaz
Ile Hareng
T-4354 La Bosse


Chère Madame ou Monsieur,

Avant d'aller plus loin, j'eusse aimé que vous prêtassiez attention à mon précédent courrier par lequel je vous faisais part de mon étonnement à la réception de votre proposition d'abonnement. Au moins je puis voir que vous tenez vos fichiers à jour pour avoir détecté que je ne faisais point partie de votre cheptel, celui-là même que vous tondissiez inscrupuleusement quand je vous en fît la remarque.

Même sous la friture d'une torture, même sous la promesse d'une fesse (ça rime!), jamais je n'irai souscrire un de vos carnets à souche par lequel vous vous fussiez offert ma spectateuritude en échange d'un rabais ! Que nenni ! Cette fallacieuse raison ne pourrait que me mener à ce que je me déshonorasse.

Maintenant que ce préalable est absorbé, passons aux motivations de ce courrier-ci.

Je postule à l'emploi de Clown à Temps Partiel que vous proposez, ainsi qu'à celui de laveur de la cage des tigres (aussi à temps partiel)... Il m'est loisible de constater qu'il me serait possible de cumularder les deux jobs : je pourrais nettoyer les incuries d'Augias (c'est ainsi que ce nommais le précédent laveur, non ? Celui que vous ne pûtes vous empêcher de sacquer et que vous licenciassiez en 1975 pour inculture --de pavots) dans la journée avant que je n'enfilasse mon habit de Lumière pour me produire sur scène, spécialiste ès-zygomaticien. Je vous promets de faire éclater grands et petits, par les moyens les plus efficaces de la panoplie d'un Maître en Rires.

Pour vous montrer ma motivation, je me propose de venir assister à toutes les représentations en spectateur payant durant toute la durée de mon contrat de travail. Par souci éthique, vous comprendrez bien que je ne saurais soutirer un quelconque rabais de la part de mon employeur. Je suis "fair", comme je l'ai dit (*)

Espérant que cette trente-deuxième sollicitation trouve le chemin de votre coeur ET du service des Ressources Humaines de votre troupe de comédiens, il me plait de vous adresser l'ex-pression de mes boyaux la plus distinguée.

Votre bien dévoyé,


Palimpseste

PS : afin que vous réalisâtes des économies, que pensez vous de mon idée que je joignisse à mon CV une lettre à Franchie pour que vous me répondissiez ? Je ne connais pas cette Franchie et vous serez bien aimable d'écrire son adresse sur l'enveloppe.

(*) discrète allusion à My Fair Lady, pour vous montrer que le rire que je vous propose est de bon aloi, culturisé et tout... pas une simple amusade pour gare de sous-préfecture...

Stony, je te sens à sec!
***
Madame,

Se pourrait-il par la présente que je nuisisse à la réputation de votre compagnie ? Cette déesse, Nuisis, dont je ne me lasse pas d’invoquer le nom, déverse chaque nuit sa lumière bénévole sur nous. Grâce à mon épouse qui rote à volonté, nous fournissons assez d’énergie à une société concurrente de la vôtre, pour éclairer toute la rue. Alors que je l’encourageais à compléter ses dons et nos maigres retraites, elle me répondit un jour: « tu voudrais aussi que je pétasse ?» (il fallait bien que quelqu’un lui dise un jour). Je me sens confiant sur ses capacités à alimenter favorablement vos stocks. Les quelques émanations de sulfure d’hydrogène devraient être facilement recyclées par vos énormes purificateurs d’air.

Si ce partenariat vous sied, vous voudrez bien déposer tous les lundis devant ma porte une benne de haricots coco (1cm de diamètre maxi).
Il était temps que j’écrivissse à votre chef (grattez-lui bien la queue avant), que j’arguasse notre aide à votre développement et ramassasse (2e du nom) en prime votre considération.

Signé
ROMULUSSE et SEMIRAMISSE


PS: le plus difficile c'est la contrainte de la conjugaison à la 1ère personne. T'es un pervers.

Compagnie du gaz métropolitain et colonial
Monsieur Charles-Albert Lepet
Directeur
1, Ruelle Boyle-Mariotte
2345 SCHISTE-LA-NATURE



Monsieur le directeur,

Nous fussions-nous connus avant notre différent de l'an passé que vous écrire me serait aujourd'hui un plaisir. Vous n'imaginiez pas, sans doute, que je conçusse de renouer aujourd'hui, mais vous ignoriez que des événements dramatiques me motivassent à prendre la plume. (Si ma syntaxe vous semble bizarre, prenez-vous en à votre connaissance par trop académique de la langue française !)
Que je vous écrivisse, donc, me semblait aussi surréaliste qu'à vous ! Je m'explique : ma belle-mère, que j'exècre, a décidé de venir s'installer, fût-disant parce qu'elle se sentait seule après la mort subite de son mari que j'adorais, sur le palier même de l'appartement que j'occupe avec ma famille dans un immeuble dont mon épouse est propriétaire, comme vous le savez, dussé-je vous rappeler que vous avez été irrité que je refusasse en son nom, l'an passé, d'abonner nos locataires et nous-mêmes à vos tuyaux diaboliques dont le contenu gazeux n'a de naturel que le nom. Ma demande aujourd'hui vous paraîtra donc singulière.
Que je ne pusse pas résister à ma femme quant il s'est agi d'accueillir sa mère était prévisible. Vous la connaissez. Je fais appel aujourd'hui à votre sens de la solidarité masculine. Non que je revinsse sur ma décision de refuser toute connexion permanente à votre tuyauterie nauséabonde, mais il me siérait qu'un de vos ouvriers obtus sans permis de travail valable fît un saut dans l'appartement de ma belle-mère pour ouvrir le temps de quelques heures précieuses la vanne fatale qui le fera exploser quand elle allumera, comme tous les soirs au moment du coucher, la bougie anti-moustiques que je lui ai offerte en prévision.
Ne croyez pas que je ne me préoccupasse pas de comment vous remercier de votre amabilité, même si j'insistasse pour que tout cela restât entre nous.
Votre

