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2 Utilisateur(s) anonymes
Re : Contraintes contrastes |
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Onirien Confirmé
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19/07/2011 13:59 De Paris, France.
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Merci Placebo.
Je tâcherai de laisser des commentaires sur les autres textes, je reviens tout juste sur Oniris après quelques années d'absence, et je tarde un peu à me remettre dans le bain. Néanmoins, je trouve l'accueil toujours aussi sympathique. Pour ce qui est des répétitions et des erreurs de ponctuation, je m'en rends compte maintenant que tu me le dis, mais j'ai l'habitude, pour les exercices d'écriture, de ne poster généralement que des premiers jets, et la relecture en pâtit souvent, malheureusement. Martin, pour ma part, je prends le parti de ne garder aucune (ou très peu) de traces des courts textes que je poste en forum, je les considère généralement comme totalement offerts à la communauté, hormis certains dont je suis particulièrement fier. Contrairement aux nouvelles soumises au comité éditorial (ou à d'autres travaux d'écritures personnels comme les romans ou les scenarii), qui me tiennent beaucoup plus à cœur. J'avais, à l'époque, beaucoup participé au sujet "Idée d'un exercice d'écriture", initié par Nico84, où il fallait écrire des textes avec des fins imposées, et je crois me souvenir que Placebo y participait également assidument. Je n'ai gardé trace d'aucun de ces textes, sachant que je peux les retrouver à tout moment sur le forum et que, de toute manière, je les laisse à la libre disposition de tous. Quoi qu'il en soit, je vais essayer de me remettre dans la dynamique Oniris et d'être plus présent pour commenter (en forum et sur les textes édités) et de reproposer des textes au comité éditorial maintenant que j'ai le temps d'écrire et que l'inspiration est revenue. Oscar Van Buren
Contribution du : 10/01/2014 04:26
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Re : Contraintes contrastes |
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Expert Onirien
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Et tes textes que tu envoie pour les faire corriger,
tu les imprimes parce ce que quand Oniris ne sera plus en onde, Tous ce que nous avons écris va s'en aller au poubelle... Oscar Van Buren
Contribution du : 10/01/2014 18:06
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Re : Contraintes contrastes |
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Chevalier d'Oniris
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Martin, moi je garde une copie numérique de chacun de mes textes.
Juste pour le fun...
Contribution du : 10/01/2014 19:18
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Le vent, c'est la vie, et je respire... |
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Re : Contraintes contrastes |
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Expert Onirien
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Tu fais très bien, Dowid parce ce que moi j'ai imprimer le texte du concours de la carte postal...
Contribution du : 10/01/2014 20:09
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Re : Contraintes contrastes |
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Expert Onirien
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Mon voisin est amoureux de sa voiture. Tous les goûts sont dans la nature.
Il vit seul, je crois. En tout cas, il ne paraît capable d’éprouver de l’affection que pour son véhicule terrestre à moteur, une Audi, me semble-t-il. Il la bichonne, la polishe, la peau-de-chamoise presque quotidiennement. Mais surtout, parce qu’il craint sûrement que les places de parking de notre immeuble sont trop exigues pour que son amour de bagnole puisse cohabiter avec nos guimbardes, il la gare sur l’accès réservé aux services de secours. Au début, cette pratique m’apparaissait simplement ridicule. Et puis un jour, je lui ai signalé qu’il n’était pas raisonnable de mettre potentiellement la vie de personnes en danger en se comportant de la sorte. Il n’a pas dû saisir le message. Ou alors il s’en foutait. Il a persisté à considérer son véhicule plus précieux que la sécurité des personnes de l’immeuble. Un matin, en sortant à pied pour aller à mon travail, j’ai glissé ce petit mot sous son essuie-glace : « Monsieur, Je vous prie d’excuser ma maladresse, mais en sortant mes poubelles, je crois bien avoir éraflé votre véhicule. Il est possible aussi qu’un reste de sauce tomate en ait maculé la carrosserie (oui, nous avions des spaghettis bolognaises au dîner, hier soir). Signé : votre voisin du dessus » J’ai savouré toute la journée l’idée que mon crétin de voisin ait pu chercher désespérément une rayure fantôme sur son tas de ferraille. Car comme disait si justement Jules Renard : « Il ne suffit pas d’être heureux ; encore faut-il que les autres soient malheureux. »
Contribution du : 11/01/2014 08:14
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Re : Contraintes contrastes |
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Expert Onirien
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Mon voisin est amoureux de sa voiture. Tous les goûts sont dans la nature.
