Inextricable silence avide et opaque
Tu atteins lentement l'amer des os iliaques
On vacille et titube en cherchant le pourquoi
De ces jeux assassins aux allures de voix

Ici, depuis cent ans les arbres se parlent entre eux
pour décider quoi faire
de cette pierre placée
au centre de la clairière.

Et l'on dit que l'amour à offrir en partage
N'a plus dans ses atours qu'un infime mirage
Une mouette, un cirus, un pardon, une prose
Et tout vit dans l'instant aussi vrai qu'une osmose

un cirrus !!!

Je me souviens de cette cantatrice
Qui avait connu plus de saucisses
Que toutes les grilles de barbecue
Bien qu’elle ait un fort gros cul

Le toutou volubile en plein salon de thé
Mordille les mémés, les pépés en goguette,
Désireux de passer leurs heures sans bavette
Et non de supporter un jeunot exalté.

Jamais il n'a connu les troubles de l'amer
Jamais il n'a plongé dans les jardins d'hiver
Il sait se protéger au risque de pâlir
Sa vie a pris le pli d'une étoffe de cire.

Coécrit avec Noir Arôme


Un grillon chante dans le métro
mais il voudrait simplement être à l’air libre
C’est le jour de son anniversaire
les passants sont des ombres

Des hordes de zombies défilent en silence
Dans les rues de Paris, montrent leur purulence
A des mieux lotis qu'eux qui dans leur bulletin
Défendent les bienfaits de la messe en latin.

Après avoir bu pas mal de 8.6
Sur la plage de Saint-Gildas-de-Rhuys
Je commence à lui caresser les cuisses
Elle élude en parlant de bénéfices