Citation :

C'est moi?

Merci en tout cas pour ton bravo!

Bien sûr que c'est toi !
Comment pourrais-tu en douter ?

Entre le romantisme de l'une et le pragmatisme de l'autre, on a le choix !
Je vous tire mon chapeau mesdames
Je n'aurais pas dû vous lire avant de composer moi-même, ça vous coupe la chique méchant !
Quoiqu'il en soit, ma petite proposition :



Mordant à chaque fois le sable de la grève,
À l’assaut de la dune il redessine en rêve
L’océan qui se tait.
C’est un drame qu’il joue dans son théâtre sombre
Comme autrefois jouait la lumière dans l’ombre
De la nuit qui montait.

Ses mains en goéland perforaient les nuées
Pour fendre enfin les flots, ailes diminuées
Dans la vive couleur
Des liesses dérobées aux aurores de cendre,
À l’implacable jour qu’il écoutait descendre,
Contenant sa douleur.

Je raconte le souvenir étrange d'un soir de coupe du monde en ville où la ferveur fut collective. (Dernier vers triché)

La coupe du monde nous a tous mis en grève :
Première victoire, cette année là, de l'équipe de rêve ;
...la Belgique se tait...

Puis éclate d'un seul homme, dans la nuit d'été sombre.
Et les rues de Liège envahies - cent mille ombre -
Le cortège montait !..

Les cris, les pétarades n'étaient plus que nuées,
Et l'alcool infusait nos veines diminuées.
Quoi qu'en soit de couleur.

Les quads avec drapeaux furent réduits en cendre,
Les sirènes, les klaxons, ne nous laissaient descendre
De cette folie de masse, qui fini en douleur.

Oh, je n'avais pas encore que tu étais apparu juste avant moi, Cyrill.
Ça donne poésie vs souvenirs de guindaille. Dsl.

'S' à ombres et 'T' à finit, pour ma part.

J'applaudis, Jeanphi, ta façon de mettre le foot en poésie

Mais le foot est poésie, en tout cas pour les footballeurs et les supporters. 😅

Super merci à tous pour les participations ! :)

Myndie, j'aime bien la séquence suivante, très onirique (et imagé, le chagrin qui se tait, comme la lune qui parfois se cache...):
Une perle de lune apparut comme en rêve,
Tel un chagrin qu'on tait.
Tu es passé sur 8 pieds dans "L'albe d'une buée montait." ?

Cristale super l'adaptation à l'actualité! D'ailleurs, ça se tente pour une prochaine contrainte (traiter un sujet du 20h :)
J'aime bien ces 3 vers qui posent une ambiance:
Il a dit « on y va, j’en ai vu des nuées !
Les lumières fusaient, un peu diminuées
Mais de même couleur;
Bien joué (et trouvé) pour les 2 paragraphes supplémentaires !

Cyrill, tout à fait dans le style original :) J'aime particulièrement:
Ses mains en goéland perforaient les nuées
Pour fendre enfin les flots, ailes diminuées
Dans la vive couleur

jeanphi j'adore ...la Belgique se tait...Puis éclate d'un seul homme! On sent bien l'attente :)
Compliqué de faire le supporter poétiquement, mais joli!

Alors moi j'ai un truc comme ça, merci à tous pour la participation en tout cas!


Dans mes bras fatigués j’avais pris sur la grève
Un bout de bois flotté, comme un morceau de rêve
Au matin, qui se tait.

J’imaginais son rets, de creux, de veines sombres,
Et tout en y plongeant j’y projetais mon ombre
Dans l’aube qui montait.

J’y vécu dans l’instant la fièvre des nuées,
Les affres du destin en moi diminuées
Et d’une autre couleur

Car enfin tout chemin termine dans la cendre
Mais descendons sans hâte puisqu’il faut descendre
Et surtout sans douleur.

Ah oui! désolée, je n'avais pas capté que je passais en 8, trop contente de pouvoir glisser le merveilleux "albe"!

Comme on dit en vélo : j'essaierai de faire mieux la prochaine fois!^^

Bon alors moi, j'ai envie de proposer un nouvel exercice :

Dimanche
Blanche
Promener
Dîner

Tuileries
Fleuries
Observer
Lever

Regrette
Discète
Appétit
Rôtit

Avous de jouer!