Il vit seul, je crois. En tout cas, il ne paraît capable d’éprouver de l’affection que pour son véhicule terrestre à moteur, une Audi, me semble-t-il. Il la bichonne, la polishe, la peau-de-chamoise presque quotidiennement. Mais surtout, parce qu’il craint sûrement que les places de parking de notre immeuble sont trop exigues pour que son amour de bagnole puisse cohabiter avec nos guimbardes, il la gare sur l’accès réservé aux services de secours. Au début, cette pratique m’apparaissait simplement ridicule. Et puis un jour, je lui ai signalé qu’il n’était pas raisonnable de mettre potentiellement la vie de personnes en danger en se comportant de la sorte. Il n’a pas dû saisir le message. Ou alors il s’en foutait. Il a persisté à considérer son véhicule plus précieux que la sécurité des personnes de l’immeuble. Un matin, en sortant à pied pour aller à mon travail, j’ai glissé ce petit mot sous son essuie-glace : « Monsieur, Je vous prie d’excuser ma maladresse, mais en sortant mes poubelles, je crois bien avoir éraflé votre véhicule. Il est possible aussi qu’un reste de sauce tomate en ait maculé la carrosserie (oui, nous avions des spaghettis bolognaises au dîner, hier soir). Signé : votre voisin du dessus » J’ai savouré toute la journée l’idée que mon crétin de voisin ait pu chercher désespérément une rayure fantôme sur son tas de ferraille. Car comme disait si justement Jules Renard : « Il ne suffit pas d’être heureux ; encore faut-il que les autres soient malheureux. »
Contribution du : 11/01/2014 08:14
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Re : Contraintes contrastes |
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Maître Onirien
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C'est une vieille dame à présent, octogénaire et toujours dynamique, friande de voyages, visites culturelles, relations sociales. Elle annonce fièrement qu'en cinquante ans de mariage, elle a pleuré deux fois. C'est qu'elle s'est battue pour exister malgré les désespoirs offerts en paquets par sa vie, s'agissait pas d'être une victime pleurnicharde !
Il faut parler, c'est son refrain, si on parle on est sauvé ; et aussi, savoir regarder la vérité en face quand elle se présente. Celui qui s'enfuit ou se voile la face n'a pas de couilles, je l'ai entendu prononcer cela avec un mépris et une dureté bien plus choquants encore que la vulgarité, quand on la sait fervente catholique, croyante, pratiquante, chemisier fermé jusqu'au premier bouton du col, rien qui dépasse, pas même dans les « mauvaises expressions ». Elle a donc fait preuve d'intégrité et de cohérence avec ses propres valeurs (la vie est une lutte, il faut dire les vérités et les affronter) envers son enfant aînée, en l'informant dès son plus jeune âge de la situation. Elle est née avec une malformation de l'artère pulmonaire. Les médecins l'avait « condamnée à vingt ans ». Elle a vécu au-delà par sa seule force, elle n'aurait pas dû avoir d'enfant. Les médecins ne garantissaient pas qu'elle survive à un orgasme, une grossesse, un accouchement. En l'état de la médecine dans les années soixante. Donc, déjà bien joli qu'elle soit encore vivante et que moi aussi ! Il fallait en profiter tant que ça pouvait durer tout en gardant à l'esprit qu'elle pouvait mourir d'un moment à l'autre. Voilà la situation. Et moi, il valait mieux que je sois au courant, car à ce moment-là je ne serais pas surprise de me retrouver seule avec ma petite sœur et mon papa. C'est pour ça aussi que j'avais intérêt à écouter comment on se débrouille toute seule (s'habiller, manger, ranger sa chambre). Je l'ai eue un peu mauvaise quand elle a réussi à rester vivante jusqu'à faire une deuxième petite sœur. Pour moi c'était ça de plus à m'occuper le jour où elle allait mourir, ce qui pouvait toujours arriver du jour au lendemain, les médecins continuaient à rester incrédules sur ses trois enfants à la vue de son électrocardiogramme. J'allais naître et tu allais partir. Je suis née, tu es restée. Mais je grandissais et tu pouvais mourir demain, tout à l'heure. Je n'ai pas grandi pour que tu restes en vie. J'ai grandi, tu es vivante. J'ai eu si peur de te perdre et d'en perdre la vie, quand je naissais pour jouir du monde et d'exister, j'ai eu si peur que tu meures et d'en mourir pour mes premiers pas posés sur la terre... ...que jamais ne les y pose, et que vivre va avec mourir C'est aujourd'hui une octogénaire vivante – pleine de vivacité, vive d'esprit. J'ai glissé ce poème de fête des mères dans la boîte à lettres à son adresse.
