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2 Utilisateur(s) anonymes
Re : Bouts rimés |
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Maître Onirien
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16/05/2013 09:00 Groupe :
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Cox a dit :
Citation : Mais enfin Gemini, vous savez bien que tous les poètes ne sont pas convaincus de la nécessité de la rime visuelle, Parfaitement, je sais. Je vous laisse donc suivre les autres pendant je suivrais les uns.
Contribution du : 25/01 11:47:54
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Outre fables |
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Re : Bouts rimés |
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Expert Onirien
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04/07/2014 23:06 Groupe :
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Beh oui, bien sûr. Suivons qui l’on veut ou ne suivons personne, même, si le cœur nous en dit. Vous ne me prendrez pas à dire le contraire.
Je disais juste que parler de faute de pluriel sur un texte dont on ne sait pas s’il est classique, c’est un peu comme reprocher une faute de versification á un texte en prose :p
Contribution du : 25/01 12:19:32
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Re : Bouts rimés |
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Maître Onirien
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16/05/2013 09:00 Groupe :
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Alors attendons.
Contribution du : 25/01 12:39:04
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Outre fables |
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Re : Bouts rimés |
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Expert Onirien
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28/12/2008 14:27 De Toulouse
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Merci Gemini, jeanphi et Cox pour vos talentueuses participations.
Pour éviter ce pluriel gênant, j'aurais pu écrire "Ta fissure la plus profonde", mais ça ne collait pas avec mon tempérament. Je fais à fond, ou je ne fais pas, comprenez-vous ? Comme il m'a semblé voir plusieurs fissures sur ce pauvre vase ... Mais j'avais tort, voir l'original : pas de problème ! Le vase brisé Le vase où meurt cette verveine D'un coup d'éventail fut fêlé; Le coup dut l'effleurer à peine, Aucun bruit ne l'a révélé. Mais la légère meurtrissure Mordant le cristal chaque jour, D'une marche invisible et sûre En a fait lentement le tour. Son eau fraîche a fui goutte à goutte, Le suc des fleurs s'est épuisé; Personne encore ne s'en doute N'y touchez pas, il est brisé. Souvent aussi la main qu'on aime Effleurant le cœur le meurtrit; Puis le cœur se fend de lui-même, La fleur de son amour périt. Toujours intact aux yeux du monde, Il sent croître et pleurer tout bas Sa blessure fine et profonde : Il est brisé, n'y touchez pas. Sully Prud'homme
Contribution du : 25/01 14:36:21
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Il faut, avec les mots de tout le monde, écrire comme personne. Colette |
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Re : Bouts rimés |
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Onirien Confirmé
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30/09/2014 22:56 Groupe :
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563
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Aller, à moi :)
Il est un souvenir verveine Dans ce coeur autrement fêlé; Un doux baume ôtant toute peine, Et qu’un orant a révélé: Ceignez vite une meurtrissure, D’un talc ambré, d’un rai de jour, Pour une rémission plus sûre, Rire et lumière tour à tour. J’ai d’un appel rebu la goutte, Au fond du calice épuisé; Fuyant le temps revu le doute: Un cristal au reflet brisé. Alors aux silences que j'aime Au calme que le vent meurtrit; Je repeins le présent et même Je repeins l’ombre qui périt. Ainsi se condense le monde Aptère un homme glisse en bas Mais dans les nuits les plus profondes Avance chaque jour d’un pas. Axel
Contribution du : 25/01 20:02:15
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AxelDambre |
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Re : Bouts rimés |
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Expert Onirien
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15/01/2017 16:43 Groupe :
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7541
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Bonjour Axel, je fais le critique : comme c'est profond et original, j'aime l'usage fourre tout qui est fait de certains mots, les nombreux clins d'œil que vous adressez à la communauté (du moins pour ce que j'en connais), et cette poésie légère qui n'a de la simplicité que les allures.
On perçoit mon complet amateurisme, je commente en tout humilité si vous me le permettez.
Contribution du : 25/01 20:48:12
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Re : Bouts rimés |
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Expert Onirien
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15/01/2017 16:43 Groupe :
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7541
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Je remets le couvert en respectant tous les accords :
Au pied du clos, une verveine, Dans l'ombre d'un abri fêlé : C'est là que j'épongeais ma peine, Mes pages plus tard l'on révélé. Quand l'âtre attise la meurtrisure, Je m'extrais aux lueurs du jour, Non sans quelque alibi sûr, En retraite comme une tour. Que je sente tomber la goutte ; Ou par la chaleur épuisé, Cette cachette est pour mon doute Ce qu'est l'alcove au rêve brisé. J'ai pensé à tout ce que j'aime, À tout ce que le temps meurtrit ; Je suis sans cesse demeuré même Que lorsque mère m'a pétri. Mon regard est vif sur le monde Grâce aux minutes là en bas ! Plus loin, la ravine profonde, Emporte mes vœux sous le pas ... (Pas au sens niveau, degré)
Contribution du : 25/01 21:46:10
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Re : Bouts rimés |
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Expert Onirien
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15/01/2017 16:43 Groupe :
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Citation :
Embellie, sans vouloir influencer le jury, je crois que tu as un gagnant.
Contribution du : 25/01 22:56:09
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Re : Bouts rimés |
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Maître Onirien
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08/06/2013 21:10 Groupe :
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Ma modeste proposition, j'ai pourtant sué pour la composer (et j'espère que la ponctuation ne fait pas partie des bouts) :
J’avais semé cette verveine Orpheline en son bol fêlé Afin de soulager ma peine. Mais lorsque l’aube eut révélé La délicate meurtrissure S’évasant tout au long du jour, La balafre, cruelle et sûre, Du bocal avait fait le tour. Comme la faïence qui goutte, S’épanchait mon cœur épuisé. Par la faille où suinte le doute, Plus d’un homme s’est vu brisé. La fleur que son âme tant aime, Il la corrompt et la meurtrit ; Tant l’assoiffe que l’Amour même Bien avant le soir en périt. En va-t-il ainsi par le monde Qu’il faille toujours mettre à bas La raison de sa joie profonde Dont hier on suivait le pas ?
Contribution du : 26/01 08:41:06
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Maître et Talons |
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Re : Bouts rimés |
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Expert Onirien
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04/07/2014 23:06 Groupe :
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Intéressant Cyrill, votre poème se rapproche de l’original par plusieurs aspects ! Les grands esprits se rencontrent on dirait 😉
Contribution du : 26/01 10:24:32
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