Dans les remous obscurs d'une mémoire grésillante,
Je la vois au sommet du belvédère d'ivoire
Déclamer des éloges aux grands oiseaux carmins
Dans la panique des années déclinantes.

Du haut de son promontoire marin,
La chose immonde au regard sanguin
S'envole lourdement vers l'angélique promesse
Dans un ciel assombri par le vol des corbeaux.

Entre deux chants au timbre liquoreux,
Angélique a senti la force diabolique
De l'horrible monture surgit des profondeurs ;
Le souvenir disparate de la légende impie.

Sous le regard astronomique d'un ciel agonisant,
Elle s'élance avec grâce dans l'osmose des flots
Rejoindre son idéal à l'iris mordoré,
A la voix douceureuse et la chevelure d'algues

Plus tard...

Dans la parcimonie des ondes,
J'entends le souffle oral,
Les lamentations des amants prisonniers
De l'écorce du temps, leur soif inassouvie
Au marbre des années mortes.


Bon, un peu à l'arrache et pas très travaillé hein... Pour terminer ma pause du midi.

c'est beau.

merki m'sieur.

Pas de grippe pour Is (pas deux fois dans une saison), il corrige:


Je monte au belvédère
et juge, astronomique,
les oraux ;
Je cote avec parcimonie
ces idéaux
privés d'osmose.
Monture vengeresse
Mon stylo rouge à soif
de doucereux zéros
qui sèmeront panique
et mornes lamentations
en vos esprits liquoreux.
Étudiant angélique ?
Âme corbeau
Pauvre esprit disparate !
Tes rêves sanguins
En ton lit, créent de bien pauvre remous.
Troubles, courts et sans éloge
Sont les tâches d'Angélique.
Aurait elle des rêves plus marins ?

Je me tiens en haut du Belvédère
Clairvoyance astronomique,
Théâtre de nombreuses Lamentations …
Tradition orale…

La beauté s’admire sans Parcimonie !

Nos idéaux…
Notre Osmose…

Tu étais ma Monture
Je te chevauchais en étanchant ma Soif
à tes eaux
Je léchais à ta peau doucereuse
La Panique,
liquoreuse
à ton regard angélique

Ce soir
Les Corbeaux
Volent, en cercle disparate,
Sous une lune teintée de lueurs sanguines,
Frôlant les Remous de nos passions,
Où la nuit chante encore les éloges
De notre amour aux parfums d’Angélique
Au vent marin

Ça vient, ça vient :) C'est plus marrant d'envoyer 5 min avant le délai

Sais-tu que toute flamme, ô ma belle Angélique,
Ivre de son brasier, poursuis son idéal
Comme l'œil sur l'étoile à l'orbe astronomique
Ou l'aède et la lyre au feu de l'art oral.

Unissons nos deux mains pour célébrer l'osmose,
Je connais la prière au parfum liquoreux
Qu'avec parcimonie on verse sur la rose,
Bois car ces mots sont vrais et non pas doucereux.

Étanche-la ta soif d'éternelle aventure,
Oublions les chagrins, les lamentations,
Chevauchons dans la nuit notre seule monture,
Elle a pour nom Remous et Invocations.

Nous pénétrons l'Enfer ou la Terre angélique,
J'ai vu des corbeaux freux goûter à l'air marin,
Du haut du belvédère inspirer la panique
Au démon trop frivole ou bien un pèlerin.

Verrons-nous nos deux noms inscrits au nécrologe,
Disparate ornement des amants confondus,
C'est un accord sanguin qui scellera l'éloge
De tous ceux qui d'amour un jour se sont perdus.