Contribution du : 11/01/2014 20:49
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L'homme est conduit par l'aveugle qui est en lui- J.Claude Izzo Poésie et carnets artistiques : https://papiers-relies.assoconnect.com/ |
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Re : Contraintes contrastes |
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Maître Onirien
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@rosebud : bien vu le cocasse de l'obsédé de sa voiture ! c'est fait en peu de mots, efficace je trouve.
@oscar_van_buren : c'est un peu long pour le temps dont je dispose ce soir mais je reviendrais vous lire (à ce propos, j'ai culpabilisé en postant ma nouvelle qui fait 2300 caractères sans les espaces MAIS 2750 avec, mais avec la vôtre je suis tranquille... le post#1 évoque un maxi de 2500 caractères...j'arrête avec les désagréabletés) @dowvid : je suis toujours admirative de vos posts car vous savez en peu de mots donner un ton, planter un univers, c'est souvent très imagé. @placebo : j'ai compris "grotesque" dans votre exemple et j'ai bien aimé (les dialogues, le "lot de travestis", l'univers quoi) et cette idée de presque coming out totalement inattendu est une belle chute je trouve.
Contribution du : 11/01/2014 21:08
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Re : Contraintes contrastes |
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Maître Onirien
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Bonjour à tous !
Rosebud simple et efficace, ces voisins ont toujours des défauts irritants ^^ MissNode j'ai aimé ce portrait, personnage intéressant. Je n'ai pas trop vu le rapport à la contrainte par contre : le fait qu'elle envoie valser les prévisions des médecins et mène sa vie coute que coute ? * Il semblerait que je me sois mal fait comprendre pour l'histoire sur la plage : elle répondait à la contrainte précédente : nouvel an + où est donc ornicar ! Contrainte de cette semaine : Fond L'hiver et la dépression étendent leur emprise, vous décidez de lutter ! Lumino-thérapie, voyage dans l'hémisphère sud, comment allez-vous vous y prendre ? Forme Aucune indication sur le sexe de votre personnage. * Depuis fort longtemps, Gérard avait remarqué vouvoyer ses amis ou sa compagne pour partager avec eux des éléments de réflexion sérieux. Il ressentait une certaine fierté aristocratique à parler ainsi et à se détacher du commun des mortels. En ce début d'année et de matinée, les rayons du soleil frappaient timidement aux carreaux de leurs fenêtres. Le froid faisait frissonner Gérard malgré le chauffage central et la tasse de thé avalée à petites gorgées. Au fond du liquide caramel, des cristaux de sucre refusaient vaillamment la dissolution et se déposaient en un petit tas à chaque fois que Gérard abandonnait la tasse sur la table. La coupelle clinqua sous la violence du geste et projeta un peu de liquide en direction de sa femme. - Ça ne peut plus durer ! Votre manie m'insupporte ! - Quelle manie mon chou ? - Votre… propension… à ne point user mon prénom mais à m'affubler de sobriquets trouvés Dieu sait où ! - Ne jure pas mon ami. Allons, il n'y a pas de mal à s'échanger des petits noms dans un couple… Je me souviens qu'au lit tu m'en a trouvé un certain nombre. - Oui, mais les vôtres sont particulièrement ridicules ! - Là, là… regarde, ton journal est arrivé, tu vas pouvoir concentrer ta colère sur les pages sportives. Gérard lui lança un regard incrédule. - Dîtes carrément que je suis gâteaux ! - Mais non, tu es… heu… soupe au lait disons, Gégé. Un rien suffit à t'énerver. Prend tes médicaments. - Ne détournez par la