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4 Utilisateur(s) anonymes
Re : Exercices de style à la Raymond Queneau |
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Exercice N°2 #121
Tel épris, est pris... Henry, à la bijouterie du Bon Coin, a acheté une montre pacotille pour sa régulière et un collier en toc pour sa maîtresse. Elles jouent le jeu et se présentent chacune à leur tour pour lui souhaiter bon voyage. Lui, sur le marchepied de sa première classe, claque la bise et donne la montre à June qui repart aussitôt. Arrive Anaïs, la maîtresse. Après avoir fourragé de façon honteuse dans son corsage au vu et au su de tout le monde, il lui offre le collier bien mérité pour de telles faveurs. Anaïs et June s’aiment d’amour. Le vrai, le tendre, le passionné amour. Henry est le mari de l’une et l’amant de l’autre et ne se doute de rien. Ce matin elles vont lui dire adieu sur le quai de la gare.
Contribution du : 13/09/2017 10:51
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Re : Exercices de style à la Raymond Queneau |
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Ludi, tu es mon maître.
Tu me laisseras faire l'âne et porter tes affaires de camping dans les gorges du Verdon ? Pour m'appeler Sancho, il y aura un supplément de 15 €/j. Ou 15 % sur tous les romans de gare que tu vendras. Ah bah, ça tombe bien, Cat a du fourrage pour moi. #121 Style hersen Au relais notre ami recherchant des bijoux Approche une donzelle qui a le rose aux joues. La vendeuse sous main travaille chaque jour A faire réussir les mystères d'amour : Pour la femme légale une pâle tocante, Un joyau riche et rare pour une jeune amante. Son épouse abandonne le Mercure Galant Pour venir l'embrasser dans son fiacre montant. Mais quel est ce présent que le sort me présente ? L'émail en est fort beau, la gravure charmante. Mon amie laissez donc, et souffrez que je parte Le courroux du cocher me vaudrait une tarte. La maîtresse s'approche, en toute discrétion. Pour prouver à l'enfant sa grande inclination Il lui tend le bijou et, plus inattendu, La serre contre lui par une main au cul. Les deux femmes à la fin se retrouvent et se lèchent Dans un pareil élan et la même calèche.
Contribution du : 13/09/2017 11:13
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Re : Exercices de style à la Raymond Queneau |
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Expert Onirien
Inscrit:
12/06/2014 08:51 De Pyrénées-Atlantiques
Groupe :
Évaluateurs Auteurs Membres Oniris Primé concours Groupe de Lecture Post(s):
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Bravo, encore une fois Dupark (ça m'énerve tant de facilité)
Bravo à toi aussi Cat. Au fait, ton avatar là, ta photo, t'as un pied au paradis ? Un ange t'a transformé en fée ? Une fée t'a transformé en ange ? En tout cas pas besoin de lampe de chevet pour lire au lit je suppose. Arielle très bonne idée ce retournement. Ludi, je viens de poubelliser mon énième scénario (n=1). Je trouve plus dur d'écrire un petit scénar. de 6 lignes qu'un sonnet. Sûrement parce que je n'ai pas l'habitude d'écrire et ne suis pas un vrai poète.
