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3 Utilisateur(s) anonymes
Re : Contraintes contrastes |
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Chevalier d'Oniris
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Supplément d'informations : http://fr.wikipedia.org/wiki/Gr%C3%A8ve_%C3%A9tudiante_qu%C3%A9b%C3%A9coise_de_2012
Contribution du : 26/09/2013 23:43
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Re : Contraintes contrastes |
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Hé Dowvid, c'est qui déjà l'anarchiste ? ;=)
Attend un peu, j'arrive !
Contribution du : 28/09/2013 12:19
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Re : Contraintes contrastes |
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Quand je vois ces imbéciles heureux en train de suer comme des phoques sous leurs cagoules en laine, franchement, je rigole. Certes, ce n’est pas le cas de tout le monde. Si j’en juge au bruit, Germaine, qui se tortille derrière son comptoir, est en train de se pisser dessus et à l’odeur qui flotte dans le hall, je pari qu’au moins un des clients doit voyager en première classe. Callé et bien au chaud.
Tient, voilà l’autre qui rapplique avec sa grande gueule. - Que personne de bouge, j’ai dit ! Ben c’est sûr, j’ai bien une petite envie de faire un show à la Michel Jakesson mais j’hésite… c’est peut-être pas bien le moment, là… En plus avec les bras levés bien haut, à part un sirtaki, j’ai pas vraiment de chorégraphie en tête. Une petite crainte, quand même, que ce grand abrutit tremblant comme une feuille, en agitant sa pétoire dans touts les sens appui sur la détente par inadvertance. C’est le genre de truc pas marrant qui peut arriver. Pas marrant, surtout si c’est moi qui écope de la dragée. Bon, les choses ont l’air d’avancer, le petit gros a fini de remplir un sac. Plus il en prendra, mieux se sera. Histoire de passer le temps et d’oublier les crampes commençant à endolorir mes épaules, je récapitule mentalement le topo. La demande de retrait vierge, oubliée par un client signée et pas datée, ma mallette bourrée de grosses coupures pas mémorisées, il ne restait plus qu’à attendre les deux débiles venant jouer les bandits de grand chemin. Voilà qui est quasiment fait. Le mal que j’ai eu, hier soir, maquillé comme une voiture volée, à les décider, mais bon, maintenant, s’ils n’étaient pas si crados, je les embrasserais. Demain les journaux vont annoncer un hold-up faramineux au montant astronomique et se demander pourquoi tant d’argent liquide résidait dans le coffre de cette banque miteuse. Une coïncidence, cela peut toujours arriver… Quand les deux comparses vont compter avant le partage et qu’ils n’y retrouveront pas leur compte, sûr qu’ils vont se soupçonner l’un l’autre d’avoir embusqué la différence. Avec un peu de chance, la police n’aura même plus personne à poursuivre… La vache ! Distrait un instant, j’n’ai rien vu venir. C’est Raymond qui vient de prendre une bastos dans le ventre. Il titube vers la sortie et s’effondre sur la moquette, en plein milieu du logo de la banque. J’y crois pas, il a essayé de brancher l’alarme silencieuse et le grand maigre l’a retapissé. C’est dingue, on est dans une banque multinationale, le genre de boite qui exploite tout ce bouge, de son personnel à la population de pays entiers, mais on peut toujours compter sur un locdu prêt à se sacrifier pour elle. Voilà mon Raymond en train de se répandre sur la carpette, quel tache ! Bah, il y gagnera quand surement la médaille du travail, la boite n’est pas si chienne que çà, même si, au vu du raisiné répandu, se sera certainement à titre posthume … Bon c’est fini. Ils enjambent Raymond, franchissent le sas et traversent le trottoir vers une bagnole stationnée en épis, portes grandes ouvertes. Cela a durée quelques secondes, beaucoup plus de temps qu’il n’en faut à la banque pour regagner se qu’ils emportent… Je me détends, l’odeur s’est franchement dégradée dans la pièce. Je me rends compte que je n’y suis pas pour rien. Faudra penser à ajouter une pelletée de gravier à la lessive ce soir. Pendant que tout le monde se précipite vers Raymond, qui à mon avis n’en a plus rien à fiche, je m’assure que ma mallette n’a pas bougé, impec. Je suis le gars à qui ce casse a le plus rapporté. Et de loin… Franchement, ramasser du pognon sans rien faire c’est un métier. Il faut être patient et surtout, intelligent. La nature humaine est ainsi faite, il y a les idiots et les autres, et moi, je ne suis pas idiot, j’suis banquier… Hého Stony, merci pour la contrainte !
