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Re : Un univers à tous les étages
Onirien Confirmé
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[Étage 57-1]
Salima a dix ans et demi. Elle habite au secteur quatre dans la cité-dortoir de l’étage 57-1. Elle sait déjà ce qu’elle veut faire
quand elle sera grande : exploratrice. Aller d’étage en étage et à chaque fois, en découvrir l’univers.

[Étage 57-2]
Salima a grandi. Elle a dix-neuf ans. Sa famille ayant déménagé il y a quelques années, elle vit actuellement à l’étage 57-2,
dans le dédale d’une autre cité hlm. Elle a eu les meilleurs résultats scolaires que l’on puisse avoir. Elle a préparé son sac avec soin.
Elle est prête à partir.

[Étage 57-3]
Une jeune femme marche sur un chemin de pierre, le long d’une forêt peuplée par d’étranges chimères. Le regard grand ouvert.
Elle s’appelle Salima. Elle explore l’inconnu. En partie pour y trouver quelques réponses aux questions posées par la vie.

[Étage 57-4]
La jeune Yumi regarde, perplexe, cette inconnue qui a l’air d’avoir à peine plus que son âge. Elles sont toutes les deux couvertes de boue.
Elles viennent d’échapper à un monstrueux ver des marécages. La jeune inconnue lui décoche un sourire étincelant. Yumi lui demande qui elle est.
La jeune femme répond : « Salima, exploratrice depuis peu, enchantée… Et toi ? … ».

Contribution du : 18/04/2023 05:50
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Re : Un univers à tous les étages
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L'étage 58, c'est le paradis des sous-genres, sans-nom, sans-couleurs, sans-odeurs, sans-prétentions, sans-idéaux, sans-fautes, sans-le-sou, des pauvres de tout...

À cet étage, où TikTok est interdit, derrière les portes closes coule un sang d'encre qui gargouille dans les tuyauteries en menant un ramdam d'enfer. Un sang passé au crible des imperfections malhonnêtes. Pour que tout le monde retienne la leçon essentielle sur le bout des doigts. Celle qui dit que malgré les apparences, toi plus moi, ça ne fera jamais deux à la fois...

À l'étage n° 58, sous la lumière étoilée des lampions faux-derches, il y a des relents d'air ordinaire. Des faux-airs de fêtes, avec de la musique glauque et macabre qui mène le pas au bal des pendus. Des manèges entiers sont réservés aux indigents, où on leur prêche le faux pour qu'ils oublient le vrai, sous peine qu'on leur fasse avaler leur langue coupée nette au ras des amygdales.

Dans cet étage de malheurs, on y mange des blinis tartinés de tarama avec des baguettes. C'est l'étage goulag dirigé par une dynastie d'amis rouges qui rêvent de mettre à feu l'Occident.


Ndla : « Les personnages de ce [roman] étant réels, toute ressemblance avec des individus imaginaires, serait fortuite. »
Citation de Raymond Queneau (Le Dimanche de la vie)

Contribution du : 23/04/2023 13:02
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« Je veux chanter comme les oiseaux chantent, sans me soucier de qui entend ou de ce qu'ils en pensent » (Rûmî)
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Re : Un univers à tous les étages
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L’étage sous-le-vent, dont jamais on ne sut le niveau, va par monts et par vaux à la fortune du pot.
On le croit à hue quand il est à dia, on le cherche à midi lorsque minuit sonne.
La bise est de mise sur le palier en ces temps troublés de misanthropie doublés d’amour pour son prochain.
Mais la simple brise frise l’indécence. Elle vous souffle en douce un air de sud-ouest où sévit l’Autan.
Autant l’éviter car il se chuchote dans la stratosphère que ce vent rend fous les gens du dessous par hyperventilation de l’échelle de Beaufort et retournement de la dynamique des fluides.
Éole en fut la première victime, privé à jamais de sa chère Tramontane et harcelé par le Foehn pour le restant de ses jours.

Contribution du : 25/04/2023 15:42
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Re : Un univers à tous les étages
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A l'étage 59, le hérisson s'est réveillé. Je l'ai vu musarder le long du mur du balcon, le sol était encore couvert de feuilles mortes et les escargots fuyaient à tire-bave l'épineux prédateur. Il m'a semblé efflanqué et langoureux, peut-être étourdi par la lumière. J'ai tiré les rideaux et je suis restée dans ma tanière. Le hérisson est plus courageux que moi. L'étage 59 est douillet, j'attends le soleil pour tâter l'air extérieur des doigts de pieds.

