Pépito dit La pépite!

Coucou Plumette, t'as vu, j'ai bien tout respecté les consignes comme il faut. ^^

La limitation me paraît une bonne idée, d'autant plus que si l'on a des textes plus longs, on peut supprimer certaines phrases et on s'aperçoit quelquefois que certaines phrases ne sont pas forcément essentielles, ni même pertinentes. Ça apprend à concentrer les effets.

Oui, Ferrandeix.



Contente de vous lire aussi, Pepito. Eh oui, la carrière du savant...



Je ne suis pas très inspirée... mais j'essaierai d'écrire aussi sur ce thème !

Bon, je reviens avec un essai...

Sur le thème de la semaine : SAVANT

- « A quoi bon parler avec toi puisque tu anticipes sur tout ce que je vais te dire, comme si tu savais déjà. Sache que non seulement je trouve ça usant, mais qu’en plus tu te trompes toujours. Enfin qui es-tu pour prétendre savoir ce que les autres pensent. Tu n’es pas dans nos têtes, et heureusement… finit par dire Joseph, excédé. »
- « De quoi parles-tu ? s’étonna Léo. »
- « Je n’ai pas dit ça. Décidément, on ne se comprendra jamais. »
Joseph prit son dossier sous le bras et quitta le bureau de son collègue. Les deux chercheurs n’avaient peut-être rien à se dire. Pourtant, Joseph sentait son besoin de collaborer avec lui pour avancer et par habitude. En regagnant son laboratoire, il contourna délibérément l’espace dédié à la transmission, côté ouest, pour éviter de se retrouver face à ses obligations de constats immédiats à renvoyer par mails. Il s’installa, côté sud, au niveau des télescopes tournés vers Saturne.
- Joseph ? A quoi penses-tu ? lui demanda Léo, de retour vers lui.
- Léo ? Regarde… On dirait qu’il y a un problème sur Saturne.
Léo s’approcha du télescope et montra son étonnement pour lui demander ce qu’il avait vu.
- Je crois que j’ai la clé de ses satellites.

979 caractères, espaces non compris

Bonjour Lulu,
Oui, la carrière du savant de Marseille semble toujours en pente glissante.

J'ai lu votre nouvelle et je dois avouer qu'il me manque une clé. La chute m'a échappée. ^^

Pas grave Pepito... Je ne suis pas du tout experte en nouvelles... J'esssaie...

En fait, ce n'était pas une chute à proprement parler. Juste un mot de la fin, si je puis dire. Si les deux chercheurs savants ne savaient s'entendre dans leur travail, ils se rejoignaient sur l'objet de leur passion commune avec une attention que j'ai voulu marquer par un certain calme retrouvé au coeur de la dernière phrase.

Voilà, vous savez tout...

J'ai été très longtemps membre actif des Éditions Sol'Air (aujourd'hui disparues). Ces éditions étaient spécialisées dans les concours de nouvelle et texte court. Ce dernier genre, d'après les principes énoncés par l'édition, ne devait pas, contrairement à la nouvelle, comporter de "chute". Ce n'est pas un dogme universel, je ne l'ai nulle part trouvé ailleurs, néanmoins cette distinction permettrait à chaque genre de trouver sa spécificité.

Pour ma part, j'ai un peu de mal à concevoir un nouvelle, surtout courte, sans chute. Il est vrai que quand on est sur du très court, on passe à la limite de la blague.
Mais n'est on pas là pour sourire un peu ? ^^

Ça pourrait représenter une description, donc, pas un récit discursif. La description, c'est devenu tellement rare en littérature aujourd'hui. Ce serait un moyen de la réhabiliter. Cela dit, chacun y met ce qu'il veut.