Contribution du : 13/09/2017 11:35
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Re : Exercices de style à la Raymond Queneau |
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Salut tous,
Lire Arielle et Michel en mode prose, c’est un plaisir renouvelé et rare (cherchez le sophisme). Cat, Ô toi avatar de ma lumière, tel épris je veux t’entendre ! Dupark, encore un nouveau talent de poète, ça devient pénible ! Oui, les gorges du Verdon pour un long week-end. Ma femme veut me rappeler sa jeunesse à elle, le lac de Sainte-Croix, tout ça. Je ne sais pas si je ne vais pas devoir la porter (je parle de la croix, pas d’elle). Oui, quand je pense à ce qui m’attend, je préférerais mille fois que tu fasses l’âne à côté de moi. Promis, si je me perds, je vous appelle, toi ou Michel. Il paraît qu’un cri dans le fond des gorges s’entend de loin. Michel : « Ludi, je viens de poubelliser mon énième scénario (n=1). Je trouve plus dur d'écrire un petit scénar. de 6 lignes qu'un sonnet. Sûrement parce que je n'ai pas l'habitude d'écrire et ne suis pas un vrai poète. » Je me demande si vous me prenez pas tous pour un jambon Bon, j’arrête de vous prendre la tête à vous demander des scénarios. C’est avec reconnaissance que je les accepterai, sinon je me débrouillerai, avec toute votre indulgence pour les fluctuations d’intérêt, comme disent les banquiers pingres. Bon, les autres, j’ai déjà dû vous cirer les pompes… Ludi En mode repérage de restos Verdonnais
Contribution du : 13/09/2017 12:21
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Re : Exercices de style à la Raymond Queneau |
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Bravo à tous,
Au néo poète, Dupark , qui a bien gagné son foin, et aux néo nouvellistes Arielle et Michel aux talents confirmés. Cat, trois fois pour tout ce que vous avez dit plus haut... Exercice n° 2 - # 121 Interloquée Brigitte, tu devineras pas ce que je viens de voir ! S’écrie toute émoustillée, Jennifer, la petite vendeuse de la bijouterie de la gare du Nord à sa collègue. Ce matin, un pauvre type, ni beau ni riche, m’a acheté la montre Swatch premier prix et en même temps le collier en or qu’on garde pour les grandes occasions. Tu me crois si tu veux, je l’ai revu en allant chercher Gégé sur le quai de la gare. Avant de monter en première classe, il a donné la montre à une bonne femme, genre sa régulière. Elle avait à peine tourné le dos, qu’une autre femme, plus jeune, plus élégante, s’est pointée. A elle, il a donné le collier. Fallait au moins ça, vu comment elle s’est laissé peloter éhontément les miches. Puis elle aussi est parti en courant. Y’a quand même un truc qui me chiffonne. En accompagnant Gégé prendre son taxi, à la station j’ai vu les deux femmes s’embrasser à pleine bouche en rigolant comme des petites folles avant de monter dans le même taxi.
Contribution du : 13/09/2017 13:52
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Re : Exercices de style à la Raymond Queneau |
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Exercice N°2
INCREDULE - On se prend un pot à la brasserie ? Le trajet a été long depuis Grenoble. Alors, cette histoire que tu voulais absolument me raconter ? - J’étais ici même, gare de Lyon. A la bijouterie j’ai indiqué mon choix à la vendeuse : une montre pour Josiane et une parure pour Carine. Tu sais, Carine… ? - Oui, je sais. - Tu n’as pas parlé d’elle à Josiane, au moins ? - Bien sûr que non. - T’es certain, parce que… ? - Puisque je te le dis. - Bon, on verra… La vendeuse m’a proposé des articles plus haut de gamme. J’ai accepté uniquement pour le collier parce que Josiane est moins difficile que Carine. Ce que j’ai trouvé curieux, c’est que la seconde parure présentait avec la première des ressemblances insolites. Je suis certain de m’être fait rouler. Elles étaient identiques, je le parierais. - Qu’est-ce que tu vas encore imaginer ? - Imaginer ?! Attends !... Je donne la montre à Josiane qui me salue avant le départ de son train pour Grenoble. Ensuite, j’offre la parure à Carine et qu’est-ce qu’elle me fait, Carine ? Elle s’enfuit, mon vieux. - Hum… Plutôt étrange, ton histoire. - Etrange ?! Attends !… En sortant de la gare, je vois deux femmes qui s’engouffrent dans un taxi. J’ai eu le temps de les voir s’embrasser. C’était Josiane et Carine, j’en suis certain. - Dis-moi, est-ce que tu as déjà évoqué la paranoïa avec ton psy comme je te l’avais recommandé ? - Fous-moi la paix avec ça et dis-moi plutôt d’où vient la montre que tu portes au poignet ! Et puis, d'abord, qu'est-ce que tu foutais à Grenoble ? Ludi, Moi aussi, il y a de nombreuses années, j'étais allé dans les gorges du Verdon avec ma femme. Je lui avais fait découvrir une bière locale, si bonne qu'elle avait bien voulu en boire cinq bouteilles. On ne l'a plus jamais retrouvée. Je te raconte ça parce qu'on avait loué une chambre dans un chouette hôtel et que je sais que tu cherches en ce moment des hôtels dans le coin. J'ai retrouvé une photo, au cas où ça t'intéresserait.
