Merci Dimou pour ton intervention et tes encouragements.
"Et s'il n'en reste qu'une, je serai celle-là !" LOL

Pas de panique Embellie!

J'ai pris du retard mais me voici!

Sans toi, fidèle ami, toujours je doute
Je m'égare sur le moindre chemin
Et l'angoisse me prend quand sur la route
Tu n'es pas là pour me tenir la main.

J'imagine parfois qu'un jour peut-être
Je n'ouirai plus le son de ta voix
Autant me culbuter par la fenêtre
Ou me perdre à jamais au fond des bois !

Avec le temps, il vieillira sans doute.
Un peu moins subtil et beaucoup moins prompt,
Alors serai toujours à l'écoute,
Orillon tendu quand il me répond.

Ne vaut-il pas mieux en rire peut-être ?
Allons à la mer, c'est mon bon vouloir !
Sur ton écran, mon trajet va paraître
Sans toi mon TomTom, je suis dans le noir.

Bravo Myndie. Tu m'as eue, avec ta chute surprise, et vive TomTom !

A présent, je donne l'original :

Il passa…

Il passa ! J’aurais dû sans doute
Ne point paraître en son chemin ;
Mais ma maison est sur sa route,
Et j’avais des fleurs dans la main.

Il parla : j’aurais dû peut-être
Ne point m’enivrer de sa voix ;
Mais l’aube emplissait ma fenêtre,
Il faisait avril dans les bois.

Il m’aima : j’aurais dû sans doute
N’avoir pas l’amour aussi prompt ;
Mais hélas quand le cœur écoute,
C’est toujours le cœur qui répond.

Il partit : je devrais peut-être
Ne plus l’attendre et le vouloir ;
Mais demain avril va paraître,
Et sans lui, le ciel sera noir.

Hélène Vacaresco (1866-1947)

Là, ce n'est rien. Je viens d'effacer une petite erreur de manip.

La place est libre pour qui voudra proposer de nouveaux "bouts rimés".

Merci pour la découverte, Embellie ! C'est léger.

Myndie, je viens juste de comprendre ton poème et le sens de TomTom... Non mais je suis complètement dans le gaz, moi, ou carrément à l'ouest
Il fallait y penser, à cet ami-là ! Dire que j'ai failli croire que c'était moi

Désolée, Cyrill,
je suis sûre qu'un non voyant a plus le sens de l'orientation que moi!
Même avec le GPS, je me perds
Faut dire que Tom parfois, je suis persuadée qu'il se trompe alors..
Bon, comme je vois bien que tu es aussi à l'ouest que moi, je ne peux pas garder ta candidature.
Mais ne pleure pas, il n'y a pas d'autoroute en poésie, on reste amis!

Ouf, je respire !

En attendant, on attend les prochains bouts rimés
J'ai pô d'idée...

Voici, Voilà, Voilou... un nouveau tout petit...

ancolie – jardin – mélancolie – dédain
ombres – dissipera – sombres – disparaîtra
vives – cheveux – poursuives – veux

Mon essai :

Si j’ai semé de l’ancolie
Au beau milieu de mon jardin
C’est pour fuir la mélancolie,
C’est donc un geste de dédain.

Ici je ne crains pas les ombres
Un grand soleil dissipera
Toutes mes idées les plus sombres
Et mon chagrin disparaîtra

Parmi les fleurs aux couleurs vives
Leurs feuillages de fins cheveux
Il se peut que tu me poursuives
Mais ce n’est pas ce que je veux.

A vous les amis...

Mon essai aussi:

Voici venir le mai joli mais l'ancolie
Ne renaît plus dans le chaos de mon jardin.
La balancelle berce avec mélancolie
Mon cœur à jamais mortifié par son dédain.
J'attends de la nuit salvatrice et de ses ombres
Le souverain abandon qui dissipera
Mes souvenirs mauvais et mes espoirs si sombres.
Le désert que j'habite, un jour disparaîtra
Et mon esprit sera lavé par des eaux vives.
Mon ange me dira, caressant mes cheveux :
« Allons, ne pleure plus, il faut que tu poursuives
Comme un rêve éternel, cet amour que tu veux. »

Pouf pouf!

*je vous l'accorde, le v6 est très moche

Allez, je me jette à l'eau:

Les doux cornets de l’ancolie,
Éventent gaiement le jardin,
Qu’un soleil de mélancolie,
Voudrait couronner de dédain.

À l’abri d’un souffle et des ombres,
La fraicheur se dissipera,
Car si je t’effleure, tu sombres,
Et le monde disparaîtra.

Ton jeu de paupières vives,
Qu’aiment enlacer tes cheveux,
M’intime « Il faut que tu poursuives,
Ne soyons qu’un car je le veux »