Contribution du : 28/09/2013 14:33
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Re : Contraintes contrastes |
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Pepito, votre banquier est intelligent mais rien de comparable aux vrais, ceux qui sont sortis de la crise financière de 2008 les poches pleines, et qui ont recommencé à se verser des bonus gargantuesques l'année d'après pour se féliciter d'avoir réussi à sortir leur institution de la crise. Tout ça avec les impôts des particuliers. Un bluff magistral !
http://www.gouverner.net/go/articles/culture_bonus_banques_americaines.shtml
Contribution du : 30/09/2013 13:50
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Re : Contraintes contrastes |
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Dowvid, je m'en va de ce pas vous dénoncer pour moquerie du soutien (que dis-je, du pilier) de notre économie mondiale : le système financier !!
Blague à part, vous ne savez surement pas, heureux homme vivant de l'autre coté de l'atlantique, comment fonctionne notre BCE (Banque Centrale Européenne). Si vous voulez construire une école, un pont, un hôpital, un service public quelconque... il semble logique de s'adresser à la BCE (vu que les pays de l'UE n'ont plus de banque centrale). Ceci afin de bénéficier d'un taux à zéro (+ frais de fonctionnement). Et là, on va vous expliquer que ce n'est pas possible. Depuis sa mise en place, la constitution européenne interdit aux collectivités d’emprunter directement à la BCE. Elles doivent passer obligatoirement par une banque (ou un marché) privée... et, bien sur, leur payer un intérêt. Qui peut m'expliquer quel est notre intérêt à fonctionner de cette façon ? Les intérêts de la dette française sont le premier budget du pays, supérieur à celui de l'éducation nationale. Au niveau hold-up, on a intérêt à acheter un gros sac si on veut rivaliser. ;=) On est pas hors sujet, là ? De toute façon, c'est la faute à Stony et à sa contrainte, na.
Contribution du : 01/10/2013 09:05
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Bien d'accord, la faute à la contrainte, tout ça. Obligez-nous donc à faire une histoire Arlequin.
Ça me rappelle une BD des années 1970, faite par un italien dont j'oublie le nom, probablement dans le Charlie Hebdo du temps. Il y avait toujours dans ses pages un personnage, n'importe quoi, qui disait : c'est la faute à la société si je suis un rat, ou : c'est la faute à la société si je suis un lampadaire, etc. Voyez le genre ? La belle époque, avec Gébé, Reiser et cie...
Contribution du : 01/10/2013 13:13
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Hola, camarades !
Faites attention, les mots sont des missiles à longue portée, ils franchissent l'Atlantique en quelques millisecondes. Bien d'accord avec vous : la faute à la contrainte à Stony. Mais Stony, lui, attend vos suggestions. Je suis bien obligé de vous en inventer, des contraintes. D'ailleurs, c'est pas con, ça, pondre une histoire "Arlequin". C'est pas simple de s'imprégner d'un style et le restituer, surtout si le style en question est pourri. Bon, c'est pas tout ça, mais on est mardi. Quelqu'un aurait une idée de contrainte ? @ Pepito : J'ai relevé un truc dans ton texte : "[...] une bagnole stationnée en épis, portes grandes ouvertes". Je trouve ça pas mal. J'explique. Je suppose que l'épi est une métaphore pour la géométrie de la voiture avec ses quatres portes qui partent sur les côtés ? Normalement, j'aurais été tenté de te dire : "C'est pas la peine que tu te fendes d'une métaphore si tu te sens obligé de l'expliquer juste après". Eh bien, non. Ici, non. Je ne sais pas pourquoi, mais cette explication ne me semble pas diminuer la portée de la métaphore, que du contraire. C'est marrant, quand même, non ? Bon mais dites, si vous pouviez trouver cinq secondes pour inventer une jolie petite contrainte... histoire qu'on travaille un peu ici pendant que ça se fighte à côté.
