@Eclaircie – Je me dois de vous dire mon étonnement devant votre prise de position (post #106) regrettant l'intervention de la modération pour rappeler qu'un délai avait été spécifié pour clore les présentations des publications désirant participer à ce Défi n°4.
Je m'étonne d'autant plus de votre remarque que vous avez été celle qui avec force de rappels a signifié que le "l'atelier-jeu d'écriture" se terminait le "26 avril à 23h58" (sic).
Que de votre proche chef (post #48), vous décidiez et entériniez la possibilité de publier après la date butoir que Lulu, qui avait lancé le défi, avait spécifié, me gêne sensiblement. Que dans une perspective de "Festival off" (sic), les règles soient fluctuantes et autogérées me paraît pour le moins dérangeant, sauf à considérer que leur variabilité suggérée soit clairement définie en amont ; je n'ai rien vu ici accréditant ceci.

Comme l'a précisé Perle-Hingaud, je n'ai fait que "rappeler" qu'un délai figurait parmi les trois contraintes : un thème, un nombre de caractères et un délai.
Si un cadre est proposé, c'est afin que chacun répondent dans la même perspective, non ? Si le hors-délai est envisageable, le hors-sujet ou le texte trop long l'est-il aussi selon vous ? Une même hypothèse est indispensable pour que les propositions puissent être mises en rapport et en "compétition".

Si vous avez des remarques concernant les options prises par la modération, je vous prie de bien vouloir nous les adresser en MP, car ce forum n'est pas dédié aux discussions sur le fonctionnement du site. Je vous rappelle également que les décisions prises en modération sont collégiales, nos interventions sont le fruit de concertations mûries.

Ce post n'appelle pas de réponse dans ce forum. Pour tout retour sur ce sujet, je suis disponible en MP.

Perle-Hingaud, ici n'est pas lieu à polémiques, le modérateur bleu l'a clairement exprimé dans sa toute dernière intervention adressée à éclaircie juste ci-dessus
Intervention, qui elle-même, donc, n'a rien à faire dans ce fil...
Nous pouvons évoquer votre question en MP
Et surtout: oubliez que je viens de vous répondre ici.
CQFD?

Comme j'aime Oniris, tout (ou presque) de ce qui s'y passe m'intéresse. ^^

Vous lire à tous est à chaque fois un plaisir.

Pour ce qui est de commenter, je n'ai déjà pas le temps de le faire pour toutes les parutions ''officielles'' régulières qui pourtant me régalent, alors pensez donc pour dix d'un coup...

Quelques précisions cependant, à propos de mon podium du défi n° 4 qui peut sembler lapidaire de prime abord.

Vous êtes tous ex æquo pour moi - hormis Plumette, chez qui l'on sent la plume et la méthode ''pro'' - car si j'ai perçu des imaginations très riches et j'ai beaucoup souri tellement on retrouve la personnalité de chacun dans vos nouvelles (sauf chez les petits nouveaux que je ne ''connais'' pas encore, bien entendu :), j'ai fortement ressenti dans vos textes le côté pressé (par le défi à relever, je suppose), qui les rend un tantinet brouillons. Chez les uns plus que chez d'autres, certes, mais c'est quand même le sentiment général qui domine. Sans parler des chutes parfois tirées par les cheveux pour arriver à coller au thème imposé (si, si, ne dites pas le contraire :)). Mais vous vous êtes bien amusés, et c'est bien cela le principal, non ?

Les muses savent à quel point je n'aime ni les contraintes, ni les compétitions, et encore moins me prendre au sérieux lorsque je joue, cependant, il me semble que lorsqu'on s'engage à participer aux défis, respecter les règles établies est une priorité essentielle pour le bon fonctionnement du système, afin que tout le monde se retrouve sur un pied d'égalité.

Un mot encore pour ce qui est du peu de participation ''extérieure''. Une fois les nouvelles publiées, il est très difficile de les retrouver parmi les interventions qui suivent. Remonter des pages et des pages n'est pas évident, on se noie très vite. Et je ne parle même pas du jeu de pistes pour essayer de retrouver les forums des défis précédents. Cela peut en décourager plus d'un...
Mais il m'en faudrait davantage pour m'empêcher de venir vous applaudir, tous et toutes.


Cat

Les Myosotis par Eclaircie.

Un style paisible, riche, pour une promenade pas à pas. La fin me surprend et c’est le signe d’une narration réussie, du moins à mon goût. Je me suis laissé embarquer par cette nouvelle.

Sympa.

@Ligs. Je crois bien que j’ai oublié de vous remercier pour vos explications à propos de "la vague". C’est très clair à présent ! Encore un grand Merci !

@ A tous. Petite mise au point pour « l’homme aux deux regards »

La notion de « … quand on n’a plus rien à partager » fait surtout référence au fait qu’ayant déjà tout donné à sa famille (argent, amour…), l'homme a décidé, du jour au lendemain de « couper les ponts », estimant par là n’avoir plus rien à partager avec elle, puisqu’il lui a tout abandonné en partant. Et quand il décide de « se taire » ce n’est pas tant qu’il veuille faire le vide autour de lui ou se lier d’amitié avec d’autres marins, mais c’est surtout pour ne pas être reconnu et être dénoncé. Mais quelle vie ! Me direz-vous ! Je tiens à préciser aussi que cette histoire est bien réelle et que l’émission de Jacques Pradel a bien diffusé le portrait de cet homme aux yeux vairons ainsi que d’autres membres de sa famille qui le réclamaient. Bien sûr, celui que nous avions rencontré avait changé de physionomie, s’était laissé pousser la barbe et portait même une queue de cheval ; mais il nous avait bien semblé l’avoir reconnu après coup à Paramaribo. Sans compter qu’il a levé l’ancre le lendemain matin très tôt. Et bien entendu, nous n’avons jamais fait part de notre supposée découverte à quiconque, même pas à nos meilleurs amis, ni à nos familles. Bien sûr aussi, et même si tout ça est du vécu, tous les noms (personnages et bateaux ont été changés). De longues années se sont écoulées sans que nous l’ayons revu. Or, un jour, nos routes se sont à nouveau croisées….mais chuuutt !!!