Contribution du : 25/04/2023 18:52
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Re : Un univers à tous les étages
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L’étage soixante est en toute lettres écrit au fusain des nuages gris.
Barbe poivre et sel et pattes d’oies charmantes sont les attributs de ses occupants.
Accrochez votre parka en rentrant au porte-manteau marqué de vos initiales et mettez-vous à l’aise dans les profonds divans de votre retraite.
Vous êtes au bon niveau pour voir passer les oiseaux migrateurs et rien ne vous empêche de les suivre : vous avez revêtu les ailes à votre disposition dans le hall.
Si vous ne tenez pas à voler, vous pouvez prendre la poudre d’escampette par une porte dérobée, nul ne vous en tiendra rigueur.
Vous êtes également en mesure de dodeliner de la tête précocement ou même d’entrer de plain-pied dans la démence précoce.
Ainsi vous serez heureux d’oublier tous les souvenirs peu flatteurs de votre existence et de ne pas reconnaître les gens qui vous ont offensé.
Bonne villégiature et au plaisir d’un séjour renouvelé.

Contribution du : 26/04/2023 09:30
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Re : Un univers à tous les étages
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L'étage soixante et un est en friction avec les univers allant de septante à nonante. Son aversion particulière pour les univers de la dizaine octante l'on conduit à déposer un avis de scission séance tenante en haut lieu d'incubation pour émission et usage de faux. Il parle de s'emputer progressivement du multivers par tranche de 5.10¹¹ karts par hadéen si la terminologie persiste et que les tendances ne sont pas revues à la baisse.
Cet univers est très inhospitalier, il n'a été perçu que de son l'extrême horizon et n'a jamais accepté de se laisser pénétrer. Il est également opposé à la présence du rayonnement fossile et son intolérance envers la matière noire le maintient dans une instabilité dangereuse. N'essayez pas d'y entrer, il risque d'imploser d'un siècle à l'autre !

Contribution du : 26/04/2023 12:34
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Re : Un univers à tous les étages
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Hey, vous vous souvenez de Salima et Yumi, les deux exploratrices qui se sont rencontrées à l’étage 57-4 au début de cette page ?
Et bien vous savez quoi, elles sont devenues super potes, elles ont visité tous les étages de 0 à 61 et là vous allez les retrouver à cet étage.

En lançant ce jeu d’écriture, j’avais écrit : « Pour le volume du texte, je propose de rester le plus souvent sur des textes courts. Toute règle d’or a aussi son exception. »
On va justement être sur une exception pour l’étage qui va suivre.
Pour ce que j’ai voulu écrire, j’ai eu la sensation que je ne pouvais pas faire moins.
N'hésitez pas me dire si vous trouvez que quand même ça fait un peu trop pour ce forum.

Bonne lecture à vous. Au plaisir de vous retrouver par-delà vos propres lignes, vos propres étages, vos parts de vous dont vous faites des mots…

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[Étage 61 tiret 2 – L’employé]

L’étage 61 tiret 2 est un espace uniquement intérieur dont la superficie était originellement d’au moins 900 000 km² – aux dires d’un certain nombre d’arpenteurs.
L’étage 61-2 est un ensemble de bureaux abandonnés. Ces bureaux sont soit des espaces étroits, des pièces renfermées sur elles-mêmes, soit dans de grandes salles avec des surfaces de travail aménagées en open space. L’éclairage à l’ampoule est jaune tamisé. La plupart des murs sont d’un teint jaunâtre. Des tonnes de documents s’amoncellent partout, où que l’on pose le regard. Des tonnes et des piles, posées sur les bureaux devant les écrans d’ordinateurs tous éteints, posées sur les chaises, éparpillées au sol, des tonnes et des piles, dans toutes les pièces… Des dossiers dans des pochettes, des dossiers défaits, des pochettes vides, des fiches, des feuilles, des liasses, des livres de comptes, des factures d’entreprises, des comptes-rendus de réunions anciennes… et d’autres amas de paperasse… La moindre surface est occupée par une pile imparfaite. Les ordinateurs sont tous des modèles d’anciens pcs utilisés sur Terre dans les années 1990. Usés et poussiéreux, à demi ensevelis sur tous les documents, ils sont tous soit en panne soit inutilisés.

Ces bureaux se répètent à perte de vue… Il n’y a personne. Dans tous ces bureaux, il n’y a personne.

L’étage 61-2 est actuellement en constante expansion. D’autres bureaux sont en permanence générés de façon procédurale par une intelligence et une énergie toutes deux d’origine inconnue. La vitesse d’expansion de l’étage 61-2 pouvant atteindre environ 700 000 km3 par seconde.

