Avec les bouts rimés proposés par Embellie :
Laissé - bouche - couche - glacé - passé - instable - amer - sable - semblable - mer


La suceuse a laissé,
Sur le bord de sa bouche
Au soleil qui se couche,
Le sang rouge glacé
De l’amant très passé
Sur un autel instable ;
Elle aime, au goût amer
De la chair couleur sable,
Mêler l'humeur semblable
À l'écume de mer.


Et un bouquet d'ail pour notre célèbre vampirette...

Partisan du moindre effort, je n'en composerai qu'un par bouts-rimés, mais j'applaudis la récidiviste !

Hello les boutsrimeurs!

Ahah! j'en vois une deuxième qui a suivi! Cristale
et merci pour les gousses d'ail mais pas trop quand même, ça déshonore mon portail (comprenne qui peut)

Quel bel ensemble de participations inspirées et pas du tout déprimantes!
Après tout, c'est moi qui ai ouvert le bal des vampires!

Bon, à ce stade, qui a deviné?
Je lève le voile sur l'auteur?

Pardon Myndie, je me suis trompée, ces bouts rimés de J.P. T (Laissé - bouche - couche - glacé - passé - instable - amer - sable - semblable - mer) ont été proposés par toi.
Je te laisse l'honneur de lever le voile.

Citation :

On n'oublie pas ses classiques tout de même, ça pétille !

Dans un rêve de feu,
Un jeu se relève.
Il est fou, l'élève !
Lueurs sur le cou,
Les ombres le secouent.

Sueur des destinées,
Douleurs et pleurs,
Condamnées à l’oubli,
Inscrit dans les heures.

Les places désertes,
Le temps qui efface,
Les espoirs péri,
Les âmes en disgrâce.

Un murmure de vie,
Un souffle éphémère,
Dans l’écho des nuits,
Un cri solitaire.

Rêve – feu – jeu – relève – lueurs – cou – secouent – sueur – destinées – douleurs – pleurs – condamnées – inscrit – places – efface – péri

Depuis peu, chaque nuit, je fais un mauvais rêve.
Je m’éveille en sursaut et j’ai la tête en feu,
Mais je n’apprécie pas cette sorte de jeu
Qui me pousse hors du lit pour que je me relève.

Quand au petit matin, aux premières lueurs
Un rayon de soleil vient réchauffer mon cou
Des idées dans ma tête se ruent et me secouent
Me laissant stupéfaite et le corps en sueur.

J’ignorais que ces choses m’étaient destinées
Mais je dois les subir, supporter ces douleurs,
Inutile bien sûr de me répandre en pleurs
Mes années ne sont pas encore condamnées.

Sur le livre du temps mon nom est-il inscrit
Et dans le paradis reste-t-il quelques places ?
Si le temps est venu pour que ma vie s’efface
Au moins j’aurai vécu aussi bien que péri.

Personne pour jouer aux Bouts rimés proposés par Cyrill ?
Je n'ai pas trouvé quel est le poème initial.

En ce monde grevé, moi, qui n'ai plus qu'un rêve :
Repasser notre histoire et ses drame sous mes feux,
Je me livre, apocryphe, au plus triste des jeux ;
Pour créer l'utopie qui prendra la relève !

Le cœur du cosmos sur terre a ses lueurs
Et le goulot du temps est son fragile cou.
Tout autour, des astres, des comètes secouent
La chair du néant dont scintillent la sueur.

Remanier les ordres de nos destinées
Au poète provoque d'infinies douleurs ;
Chaque vers alourdi de mille rus de pleurs
Rebâtit une berge à nos rives condamnées.

Enfin, à bout de souffle, l'humanité s'inscrit
Dans ce livre idéal qui seul lui fait place.
Et la réalité sous le cahier s'efface,
Voyez par quelle langueur la nature a péri...