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1 Utilisateur(s) anonymes
Re : Bouts rimés |
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Maître Onirien
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31/01/2014 22:04 De quelque part entre ciel et terre
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Cette fois-ci, j'ai trouvé l'auteur et le poème!
Voici le mien (pas aussi magistralement romantique que le tien Axel!) Loin de là même Qu'on m'apporte céans un grand bol de verveine ! Mon ramage n'est plus qu'un bramement fêlé Et je crains que ce soir on le perçoive à peine ! Surtout que ce secret ne soit pas révélé ! Je préfère la mort à cette meutrissure, Un truisme cruel qui pour moi se fait jour. Est-il donc un remède dont je puis être sûre ? Citronnelle et gros sel, on en a fait le tour, Le Tea Tree dans l'eau chaude avalé goutte à goutte, Quelque soit le bouillon, le truc est épuisé Et je ne ressens plus que défiance et doute. Ah ! Dieux quelle doueur ! Cette épreuve me brise ! Inconscient et serein, mon auditoire m'aime. Las ! Cette amygdalite à petit feu meurtrit Mon pharynx et déjà, l'écho n'est plus le même. Adieu ! Car c'est ainsi que l'artiste périt. Vous pouvez proclamer que je quitte ce monde ; J'ai connu les sommets mais je suis au plus bas. J'ai beau me concentrer : « Respiration profonde ! » Mon jodel éraillé, vous ne m'entendrez pas.
Contribution du : Aujourd'hui 7:36:09
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"Les mots peuvent être "impuissants" et pourtant ils sont tout ce que nous avons pour étayer nos ruines". Joyce Carol Oates |
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Re : Bouts rimés |
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Maître Onirien
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Voici ma copie, pouf pouf
Difficile, on l'a déjà eu il y a quelques temps... peut-être plus d'un an mais je m'en souviens assez bien. À l’aube claire aux arômes verveine Ressuscités d’un univers fêlé, Mariant l’azur aux sarments de ma peine, Un monde neuf à mon cœur révélé Le rétablit d’une âpre meurtrissure. Baume exhalant les feux d’un nouveau jour, Huile inspirée d’une poitrine sûre, Je n’ai de cesse d’en cerner le tour. L’accort parfum distille un goutte-à-goutte Jusqu’à la nuit sur mon corps épuisé, Afin qu’en moi ne subsiste aucun doute, Ni souvenir de mon être brisé. En est-il toujours ainsi quand on aime ? La fleur éclose embaume puis meurtrit ; Amour et mort : c'est du pareil au même, L’une embellit lorsque l’autre périt. Reste l’intime espoir d’un nouveau monde Exempt des maux que l’on souffre ici-bas, Lorsque d’aimer l’épine est si profonde, Qu’un élixir n’anesthésiera pas.
Contribution du : Aujourd'hui 7:56:00
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Maître et Talons |
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Re : Bouts rimés |
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Maître Onirien
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Je viens de lire vos copies. Je n'aurai qu'un mot
Je vais essayer de retrouver la première mouture...
Contribution du : Aujourd'hui 8:03:57
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Re : Bouts rimés |
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Maître Onirien
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Contribution du : Aujourd'hui 8:23:59
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Re : Bouts rimés |
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Maître Onirien
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Bah pas la peine d'applaudir! Je viens ici corriger ce qui ne pardonne pas
Qu'on m'apporte céans un grand bol de verveine ! Mon ramage n'est plus qu'un bramement fêlé Et je crains que ce soir on le perçoive à peine ! Surtout que ce secret ne soit pas révélé ! Je préfère la mort à cette meutrissure, Un truisme cruel qui pour moi se fait jour. Est-il donc un recours dont je puisse être sûre ? Citronnelle et gros sel, on en a fait le tour, Le Tea Tree dans l'eau chaude avalé goutte à goutte, Quelque soit le bouillon, le truc est épuisé Et je ne ressens plus que défiance et doute. Ah ! Dieux quelle douleur ! Cette épreuve me brise ! Inconscient et serein, mon auditoire m'aime. Las ! Cette amygdalite à petit feu meurtrit Mon pharynx et déjà, l'écho n'est plus le même. Adieu ! Car c'est ainsi que l'artiste périt. Vous pouvez proclamer que je quitte ce monde ; J'ai connu les sommets mais je suis au plus bas. J'ai beau me concentrer : « Respiration profonde ! » Mon jodel éraillé, vous ne l'entendrez pas.
Contribution du : Aujourd'hui 9:52:09
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"Les mots peuvent être "impuissants" et pourtant ils sont tout ce que nous avons pour étayer nos ruines". Joyce Carol Oates |
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Re : Bouts rimés |
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Maître Onirien
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N'en fais pas un drame Myndie, j'ai surtout retenu le cocasse de ta copie, c'est pardonné avant même d'avoir aperçu la faute.
Contribution du : Aujourd'hui 9:55:33
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Maître et Talons |
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Re : Bouts rimés |
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Maître Onirien
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Je remets moi aussi mon ouvrage sur le métier, pour le dernier vers à la syntaxe fautive :
À l’aube claire aux arômes verveine Ressuscités d’un univers fêlé, Mariant l’azur aux sarments de ma peine, Un monde neuf à mon cœur révélé Le rétablit d’une âpre meurtrissure. Baume exhalant les feux d’un nouveau jour, Huile inspirée d’une poitrine sûre, Je n’ai de cesse d’en cerner le tour. L’accort parfum distille un goutte-à-goutte Jusqu’à la nuit sur mon corps épuisé, Afin qu’en moi ne subsiste aucun doute, Ni souvenir de mon être brisé. En est-il toujours ainsi quand on aime ? La fleur éclose embaume puis meurtrit ; Amour et mort : c'est du pareil au même, L’une embellit lorsque l’autre périt. Reste l’intime espoir d’un nouveau monde Exempt des maux que l’on souffre ici-bas, Lorsque d’aimer l’épine est si profonde Qu’un élixir ne l’exprimera pas.
Contribution du : Aujourd'hui 10:23:28
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