Jérôme-André-Frédéric Legaze de France

Chers ami(e)s,

Avant de commenter vos bijoux, je me permets de signaler que je n'ai à cette heure reçu aucune proposition de contrainte.

Société du gaz de Paris,
A l'attention de Mademoiselle Thérèse LABORDE, secrétaire

Gambais, le 15 juin 1915.



Mademoiselle,

Il faudrait que je fusse bien insensible pour ne pas vous informer de l'étonnement qui m'a saisi à la lecture de votre courrier du 5 courant. Je n'imaginais pas que les odeurs de ma cheminée pussent incommoder le nez de mes voisins et j'apprenais donc par votre entremise qu'ils se fussent ouverts à vous de ce désagrément ; ils craignaient, me dites-vous, que j'eusse acquis une de ces cuisinères à gaz dont la rumeur dit qu'elles explosent à tout vent. Il fallait qu'ils vous alarmassent pour vous poussez à prendre votre jolie plume dans le but de me proposer une visite de contrôle de ladite cuisinière.

Vous doutiez que je possèdasse une classique cuisinière à charbon et c'est pourtant vrai, celle-ci me donne d'ailleurs entière satisfaction. Néanmoins, l'un de mes bons amis m'a fait les louanges de sa toute nouvelle installation au gaz et j'espérais que vous me fassiez le plaisir de m'en vanter personnellement les qualités, en vue d'un hypothétique raccordement à ma coquette demeure.

Je serais ravi que vous acceptiez mon invitation. Votre visite m'enchanterait car je reçois peu. Pensiez-vous que je fusse un Monsieur sérieux, veuf, ayant un petit capital et désirant épouser une femme incomprise, entre 35 et 45 ans, bien sous tous rapports ?

Ce matin en postant cette lettre je n'imaginais pas que vous refusassiez, je vous envoie donc un billet de train aller simple pour la jolie ville de Gambais. Impatient de vous rencontrer, cette nuit en rêve je désirais que vous prissiez le train dans les plus brefs délais, allez-vous m'exaucer ?

Dans l'attente de votre réponse,

Je vous prie, Mademoiselle, de recevoir l'expression de mes sentiments distingués.

Votre dévoué, Henri Désiré LANDRU.


@ Palimpseste : votre texte est un petit bijou, pas facile de relever le gant après vous !

@ Ludi : j'ai beaucoup aimé votre fibre écolo, très drôle !

@ Acratopège : décidément je me délecte de votre facilité à exterminer les nuisibles en tout genre qui vous entourent ! ps : qu'il falusse vous complimenter (encore) sur votre écriture impeccable me semble accessoire ! (il fallait bien que je le plaçasse quelque part ce verbe "falloir"...)

@ Stony : je ne vous connais pas assez pour vous donner des noms d'oiseaux à l'instar de mes collègues, mais sachez que je n'en pense pas moins ! Suivre cette contrainte a été un enfer, je me joins à Ludi qui voit en vous un pervers !!!
Je me dépêche de vous envoyer une gentille ptite contrainte avant que votre esprit tordu nous oblige à écrire un texte en vieux françois....

Me revoici !

Soucieux que vous puissiez utiliser votre dimanche ou ce qu'il en reste pour vous atteler sans délai à la satisfaction d'une nouvelle contrainte, je ne tarde pas à vous transmettre celle qui m'a été confiée par Lobia et remets à plus tard le commentaire de vos chefs-d'oeuvre.

Vous devez narrer un retour de vacances apocalyptique.
C'est pas tout ! Lobia, qui ose prétendre que je suis vicieux, nous interdit d'utiliser la moindre des conjonctions de coordination. Vous savez ?... les fameux "mais-ou-et-donc-or-ni-car".

Bon travail !

Il fallait bien que je me venge de la dernière contrainte qui m'a obligée à faire mon coming-out : "je suis nulle en conjugaison !" Plutôt que d'esquiver la contrainte, j'ai décidé de faire comme mon fils de 5 ans : "quand je sais pas j'invente" (plus efficace que dix ans de thérapie...).
J'espère que je ne recevrai pas de blâme pour ma vision de l'imparfait du subjonctif très "personnelle" !
Lobia-en-mode-graaandes-vacances