@ Tizef : Ô l'ogresse ! Une cougar ? @ Mona : Dis-donc, tu en veux à ce Don Juan défraîchi ? Bien fait pour lui ! :) @ Alex : Ils veulent la garder pour eux leur fifille, entre papa§maman. ça part d'un bon sentiment vu qu'ils trouvent le mariage pas folichon. Pauvre maman soit dit en passant. @ Méléagre : Ce sont toujours de petits opéras que tu mets en scène, celui-là est grandiose avec la voûte céleste pour décor. Bravo pour la "... stellagénèse immense et spontanée" ! Mais la vraie étoile de cet astronome, c'est sa femme !


Hors de propos : Saviez-vous que Léda s'était transformée en oie pour échapper à Zeus ? Que pouvait-elle, poursuivie par un cygne que, par jalousie, j'ai abâtardi ? Permettez-moi de préparer ainsi le terrain aux amours zoophiles...

Et voici le bébé :



L’embarquement pour Cythère


Léda songe à l’époux Gus Tyndare enflammant
Ses tétons de bougresse où la pogne se lasse,
Se détourne, pudique, et honteuse, délace
La caresse du jars qui s’en croit diamant.

Lui lutine, butine or vrombit gentiment,
Et siffleur, son va-tout détonne : ’’ Impair et passe ! ’’
Aux oracles graissés ne laisse aucun espace…
Le chant d’amour trompette en lieu de sentiment.

La toquade au squatteur ne dépend pas des années :
Assauts cavaliers, sucettes spontanées,
Le dieu roi se complaît dans l’oubli du Surmoi

Des caresses du foie, l’oie grasse ne s’étonne,
Ouvre son blanc manteau, décuple son émoi.
Zeus l’entartre où l’amour jamais n’est monotone.

J'éprouve une inexplicable envie de foie gras. Faut-il y voir un cygne signe ?

J'ai bien ri, Brabant, devant ces assauts ca-va-liers (sans diérèse) ; dommage pour le foie de l'oie aux e non élidés, mais emportés par la gourmandise... on n'y voit que du feu ! Tu enlèves "pas" devant "des années" et ton vers s'équilibre. C'est à peu près tout pour les "fôtes", toutes mes excuses, c'était... savoureux !

Et voici (sans titre) le poème de Stéphane Mallarmé (un peu nébuleux...)

Dame sans trop d'ardeur à la fois enflammant
La rose qui cruelle ou déchirée et lasse
Même du blanc habit de pourpre le délace
Pour ouïr dans sa chair pleurer le diamant

Oui sans ces crises de rosée et gentiment
Ni brise quoique, avec, le ciel orageux passe
Jalouse d'apporter je ne sais quel espace
Au simple jour le jour très vrai du sentiment

Ne te semble-t-il pas, Mary, que chaque année
Dont sur ton front renaît la grâce spontanée
Suffise selon quelque apparence et pour moi

Comme un éventail frais dans la chambre s'étonne
À raviver du peu qu'il faut ici d'émoi
Toute notre native amitié monotone.

Merci Mona pour guider ma plume émue, je fais de grands progrès grâce à toi. :)

Je corrige et l'as l'as fait en partie pour moi :

' La toquade au coucou ne dépend des années' 12
'Bras-le-corps cavaliers' 6
'Aux promesses de foi grasse oie ne s'étonne' 12


Avec du cidre et des galettes de blé noir c'est bien un cy... oups !... un signe, Tizef ! :) On va se régaler !

C'est presque bien brabant, sauf pour ton oie qui a encore un e non élidé : quelle oie, quand même ! (et je ne vois pas trop le moyen de t'en sortir avec ce voltile... mais je te fais confiance !)

Je suis heureuse de pouvoir t'aider un peu, dans la limite de mes faibles moyens, mais il y a beaucoup de puristes chez Oniris, bien que l'on puisse constater que les plus grands l'étaient beaucoup moins...

ce volatile, bien sûr ! pfftt !

Bien vu brabant mais je ne te savais pas Cythère à terre !
Ouais, bon, fin de journée et j'ai épuisé tout mon arsenal de "drôleries" !
Je vous cherche quelques rimes mais faudra p'têt ben attendre demain matin, à moins que...
Patience gaillarde et gaillards !

En effet Mona. Cet exercice nous incite à explorer les oeuvres des grands poètes et force est de constater que les sonnets classiques de chez classique (au sens oniro-sorgelien du terme) ne sont pas les plus nombreux.

Ici je respecte la règle du jeu, mais lorsque je compose pour mon seul plaisir, je préfère les sonnets irréguliers et n'hésite pas si besoin est à faire rimer un singulier avec un pluriel et à élider les e de oie, foie, joue...
suivant en cela l'exemple de nombreux pros.