Contribution du : 01/10/2013 13:40
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Wouahh Stony, garé en épi... s'est écrit dans le code de la route... tu sais, ce bouquin que tu devais lire avant de soudoyer l'examinateur.
Si çà t’embêtes pas, merci de m'envoyer un MP avant de prendre la route. Je resterai tranquillement à la maison le temps que tu te promènes ;=))) Bon, sérieux, je t'envoi keke chose pour le FCC...
Contribution du : 01/10/2013 14:11
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Re : Contraintes contrastes |
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Mince alors, moi qui croyais que l'épi était une jolie métaphore gracieusement expliquée à sa suite. Je me suis renseigné : il s'agit donc d'un stationnement non parallèle et non perpendiculaire à la chaussée. Tu sais, moi j'ai lu ça dans des bouquins belges. Peut-être qu'ils appelaient ça "stationnement de traviole" ou bien même "stationnement en schieve oblik" s'il s'agissait d'une édition bruxelloise.
Du coup, je retire tout le bien que je disais de ton effet de style. C'est malin ! Bon, mais c'est pas tout ça, Pepito nous a concocté une superbe contrainte. Et je vous préviens : c'est de la dure ! Aïe aïe, Pepito ! La voici : Difficile à décrire, l’impression de flotter dans une brume épaisse, les mouvements qui ralentissent et soudain ce bruit venant de la droite... Bon, ça c’est pour le début, à vous d’écrire la suite… Ca, c'était pour le thème, MAIS... Pepito nous ajoute des contraintes techniques comme vous n'en avez jamais eu à satisfaire : Le texte devra être tapé avec les doigts joints deux par deux, auriculaire/annulaire et index/majeur, façon Star-Trek. Le pouce reste libre et peut être suçoté en cas de besoin. Tout soulignage ondulé rouge pour cause de faute d’orthographe entraine un tour du bureau à cloche-pied. En cas de reprise de paragraphe, faire cinq pompes (pas forcement claquées). Ca, c'est du sport. Enfin !
Contribution du : 01/10/2013 19:32
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Difficile à décrire, l’impression de flotter dans une brume épaisse, les mouvements qui ralentissent et soudain ce bruit venant de la droite. Certain d'y rester cette fois. Pas très bon de jouer avec le feu, on finit par devenir pompier. Et puis ce bruit, encore ce maudit sifflement dans mon oreille sourde. Pas moyen de s'en défaire ni de l'oublier. Il est là, psschiiiiiii, toujours, psschiiiiiii, encore psschiiiiiii. Psschiiiiiii à droite, psschhhh à gauche, moins fort un peu, moins fréquent, mais psschhhh pareil. On dirait toujours qu'il y a un tuyau qui fuit dans ma tête, une pression qui se libère. Et ça mélange les sons. Les voyelles et les consonnes s'amusent à se travestir, les f en s, les s en f, les t, les p, les b, ils jouent tous à cache-cache. Faut que je la vois, que je regarde ses lèvres qui bougent, que je devine. Elle est là, le visage un peu déformé, mais bon, ce n'est pas la première fois, elle n'en est pas moins belle. Elle lève le bras, ça fait comme des vagues dans la matière qui nous entoure, des ondes aux halos multicolores qui suivent le mouvement, qui le ralentissent, le répercutent. Comme c'est merveilleux quand même ! On dirait un film d'animation, mais ça se passe là pour vrai, dans notre salon, dans ma tête surtout, ma copine qui me demande si ça va. J'ai peut-être forcé la dose, un peu trop de champignons peut-être, mais ça va, oui ça va aller.
**** Euh, j'ai triché un peu. Me suis scotché les doigts parce que le salut Star Trek, je m'y suis pas exercé depuis des lustres. Et pis je fais pas beaucoup de fôtes d'autograffe, faque j'ai pas eu à sauter à cloche-pied. Pour les pompes, j'ai pompé mon wishbone en masse hier après-midi, des vents forts mais inconsistants. C'est-y bon pareil ?
Contribution du : 03/10/2013 14:20
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