Il n’y a personne. Dans tous ces bureaux. Personne sauf… L’employé.
L’employé est un homme d’une trentaine d’années qui déambule depuis un temps indéterminé à l’étage 61-2. Il semble empli d’une certaine fatigue, mêlée à une grande lassitude. Également, il a l’air inquiet. Préoccupé par on ne saurait quoi. Une tâche à effectuer, probablement, un travail à faire, un certificat à remplir, un bulletin à vérifier, un registre à compléter, un échéancier à fournir… Un dossier à traiter.
L’employé est seul en ces lieux. Pour autant il semble ne pas en avoir totalement conscience, étant donné qu’il s’évertue à rester à cet étage, comme s’il avait oublié la possibilité d’un autre part et d’un autre temps.



Salima et Yumi arrivent à l’étage 61-2.
Elles explorent ces lieux délabrés, ces bureaux si vides, si dépeuplés… Elles errent un temps dans ces espaces répétés, entre toutes ces piles, ces imprimantes, ces chaises et ces tables encombrées, dans l’immobile maelstrom de tous ces dossiers cryptiques… Jusqu’à éprouver cette sensation de fatras, de trop-plein autant que de trop-vide.
Et puis elles tombent sur l’employé, toujours déambulant à cet étage, toujours perdu dans les méandres administratifs, plus que jamais pris par ses pensées.
Salima et Yumi tentent d’entrer en communication. « Bonjour. », « Bonsoir. », « Qui êtes-vous ? » Elles fredonnent les phrases d’usages les plus simples. Pas de réponse. L’employé fouille dans une pile de fiches quadrillées de nombres. « Vous êtes là depuis longtemps ? » « Vous… vous allez bien ? » … L’employé finit par répondre vaguement, négligemment, l’air préoccupé par autre chose que sa réponse : « Je travaille ici… ». Il marmonne d’autres phrases comme : « Je dois m’occuper d’un dossier… », « Je dois retrouver un dossier… », « Je suis très occupé, je suis… je… je travaille… je travaille ici… » … Il s’éloigne. Elles n’osent pas le retenir. Elles explorent brièvement d’autres pièces voisines. Alors qu’elles décident de revenir à l’employé, celui-ci semble avoir disparu.

- Depuis combien de temps est-il ici ? …
- Vu l’étage… Depuis une éternité…



- Tu penses qu’on peut l’aider ?
- …



Un moment passe…
Bloc d’instants qui se suivent et se ressemblent…




Elles ont erré un certain temps. Elles n’ont pas retrouvé l’employé. Elles sont maintenant à la recherche d’une sortie, si possible un autre passage que celui par lequel elles sont arrivées. Pour s’en aller ailleurs. Pour accéder à un étage suivant. Pour quitter cette zone laissée à l’abandon.
- Pause. J’ai besoin de m’asseoir.
- Moi aussi.
Elles flanquent un coup de pied à la première chaise venue, renverse les documents entassés, et s’assoient. Puis papotent entre potes, entre autres de leurs explorations passées.
- Tu te souviens de l’étage 31 tiret 9 ?
- Un peu que je m’en souviens.
- Et de l’étage sous-le-vent ?
- Pour un bol d’air, c’était un bol d’air…
- Tu paries sur un escalier ou un ascenseur ?
- Allez, cette fois… un escalier.

La parlotte s’éternise, faite de joie légère, tranquille. D’autres étages sont évoqués. Étage quatre. Etage n°11.1. Étage 27 et 28. Étage 35. Étage N à l'ombre de Râ. Étage haut-les-cœurs. Étage 55-1 l'étage des émotions en vrac. Étage 59 au réveil du hérisson. Émotions et souvenirs. Anecdotes par poignées.



Il se tient debout, comme prostré, à côté de la machine à café depuis longtemps défectueuse. L’employé.
Les entend-t-il parler de tous ces espaces et temps ? Une part de lui est-elle en train d’écouter ?

Un escalier ou un ascenseur ? … Un autre étage ? …

Il semble à la fois si absent et si soucieux. Il semble être là sans y être.
Lassitude et stress qui s’entrechoquent. Torpeur et gène. Et tout à coup…
Cette question… cette pensée… déjà surgie tant de fois auparavant, au passage d’autres passants dans ces bureaux, d’autres passants qui eux aussi parlaient… d’une porte… de… sortie…

Cette question posée subitement comme une évidence, lorsque l’on réalise quelle vie l’on surmène dans ce labyrinthe devenu minotaure.