conversation, nous devons en finir avec cette habitude irritante ! - Non mais tu commences à me chauffer mon bonhomme ! Gérard se recroquevilla sur place. - Pardon ma douce. - Alors toi tu peux dire du « ma douce » et prendre tes grands airs pour me vouvoyer et moi je dois surveiller chacun de mes mots ? Et la libération de la femme ? - C'est que… - Pas de mais ! Et pendant une semaine, tu t'appelleras « Toutou », c'est compris ? - Oui. - Oui « Maîtresse ». Gérard leva les yeux vers sa tendre et chère. - Oui maîtresse. - Et voilà les pancakes du dimanche pour Toutou. Gérard regarda la vapeur s'élever de son petit-déjeuner, la cuisine bien rangée, la photo de leur fille qui réussissait admirablement dans la vie. Il jeta un œil aux pages sportives : le club qu'il supportait affrontait son éternel rival le soir-même. Tout était en ordre dans son monde. Il autorisa ses muscles à se détendre et s'enfonça confortablement dans la chaise puis commença à napper de confiture ses pancakes. - Bonne appétit maîtresse.
Contribution du : 12/01/2014 14:01
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Re : Contraintes contrastes |
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Expert Onirien
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Pas trop tard j'espère pour la contrainte de la semaine dernière, avant de plancher sur la semaine neuve...De bien sympathiques contributions qui donnent envie de participer.
La peur était en lui comme le foie, les muscles, le cœur. Un organe essentiel avec lequel il devrait faire. Jusqu’au bout. Paul, cuisinier de son état ne pouvait se mettre à table. Depuis qu’il avait lâché le sein de sa mère, il avait la sensation permanente d’un rétrécissement de la gorge. Il avait toujours eu peur de l’étouffement ; tellement peur, qu’avaler un grain de semoule devenait un calvaire. Petit, Paul, voyait venir l’heure des repas avec angoisse. Il était devenu un enfant chétif et délicat, accroché en permanence dans les jupes maternelles. Tous les lundis Paul accompagnait sa mère au potager afin d’y prélever la récolte hebdomadaire pour la soupe. Ensuite, Paul se délectait des vapeurs odorantes du potage, dont il respirait goulûment les exhalaisons - Cet enfant ne se nourrit que par le nez ! Se lamentait la mère. Pour ne pas le laisser mourir de faim, il fallait donc qu’il reste aussi longtemps que possible près des casseroles fumantes. Ainsi, Paul grandit dans les cuisines, où il ne tarda pas à régner en maître. Car s’il ne s’attablait jamais, il éprouvait un plaisir intense à cuisiner pour les autres. De temps à autre, il lui arrivait même de porter à ses lèvres une cuillère de ses préparations, afin d’en tester la saveur. A 12 heures 53, ce jour là, il partit du restaurant rassasié des vapeurs de soupe aux truffes. Un vieil autocar passa devant lui, non sans lui projeter dans les narines un nuage de gaz suffocant. Il ricana : quel dessert aujourd’hui ! Le jour semblait mordre son corps qu’il recroquevilla frileusement dans sa canadienne. Il attendit un taxi, commença à se gratter la gorge, puis essaya de maîtriser un accès de toux qui devint de plus en plus violent. Il n'a jamais compris pourquoi, ce jour là, il avait avalé de travers, ni quelle arête d’azote, d’oxygène ou de gasoil lui était resté en travers du pharynx. Il n’a jamais vraiment compris, pourquoi, ce jour là, il avait craché sa peur, comment cette expectoration inattendue l’avait rendu ogre.
Contribution du : 12/01/2014 15:49
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Car le mot, qu'on le sache, est un être vivant. V Hugo |
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