Merci, Tizef, de vos appréciations flatteuses.

J’espère ne pas apparaître à tous comme un casse-pieds. J’essaie simplement d’exprimer mon opinion et de suggérer des améliorations dans le fonctionnement du site Oniris. En particulier au sujet des textes refusés, et apparemment perdus à jamais sur le site. Il faut défendre les oubliés, et leur permettre de revenir à la vie. Oniris n’est pas immuable, si j’ai bien compris, et chacun peut apporter sa pierre à la construction d’un meilleur outil.

D’autre part, je ne donne pas (plus ?) d’ordres à quiconque (GL, CE ou autres), et en ce qui concerne le bénévolat, en plus de celui exercé dans le GL, je fais plus que ma part dans diverses œuvres sociales, je sais donc ce que cela représente pour ceux qui s’y investissent.

Ceci dit, une petite observation supplémentaire : je vois que la poésie représente une part importante dans le fonctionnement d’Oniris. Je confesse n’être pas du tout spécialiste de la chose. J’ai fait une tentative dans ce site (un pastiche du grand Victor Hugo), qui a été refusé en publication. Pas de mal à cela, ce texte était peut-être « nul » comme certains l’ont exprimé dans ce forum. J’ai reçu deux commentaires explicatifs, dont je n’ai pas saisi un traitre mot, parlant de règles, d’élision, de hiatus… Dictionnaire s’il vous plait ! Moi qui pensais que la poésie était le genre littéraire le plus libre, voyez combien grande est mon ignorance.
Il y a longtemps, un ami anglais que j’interrogeais à propos de la poésie de Keats, lui demandant s’il y avait des règles dans la poésie anglaise, m’a répondu : « s’il y avait des règles, ce ne serait plus de la poésie ». J’ai toujours conservé cette idée en tête depuis lors.

Bonne journée à tous
Fergas

@Fergas

Pourquoi ne pas mettre vos idées en pratique en créant votre propre Site littéraire ?

Vous en avez certainement les capacités techniques.

Fergas,
il ne faut surtout pas restreinte la poésie à un certain nombre de contraintes. Cela dit, il est vrai qu'une poésie travaillée, surtout en "Classique", comme chez Victor Hugo, puisque vous l'évoquez, respecte un certain nombre de règles, notamment l'alexandrin qui est considéré par les Anciens comme le vers par excellence.
La poésie contemporaine s'est toutefois libérée de nombre de règles, comme les rimes, par exemple. Elle évolue avec le temps et avec les goûts. Le classique demeure toutefois classique avec ses règles. Sans elles, il n'existe plus.
Le jargon propre à la poésie parle avant tout à des initiés, il est vrai, mais cela ne doit pas vous rebuter à écrire de la poésie. Vous pouvez toujours essayer quelque chose de plus contemporain, voire en vers libres (seul le rythme du vers compte ; on s'affranchit là de toutes règles propres au classique).

Merci Lulu pour votre réponse,

Je ferai peut-être encore des tentatives poétiques de temps à autre. J'essaierai cette fois ne pas me tromper dans le choix de la classification sur Oniris.
Mais je suis définitivement plus à l'aise en tant que nouvelliste.

Dans un poème, je n'écoute le plus souvent que la "musique" des vers. Comme dans la chanson, où généralement seule la musique (mélodie, orchestration, timbre de la voix...) me parle, et je prête très peu d'attention aux paroles.

Je promets de faire mieux la prochaine fois.

Fergas

Pourquoi réinventer la roue à chaque fois?
Le site Oniris me semble très attractif, et techniquement très au point.
Donc inutile de créer un autre outil, puisqu'on en tient un bon.

Je me contente de suggérer une amélioration possible, en créant un accès aux textes refusés et à leurs commentaires. Ceci aurait un intérêt pédagogique certain pour tous les auteurs, qui apprendraient ainsi des problèmes relevés sur d'autres textes que les leurs.

Maintenant, si cette suggestion déplait, et qu'on me le dit franchement, je cesserai là mon verbiage à ce sujet.

Fergas

PS: et il fait toujours aussi beau dans notre Midi.

Sinon je suis d'accord avec fergas, peut-être ppparce que jz vais y passer aussi à la trappe.

@Fergas
Ta suggestion me déplaît.

Ce qui fait l'originalité et le rayonnement d'Oniris et qui lui confère un label de qualité c'est justement la sélection des textes. Qui n'est d'ailleurs pas si cruelle que ça.

Décider de tout publier en ferait un JePoème bis et inciterait sans doute les plus belles plumes à se faire la malle.
Créer une section spéciale pour les « refusés » (70% des textes quand même) engendrerait un climat détestable.

Je le pense aussi. Il y a d'autres sites où la parution est aisée. Rien n'empêche ensuite de transmettre le lien de cette parution en MP à un auteur et/ou lecteur d'Oniris pour avis, s'il y consent.

OK, je prends note de vos arguments.

Je persiste pourtant à dire que l’on apprend plus par les erreurs, les siennes propres et celles des autres, que par les succès. C’est le principe du « trial and error » anglo-saxon. Il est dommage de se priver de la mine que doit constituer l’ensemble des commentaires sur les refus de textes. La réputation d’Oniris n’aurait pas à en pâtir, bien au contraire, si le procédé de sélection était ainsi exposé.

Mais comme promis, je m’en tiens là. Nul doute que nous trouverons bien un autre sujet pour disputer.

Amitiés à tous

Fergas

@ Tizef

70% des textes refusés ? Je suis quand-même étonné qu'on puisse penser que 70% des publications manquent à ce point de qualité pour correspondre aux exigences d'Oniris ?