@Mona
Vos vers sont des joyaux sortant de l'athanor !
Vous avez bien raison de rappeler la règle

@ Marité

Pour savoir si vos vers ont été cadencés
Je me fais rédacteur de quelques énoncés
M’en allant de ce pas écrire à ma manière,
Sans pour autant me croire un Maître en la matière,
La participation sous forme de quatrain
Et vos tout premiers pas en mode alexandrin.

« Impensable mais vrai, ce virus est actif
Et je crois bien avoir été contaminée.
Me sera-t-il possible, en un court additif,
De savoir si ma plume était bien cadencée ? »

Quelques erreurs bien sûr, mais sachez Marité
Que nous voyons en vous Agrippa d’Aubigné…

Alexandre est superbe ! Et quel maître à penser !
En deux coups de cuillère il a tourné sa rime
Il porte bien son nom, ce n'est pas de la frime
Pour une telle aisance il faut tirer chapeaux
Pavoiser à l'envi, hisser quelques drapeaux...
Allons mon cher ami, ne soyez pas modeste,
Aucun de nous ici votre talent conteste,
Et je suis la première à vous porter un toast

Levons tous notre verre et chargeons l'hypocauste
D'un carburant liquide aux reflets jaune et or !
(Mona, méchant, le toast ! Vraie rime de warrior !
J'ai dû creuser profond pour trouver ce fourneau !)

@ Alexandre
« Comme vous y allez ! Agrippa d’Aubigné ?
Etes-vous sûr mon cher, du propos avancé ?
Au vu de l’additif écrit de votre main
Je crains de ne pouvoir continuer demain. »

@ Mona

Enfer et damnation ! J’allais proposer Faust
Et relever le gant de votre ultime post
Quand, du diable vauvert, surgit cet hypocauste
Qui n’a d’autre pendant, en rime, qu’holocauste.
Léo, de bonne foi, nous glisse un féminin
Quand « toast » nous réclame un genre masculin…

@ Marite

Il serait fort dommage, après ce beau quatrain,
Que déjà vous quittiez le mode alexandrin
Car vous avez, je crois, cette plume inspirée
Qui pose son sujet hors toute logorrhée…

Alex le vénérable est un sacré malin
Toujours prompt à trouver une rime opulente
Il a réponse à tout, jamais il ne se plante
Il se shoote c'est sûr à l'iode de Portsall

A vous chers Oniriens, amoureux des beaux vers,
N’hésitez surtout pas, l’exercice est plaisant
Et vous découvrirez, tout en vous amusant
Le plaisir raffiné des cadences d’hier !

Pour ces alexandrins nés de votre plume,
Nul besoin de grands mots, simple parler suffit.
Alexandre, Pierrot et autres érudits
Seront là pour tracer le chemin dans les brumes.

Classique ou fantaisie, peut-être même humour,
Qu’importe le genre ! L’essentiel n’est-il pas
De parler entre nous, sans crainte, chaque jour ?

Et pour renouveler les sujets d’autrefois,
Pourquoi ne pas tenter ceux d’actualité ?
Dans ce domaine au moins vous aurez tous les choix !

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Ce virus est très fort, en doutez-vous encor ?

@ Pierrot

Pour ne rien te cacher, comme tout commensal,
(Je songe au pinnothère ici squattant la moule),
Je me dope au crachin quand se lève la houle
A l'araîgnée aussi qui peuple nos casiers
Et puis, sans le vouloir, aux parfums des lisiers
Sans jamais abuser de ces dons en nature
Afin que dure encor cette belle aventure
Que je poursuis, paisible, au Pays des Abers...

Savais-tu que Musset marchait au camembert
Bien fait ( qu'il arrosait d'un rouge de Touraine)
Et qu'il ne refusait pas de tirer le garenne
En arpentant, la nuit, les champs désespérés