À quoi bon…

À quoi bon supporter ça ? …



Un autre moment passe…
Bloc d’instants dupliqués et stockés dans un oubli presque total…




- J’ai trouvé un ascenseur… L’appelle Yumi.
- J’arrive… Répond Salima.
L’une rejoint l’autre dans la salle D-409. Yumi vient d’appeler l’ascenseur. Quelque part dans le Temps et l’Espace, la matière appelle la matière, les infinités s’imbriquent ou s’annulent entre elles. L’ascenseur vient d’atteindre l’étage 61-2. Les voilà dedans.
Vingt secondes avant fermeture des portes.

L’employé entre dans la salle D-409.
Il marche résolument, bien plus qu’auparavant. Il se dirige droit face à l’ascenseur. Là il s’arrête. Dévisage une dernière fois tous ces dossiers aux fiches manquantes, tous ces dossiers aux fiches manquées, tous ces dossiers désossés de leurs fichues fiches. Il inspire et expire un grand coup. Il balaye toute la zone d’un dernier regard… et rejoint Salima et Yumi dans l’ascenseur.

Les portes se ferment.
L’ascenseur se met en mouvement.

- Je démissionne…


Contribution du : 26/04/2023 21:14
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Re : Un univers à tous les étages
Chevalier d'Oniris
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À l'étage des Statues Auréolées, l'air de sainteté est devenu rare, pollué par les fumées d'un encens de pacotille qui se consume à longueur de journée dans les foyers en vase clos, et celles des écolos de troisième zone descendus en masse de leurs arbres pour sauver la planète – pensent-ils avec arrogance - en faisant brûler des pneus sur l'asphalte des routes départementales, tout en écumant un stock phénoménal de dosettes du café What Else de la rue Antonin Mercié.

Entre les statues de pierre, les statues de bronze, les statues de marbre, et les statues donneuses de leçons, sans oublier la petite statue Marchande d'Allumettes et l'illustre statue au Masque de Fer, règne une ambiance à couper l'inspiration. Pas la folle ambiance qui faisait jadis danser la tarentelle à la terre entière. Non. Mais une ambiance pesante, où l'ennui, toujours roi, soupire devant son propre reflet.

Il arrive parfois que d'étranges olibrius fassent tintinnabuler un vocabulaire pour le moins aussi excentrique qu'eux-mêmes, sans toutefois emballer les foules. Les points d'interrogation et d'exclamation ont beau se multiplier comme autant de petits pains et de poissons, jadis, sur les bords du lac de Tibériade, aucune réjouissance satisfaisante n'émane de ce semblant d'eucharistie.

Faudra-t-il aller jusqu'aux noces de Canard pour que l'eau de monsieur Jourdain se transforme enfin en Châteauneuf-du-Pape ?

Certains disciples grognent, n'y croyant plus. D'autres, à genoux, même ceux perclus de rhumatismes, venus de tous les horizons, prient Sa Sainte-Insanité Veau-Doux, pour qu'il exauce un jour leurs prières, et chasse pour de bon les funestes fumées, dignes de l'Eyjafjallajökull, vers des rivages vandales mieux appropriés, quitte pour cela, à remettre en service l'épave du dernier drakkar agonisant sur les flancs du Walhalla.

L'étage suivant nous contera peut-être les futures péripéties de cet étage disgracié oublié des dieux. Qui sait, peut-être même en compagnie de Salima et Yumi, ou encore des barbes poivre et sel et pattes d’oies charmantes prenant leur envol sous l'Autan...



(en attendant, je te remercie, Tom, toi le créateur de ce fil où ma plume et mon imagination en délire se délectent à qui mieux mieux dans cet exercice d'écriture qui redonnerait la foi à n'importe quel désespéré en mal de muses... )

Contribution du : 27/04/2023 13:27
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Re : Un univers à tous les étages
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A l'étage X, je ne souvient plus à quel étage je suis! A force de monter si haut, j'ai perdu le compte.
En attendant, je profite de la vue et du calme qui s'y trouve. De si haut, seul l'aigle royal vol si près du soleil. En suis-je un?
A cet étage, les dieux ont laissés une cape pour quiconque voudrait voler comme ICARE. La beauté de la tentation.
Entre le cœur et la tête, le débat est dangereux. Je redescend trouvé le numéro de mon étage afin de ne pas me perdre dans ma quête de trouver un Univers à chaque étage.

Contribution du : 27/04/2023 17:47
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Re : Un univers à tous les étages
Maître Onirien
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C’est un étage clair accroché à l’ascenseur
on y vient à treize
on n’en descend pas
ceux qui montent là
ont pris la falaise.

Peuplé d’imaginaire fantaisiste et de chaleur
peuplé de verrières
et vide de tout
il sera derrière
à tordre le cou.

Contribution du : 29/04/2023 18:25
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