Oui, c’est difficile « de passer à travers les gouttes » sur mer, et bien pire que sur terre car nombreux sont les contrôles par la police et la gendarmerie maritime et la douane. Mais certains fugitifs avec de faux papiers et en changeant de nom… Si si ça existe, croyez-moi ! Ca me fait penser à un jeune plaisancier avec qui nous échangions des bouquins lorsqu’il se trouvait être dans notre sillage, il avait un tout petit bateau de rien du tout, faut oser pour traverser les océans avec ça… Eh bien, nous ne l’avions plus vu pendant deux ou trois ans, enfin je ne sais plus et nous avons appris par la suite, au Venezuela, qu’il croupissait au fond d’une geôle… Je ne sais plus pour quelle raison, mais ce que je sais c’est que ça rigole pas là-bas dans ce pays corrompu jusqu’à la moelle- Et « notre ami de rencontre » que nous connaissions très peu en fait… plus jamais entendu parler.

Bonne soirée à tous. dream

PS. Excusez le style, la syntaxe et tutti…j’ai écrit en toute spontanéité.

Merci dream pour cet éclairage. Je trouve toujours intéressant de comprendre ce que l'on met de nous dans une nouvelle, parfois beaucoup, parfois très peu. En l'occurrence, "la réalité dépasse la fiction", et vos doutes et interrogations ouvrent un autre imaginaire sur ce garçon emprisonné.

Je viens remercier tous les participants au défi, et les commentateurs.
Pour ce qui concerne mon texte, merci à Ligs et Don d’avoir pointé un problème. J’ai raccourcicouic et vu le peu de temps qui me restait, et des choix que je n’avais pas envie de faire, mais il a bien fallu, je n’ai pas réalisé que finalement, c’est le présent qui aurait mieux convenu, surtout une fois enlevées presque toutes les considérations de lieu. (même si j’ai oublié d’en enlever certaines).

Le traitement du sujet du partage m’a inspiré de creuser une idée de déséquilibre dans le partage, lequel donne plus à l’autre. Question vaine, prétentieuse : partager c’est partager. Ce qu’on a, ce qu’on pense, ce qu’on est. Et comme toutes les histoires ne sont pas écrites, il me plaît de penser que quelque part dans le monde, la page 135-136 s’est depuis longtemps dissoute sous les saisons des pluies successives tandis que sur un autre point du globe, quelqu’un la lit encore en l’inventant.

Peut-être pourrons-nous envisager un défi n°5 dans quelques temps ?

« Au fil des ans » de plumette.

C’est triste comme histoire d’une vie morne. Le style narratif utilisé n’est pas ma tasse de thé mais il semble adapté à ce que la nouvelle relate mais ne raconte pas. Peut-être aurais-je préféré qu’elle raconte plus, quitte à exagérer dans le récit.

AU FIL DES ANS, de Plumette.

L'histoire universelle du couple moderne, avec une chute cruelle...
Vous avez bien su montrer comment le couple se forme sans véritable amour, et se détache peu à peu pour cette même raison. Une vision très juste de certains couples.

C'est peut-être ce que je reprocherais au texte, d'être trop "explicatif", et de ne pas suggérer les choses par le récit. Vous guidez le lecteur dans la voie que vous lui avez tracée, sans lui laisser de véritable liberté. Celle d'interpréter, d'être acteur de sa lecture, sans finalement tout ce qui fait le plaisir d'un lecteur averti...

Il y a par ailleurs un petit souci de temps : quand vous évoquez le passé du couple, vous employez parfois le passé simple, parfois le passé composé. Le premier pour les souvenirs plus anciens, le second pour les souvenirs récents, il me semble. Ça pourrait passer, si le récit était chronologique, mais là il y a trop d'allers retours entre les deux, cela m'a semblé maladroit...

Edit : à la relecture, je me rends compte que non, les deux temps s'entremêlent, sans rapport chronologique, le passé simple ne précédant pas le passé composé... du coup il faudrait vraiment choisir entre les deux.

Nakata - Hersen
Joli récit de voyage avec ses péripéties et sa rencontre. Je n'ai lu "Kafka" qu'une seule fois, je ne me souviens plus des personnages. Beaucoup de phrases que j'ai bien aimé. On retrouve le thème des langues en effet :)

Repas de famille - Dugenou
J'ai eu peur de me perdre dans la valse des prénoms, mais ça va, en étant attentif on s'en sort bien :)
Façon cauchemar, celui-ci se resserre petit à petit sur le narrateur. C'est dans les coups durs qu'on retrouve le sens de la famille ;)

Icitutrouves - Cristale
Ça m'a fait fortement penser à une conversation d'il y a deux jour avec des belges flamands, ils me disaient que quand ils faisaient une recherche sur internet "chaise jaune fluo", ils tombaient toujours en premier sur des sites néerlandais type chainejaunefluo.nl ;) ils ont réservé tous les noms de domaines.
La pandémie, internet et la solitude… une histoire universelle ! Heureusement qu'il y a le lait d'ânesse chaud.

Manu - Donaldo75
Très cinématographique, et le vocabulaire qui va bien. Les dialogues aussi.
Les deux derniers paragraphes sont plus "brumeux" je trouve :)