"moi... qui dit" est tout à fait pardonnable, je ne l'avais même pas remarqué, obnubilée que j'étais par la pléthore de jeux de mots et les acrobaties d'écriture...Oniris est riche en surprises de toutes sortes, on ne s'ennuie jamais !

Super, tout ça ... !



Je propose dix nouveaux mots :

DIRE EXALTATION FUMEE SEMBLABLE AUTHENTIQUE REGARDER HABITUEL CHEMISE SENSIBILITE ODEUR

Allez, on essaie...

DIRE EXALTATION FUMEE SEMBLABLE AUTHENTIQUE REGARDER HABITUEL CHEMISE SENSIBILITE ODEUR

Faut-il dire l’exaltation où je suis

Les mots ne sauraient suffire à creuser
L’authentique sympathie de l’onde
Discrète et douée de rêve reflété

Dans le semblable oubli du vent
Le Sirocco a soufflé la fumée du sable
Au point de notre sensibilité

Y avait-il une odeur de désert ou d’oasis
Cette prégnance d’une mer disparue
Ou fallait-il regarder entre les crêtes le silence

J’ai choisi le calme de la terre
A la légèreté d’une chemise de coton d’été
Et dans mon habit vert habituel

J’ai tressauté

...

Oh ben, mince alors, je ne savais plus comment écrie le nom du Sirocco... J'avais tendance à mettre deux R et un C...

Vous l'avez vu passer ? Chez moi, c'était tout orange aujourd'hui...

Bravo Lulu, belle inspiration.





Dire l'authentique exaltation semblable à une douce fumée de sensibilité ; regarder l'odeur d'une chemise avec son air habituel.

Merci de vos encouragements, Pouet.

Dites, c'est un peu concis ce que vous nous écrivez... Vous ne voulez pas essayer d'écrire un poème ou une micro-nouvelle ?

Au plaisir de vous lire !

Salut Lulu, je suis surtout intervenu pour signaler mon adhésion à votre poème que j'ai trouvé fort réussi.

Je ne suis malheureusement pas toujours le roi de l'écriture avec contraintes et n'ai pas forcément voulu faire mon sire concis, juste placer un petit bout de participation, par correction.

Mais allons, si à l'occasion l'inspiration me transperce de son glaive d'or serti de célestes joyaux, je passerai par ici.

DIRE EXALTATION FUMEE SEMBLABLE AUTHENTIQUE REGARDER HABITUEL CHEMISE SENSIBILITE ODEUR


Exaltation

Semblable au moissonneur entrouvrant sa chemise,
Authentique ouvrier des chaleurs de l’été,
Je sens l’odeur du blé qui flotte dans la brise,
Et vient toucher à vif ma sensibilité.

Avant que le tableau ne s’envole en fumée,
Me chaut de regarder ce cadre naturel,
Afin de vous le dire en une ode rimée,
Dans ce jeu des dix mots qui m’est habituel.

DIRE-EXALTATION-FUMEE-SEMBLABLE-AUTHENTIQUE-REGARDER-HABITUEL CHEMISE-SENSIBILITE-ODEUR

Comment DIRE l'EXALTATION qui s'empara de moi quand je fus invitée à REGARDER ce tableau AUTHENTIQUE à tout point de vue, SEMBLABLE au style HABITUEL et à la SENSIBILITE de l'artiste : un personnage, en bras de CHEMISE en train de tisonner un feu de cheminée. Le sujet était simple, mais si bien rendu qu'il me semblait sentir l'ODEUR de la FUMEE qui montait en volutes.

Eh ben merci Pouet !

En fait, j'aime bien l'écriture à contraintes et le découvre au travers de ce genre d'exercices. Bien que les mots nous soient imposés, nous restons en phase avec nous-mêmes, très souvent, même si l'on déborde parfois vers des choses plus éloignées.

J'ajouterais même que, parfois, et cela je n'en suis rendue compte il y a peu, que lorsque je suis de façon générale pas spécialement inspirée, l'exercice à partir de mots imposés facilite les choses, comme si les mots à utiliser devenaient des passeurs...



Merci de vos belles contributions Gemini et Embellie.

On continue avec ces mêmes mots encore un peu ? Si vous voulez en proposer d'autres, n'hésitez pas.

DIRE – EXALTATION – FUMEE – SEMBLABLE – AUTHENTIQUE – REGARDER – HABITUEL – CHEMISE - SENSIBILITE - ODEUR

Je n'arrête pas de te le DIRE, je ne supporte plus ton EXALTATION quand tu viens REGARDER ton HABITUEL match à la télé dans le salon. Tes exclamations, tes hurlements, tes applaudissements, je n'ai jamais rien vu de SEMBLABLE. Ton extrême SENSIBILITE te pousse à suer au point de mouiller notre canapé à travers ta CHEMISE. Par bonheur il est en cuir AUTHENTIQUE et ne craint pas les taches. Mais ce qui m'irrite le plus, au-delà de tes cris et de ton ODEUR de transpiration, c'est la FUMEE de tes cigarillos cubains. Ah ! Quel homme !