Voici les deux phrases au choix :

"Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué"

ou

Le lion entrait avec la vache dans la constellation du vampire.

Merci pour les idées !

Dis : « Plôme. »

L’impétrant se sentait pâle aux entournures. Allait-il décrocher l’accréditation d’architecte en univers d’intérieur ? Il en avait les radicelles frémissantes, les villosités décapées…
Les vieux résidus de novas, eux, s’installaient en prenant tout leur temps, jouissant de voir le candidat inquiet crisper des vésicules à s’en rendre malade.

Enfin, le porte-parole des égrotants émit son message sur canal public :

— Nous ne tenons pas à vous faire souffrir plus longtemps, mon jeune ami. Oui, vous avez votre diplôme ! (Soulagé, l’étudiant faillit lâcher une vapeur phéromonale et se retint à temps.) Cela dit, sachez-le, le débat fut rude ; ne comptez pas sur une mention. Des objections sérieuses, au vu de votre descriptif, se sont élevées, notamment concernant votre introduction de matière noire afin d’équilibrer les structures galactiques. L’ajout apporte à votre architecture une lourdeur malvenue. Mais enfin c’est là péché de jeunesse, gageons que l’expérience vous permettra de trouver des solutions plus élégantes à de tels problèmes.
» Non, ce qui nous a vraiment gênés c’est votre parti-pris pseudo-artistique de sceller l’univers à toute intervention dès la première femtoseconde suivant le Big Bang. Savez-vous au moins qu’ainsi vous vous interdisez le moindre ajustement des constantes fondamentales ? Vous auriez pu finir avec un globunivers calciné, ratatiné ou pire ! Par bonheur, il se trouve que vos paramètres d’entrée sont irréprochables. En revanche, pensez à vos futurs clients : ils tiendront à montrer à leurs amis leurs nébuleuses, ou au moins à disposer d’un éclairage d’ambiance dans leur abrastral…
» Vous vous êtes donné bien du mal pour ce manifeste aux visées politiques dont nous avons du mal à saisir l’utilité, malgré les dizaines de mégapages consacrées à nous l’expliquer… Nous avons le sentiment que vous auriez pu les résumer en : « Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? »

Bon je veux pas jouer les rabats joies Nico, mais je passe encore mon tour cette semaine.

Parce que tes deux propositions ne m'inspirent pas. L'une est un proverbe qui existe déjà et qui n'est pas drôle, le second est un gentil délire mais ce n'est pas un proverbe...

Donc navré, mes excuses à ceux qui les ont proposé.

Mince kaos, je vais devoir réfléchir sérieusement à une phrase pour la semaine prochaine qui convienne à tous. Merci kaos de faire remonter :)

Je sais pas ça pourrait être un truc comme:

- c'est la souris sur le plateau!

- Tant va la coupe à la lèvre qu'à la fin on se murge...

- un bon chien vaut mieux que deux gros rats...

Etc...

La dernière me plaît bien :)

J'avais vraiment perdu de vue le côté "morale" que je ne trouve pas très "déclencheur..".Mais pourquoi pas.. Je pense que pour ce genre d'exercice il n'est pas nécessaire d'être inspiré, c'est grâce à l'obligation de création, que surgissent parfois les choses les plus surprenantes.

Invitation
Je saisis dès à présent mon plus bel outil scripteur, pour vous inviter à partager notre bonheur, en fêtant avec nous l’obtention de la coupe du phonème d’or. La cérémonie aura lieu à l’auberge du son rond. Vous pouvez emmener les enfants : de nombreux éléments rebondissants seront mis à leur disposition, afin qu’ils puissent se distraire, tandis que nous articulerons avec délectation nos plus belles allitérations labiales.
Les linguales ne seront bien évidement pas en reste.
Il y aura abondance de thé pour nous ôter toute toux.
Des serpentins soyeux siffleront sur nos têtes.
Dyslexiques, dychotonimiques, amydalistiques, protoronographiques, aphonèmalistes, unissons-nous autour d’un repas gargantuophaste. Le vibrato frémissant des ondes nasales sera le crédo d’une soirée, qui restera, je n’en doute pas, dans les anales du prix.
En fin de soirée, nous ânonnerons unanimement, une ode à notre passion à tous : celle des mots articulés dans nos sphères subliminolinguales. Songez dès à présent à rédiger vos allocutions et n’hésitez pas : alambiquez, embrouillez, enchevêtrez, obscurcissez.
Je compte sur votre présence et surtout n’oubliez pas : pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?

merci, Costic, pour cette invitation d'un Harry Poéteur.

Bravo j'adore la manière dont tu as surmonté l'exercice :)