Contribution du : 13/09/2017 14:17
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Re : Exercices de style à la Raymond Queneau |
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Magnifique, Stony, tu me sauves la vie. Quel panorama ! J'ai gardé la photo de la bouteille !
Bon ben sinon, je t'attendais ici, comme d'hab. Je me suis bien comme d'hab. Me fais jamais le coup de t'absenter pour de bon. Cat, t'es vachement hard, finalement !! T'essaies de nous enfumer, avec ton avatar ?
Contribution du : 13/09/2017 14:36
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Re : Exercices de style à la Raymond Queneau |
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Citation :
Tout ça à cause d'une malheureuse phrase de fiction ? Because j'ai l'ambition d'arriver un jour à la cheville d'Anaïs Nin et que je m'y prends comme une godasse ? Pff... Si c'est l'avatar qui dérange, je peux le retirer tout de suite ?
Contribution du : 13/09/2017 14:41
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Re : Exercices de style à la Raymond Queneau |
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Non, Cat, surtout ne change rien, t'es belle comme un arc-en-ciel en plein soleil.
Contribution du : 13/09/2017 14:46
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Re : Exercices de style à la Raymond Queneau |
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Organiris
Inscrit:
03/05/2015 18:24 De Algarve
Groupe :
Évaluateurs Auteurs Responsables Edition C.A. ASBL Onirateurs Onimodérateurs Équipe de publication Organiris Correcteurs Primé concours Comité Editorial Groupe de Lecture Membres Oniris Post(s):
37310
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S.E.L (système d'échange local)
Il entre dans la bijouterie avec son cabas. Il sort une demi-douzaine d'assiettes (un peu ébréchées) et demande ce qu'il pourrait avoir contre ce lot. Une montre en plastique, répond la vendeuse. Ok, ça roule !Ensuite, il sort, emballée dans un fin papier, une statuette de la vierge Marie. La vendeuse fait la grimace. Mais, dit-il, c'est la statuette que ma défunte mère avait sur sa table de nuit, ça lui donne une valeur. C'est vrai reconnaît la vendeuse, qui alors lui donne un bracelet en or. Mais il dit que non, vraiment, ce n'est pas assez : cette statuette fut bénie à Lourdes l'année même de sa propre conception à lui, il faut y voir de l'amour. Alors la vendeuse va jusqu'à un collier, après tout, la statuette peut-être lui portera chance dans sa vie amoureuse désertique ; Le gars va sur le quai. Il propose des légumes du jardin contre un billet, que le contrôleur s'empresse d'accepter. Puis arrive une femme, qui l'embrasse sur la joue. Mais, dit-il, je ne vous connaîs pas. Non, dit-elle, mais votre femme m'a échangé son mari contre une collection de joysticks. Ah, je ne savais pas, dit le mari. Je trouve qu'elle dépense beaucoup, mais enfin bon. Donc, rebise et montre en plastique. Puis arrive la vamp, et là, gros truc lourd devant tout le monde puis échange comptant : le collier contre la main au cul ( encore hier, moi-même j'ignorais le prix. N de l'A) l'épouse nouvelle acquéreuse et la vamp s'en vont, échangeant des bisous partout partout. Nous attirons l'attention des personnes peu habituées au S.E.L sur cet échange. Nous avons là un véritable cas d'école, c'est un échange parfait sur toute la ligne, tout le monde trouve ce dont il a besoin et pas une seule fois il n'est question d'argent. Tout est possible, donc, ne baissons pas les bras. Chantal, membre de l'association.
Contribution du : 13/09/2017 15:08
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