Une précision Pierrot : On ne fait pas la diérèse à fiente. Pas plus qu'à diable. Ne me demande pas pourquoi !

Dommage
J'espère en revanche qu'on la fait à miaulement
En effet, avec mi/aulement on croit entendre mi/auler le greffier.

Bonjour amis poètes, j'ai une question ... (diérèse ou pas: ques-ti-on ???) :

Les sonnets seraient-ils aux messieurs réservés ?
Je ne vois que Mona maîtriser le sujet
Et rendre sa copie. C’est un peu tristounet !
Je n’ose imaginer qu'ils soient chasse gardée …

Pour ma part je n’en suis qu’aux essais maladroits
Et bien loin de pouvoir griffonner sur un thème.
Mais je prends grand plaisir à lire ces poèmes
Car ils possèdent tous un p’tit je-ne-sais-quoi

Qui enchante le cœur tout autant que l’esprit.

BIENVENUE EN CES LIEUX Marite ! Je me sentirai moins seule désormais, il vous suffit d'observer et vous apprendrez très vite les règles essenti-elles.
Oui questi-on fait di-érèse sans hésitati-on, autant que mi-aulement, je crois, sans pouvoir l'affirmer, mais je vais me renseigner.

Je sens que d'aucunes piaffent à l'écurie.
Cette fois, deux niveaux de jeu afin d'encourager les plus timides à se lancer.

1) Sonnet
2) Pièce de huit vers ( rimes aux choix dans la liste ci dessous)

Mètre libre. On peut mettre au pluriel et bien sûr inverser les rimes

lavande, vende, muraille, raille, envahissante, sente.
époux, poux, la, Paméla, cil, il, lieu, bleu

Demain il pleut, ça nous occupera. Vous avez 72 heures,
Top départ

On ne peut pas faire un sonnet régulier avec ça, ça ne colle pas, les rimes masculine et féminines doivent rimer quatre par quatre, ce n'est pas le cas ici.

Mais après tout on peut faire autre chose, il n'y a pas que le sonnet !

Les rimes sont tirées d'un sonnet irrégulier d'un célèbre Parnassien
Elles ne sont pas les mêmes aux deux quatrains.

Comme, par exemple dans celui-ci

Depuis huit jours, j'avais déchiré mes bottines
Aux cailloux des chemins. J'entrais à Charleroi.
- Au Cabaret-Vert : je demandai des tartines
De beurre et du jambon qui fût à moitié froid.

Bienheureux, j'allongeai les jambes sous la table
Verte : je contemplai les sujets très naïfs
De la tapisserie. - Et ce fut adorable,
Quand la fille aux tétons énormes, aux yeux vifs,

- Celle-là, ce n'est pas un baiser qui l'épeure ! -
Rieuse, m'apporta des tartines de beurre,
Du jambon tiède, dans un plat colorié,

Du jambon rose et blanc parfumé d'une gousse
D'ail, - et m'emplit la chope immense, avec sa mousse
Que dorait un rayon de soleil arriéré.

Rimbaud, parnassien ???

Ah non, pardon, j'ai mal lu. Le sonnet cité est celui de Rimbaud, mais les rimes sont issues d'un autre sonnet irrégulier, écrit par un "célèbre parnassien" que je n'ai pas identifié...
Mea culpa. Ca m'apprendra à réagir trop vite.
Pour me faire pardonner, je vais avoir à participer... Il faut respecter un ordre pour ces rimes, ou on peut les mettre indifféremment dans les quatrains ou les tercets ?