Désolé, mais je vais assumer pleinement mon inculture crasse :
C’est qui Babu ?

Et puis comme je ne connais pas bien les regles du jeu; s'il y a 4 rimes, on doit ecrire le poeme en 4 vers? Ou bien les rimes doivent juste etre incluses dans un sonnet complet?

... un personnage lié à une secte criminelle de la série 'Signé Furax'...

Le premier "couplet" de la chanson des Babus étant :

Tout le monde y pue,
il sent la charogne
Y a qu'le grand Babu
qui sent l'eau de Cologne

... https://www.youtube.com/watch?v=4e-7fjOUovk

Tout le monde y pue
Y sent la charogne
Y a que l'grand Babu
Qui sent l'eau d'Cologne

Désolé, j'avais pas vu la réponse à cette petite devinette...

Salut. Je vous propose les bouts-rimés suivants, sachant que je viens de me prêter à ce petit jeu de construction d'après le canon d'un sonnet que je révélerai plus tard, avec ma propre version, assez médiocre je pense mais vous n'aurez pas de modèle en tête et peut-être ferez vous preuve alors d'une imagination plus fraîche que la mienne. Grenouille - Hypocras - fatras - quenouille chatouille - plâtras - Coutras - barbouille cagot - magot - danse chardonneret - manse - guilleret Vous pouvez intervertir certaines rimes du moment qu'elles forment un tout cohérent ! merci pour votre intérêt ! Signé Furax

Furax, je me prête au jeu, avec Grenouille Hypocras fatras quenouille chatouille plâtras Coutras barbouille cagot magot danse chardonneret manse guilleret ; j'ai juste interverti fatras et plâtras... 😅

S'il faut un titre : La mariée


L'avilie d'un bon prince transmué en grenouille,
Rancit dans l'ére du temps comme un vieil Hypocras.
D'ignobles mascarons en de noueux fratras,
Voient devenus les gendres qu'impute la quenouille.

Et dans leur rêve infâme quérissent la chatouille
Qui scindent les moulures du mal en plâtras.
La débâcle des jeunots est telle que Coutras
Regorge de célibat, sédentaire barbouille.

Faut-il comme au marché on pousse un cagot,
Rendre grâce à ces monstres et donner le magot ?
Le crapaud, pour ma dote, esquisse un pas de danse,

Se pose à mon épaule comme chardonneret.
Sa basse éducation lui offre lopin pour manse,
Il m'a conclu au père et chante guilleret.

Bonjour Furax,
merci pour l'invitation, voici ma petite participation.
avec les mots proposés en bouts rimés :

Sans titre

Il mange le matin des cuisses de grenouille,
Allonge son café de liqueur d’Hypocras ;
L’amour est dans le pré… dis-moi dans quel fatras,
Madré ! ce jour fatal j’ai perdu ma quenouille !

Au fond d’un atelier je fais de la barbouille,
Mais ça c’est ce qu’il dit aux cuculs de Coutras,
Et mes anges sculptés des monceaux de plâtras...
Ah ! Maudit soit le gueux ! La fureur me chatouille !

Il est gai, pétillant comme un chardonneret
Sur son tracteur il va, l’air heureux, guilleret, 
Espérant me garder – mais j’m’en fous de sa manse !

À Dax j’ai retenu les conseils d’un cagot* :
« Petite, ce colosse il mérite une danse
Après fais-lui bouffer sa dot et son magot ! »


*Pendant près d’un millénaire, une frange de la population, localisée aux extrêmes ouest et sud-ouest de l’Hexagone, a été mise à la marge de la société. Sortes d’intouchables, les cagots ont suscité de nombreux fantasmes pendant des siècles…

De notre envoyé spécial

Bien qu’on moque souvent ses cuisses de grenouille,
Juvigny-les-deux-ponts remercie Hypocras.
Double buteur ce soir, délivrant du fatras,
Un match n’étant pas loin de partir en quenouille !

En première mi-temps, tout le milieu barbouille.
Logiquement, Rhévin marque un but par Coutras ;
Absent au match aller, le pied dans le plâtras
Dont la démangeaison désormais le chatouille.

Et l’équipe au maillot jaune chardonneret,
Recevant les bravos de son coach guilleret,
Fait le tour du terrain de l’ancienne manse.

Du banc des remplaçants surgit le vieux cagot :
Hypocras ! surprenant, qui dribble comme il danse
Et marque par deux fois, sous les yeux de Margot.


(sorry, j'ai eu du mal avec magot).

J'aime beaucoup votre version inattendue Gemini ! beaucoup de "tricheries" très inventives et réjouissantes, ça m'a fait sourire et c'est super original. Cristale, quel bel ouvrage également (ôtez-moi d’un doute ; perdre sa quenouille, ça veut bien dire ce que j’imagine ?).
C’est impressionnant de voir la qualité de ce qui peut se pondre en si peu de temps !

Voici ma contribution (j'ai changé l'ordre des rimes, je ne sais pas si ça se fait):


Si vous errez un jour du côté de Coutras,
Plongeant vos pieds dans l’Isle aux flots frais qui chatouillent,
Pour descendre aux marais que la brume barbouille,
Vous vous rappellerez les rumeurs en fatras

Sur la vieille sorcière et sa hutte en plâtras.
On dit qu’elle copule avec trois-cent grenouilles,
Qu’elle jette des sorts en tordant sa quenouille,
Qu’elle mêle souvent cyanure et hypocras.

Mais Sébastien s’en fout, des ragots de cagots.
Il cueille un hibiscus, chéri comme un magot,
Clapotant dans la bourbe en petits pas de danse.

Il salue en sifflant un beau chardonneret,
Contemplant les marais ; son royaume, sa manse.
Visiter Mère-Grand le rend tout guilleret !

J'ai pour ma part beaucoup apprécié la manière dont le sonnet de Cristal semble corroborer le mien. Hasard ou acte délibéré, difficile à dire tant les rimes se prêtent implicitement au sujet de la dot, que j'ai par ailleurs orthographié avec un e superflu !