Ils m'ont couvert d'injures, ont nié ma détresse,
Ils m'avaient en horreur, mes journées étalées
(ô temps mon ennemi) s'assemblaient en années.
Et puis elle est venue : un patchwork de tendresse.

Un jour quelqu’un
m’a rendu à la vie –
m’a emprunté dans le vide –
m’a redonné la possibilité d’être moi.

La nuit est scélérate et je songe souvent
Que l'âme est éphémère et la vie dérisoire
Et que rien ne résiste à la course du vent.
Dérivant vers l'oubli, le rêve est illusoire.

Info

L’ambassadeur de Chine en des mots étourdis
A dépeint la Russie avec d’autres frontières
Sans voir que, pour Pékin, ses critères choisis
L’obligent à revoir son passé millénaire.

Cent jours pour oublier
Le soir de l'arrogance.
Les sans jours publiés
Présument l'échéance.

Info

Le badge de Twitter à dix euros par mois,
Soumis au bon vouloir de son chef d’entreprise,
Boycotté, dénoncé, boudé tout à la fois,
N’a pour unique effet que d’aggraver la crise.

Potiron-minet:soupe ou café ?
Crêpe dorée, sucre en févier.
Merguez en juillet : autodafé.
Tourne manège au calendrier

L’onde de choc se propage au large du ricochet,
répondent les ronds dans l’eau qu’il est fou d’être liquide.
Le mot trace sur la plage un son du crin de l’archet
que le vent sur les rouleaux frotte en insolent suicide.

( je me suis régalé de vos contributions durant ma semaine d'absence ! )

Un galet blanc et rond que la main d'un enfant
A lancé dans les flots soudain me bouleverse,
Qui s'enfonce en roulant dans le flux triomphant,
Comme un cœur qui se noie et que la vague berce.

C'est un peu la douleur, un solstice ténu,
Une aube de tristesse à ses yeux dévolue
Il faudrait presque rien pour revivre un espoir
Ses humeurs sont un piège où soudain il fait noir.