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2 Utilisateur(s) anonymes
Re : Bouts rimés |
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Maître Onirien
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31/01/2014 22:04 De quelque part entre ciel et terre
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![]() Eh ben! Tu nous a gâtés cette fois! Et on m'a reproché de faire long l'autre jour! ![]() Comme je manque un peu de disponibilité en ce moment, je prends note de tes rimes mais là, je sens que ça va prendre du temps! ![]() ![]() J'espère que personne n'a un train à prendre?
Contribution du : 14/02 07:06:47
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"Les mots peuvent être "impuissants" et pourtant ils sont tout ce que nous avons pour étayer nos ruines". Joyce Carol Oates |
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Re : Bouts rimés |
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Maître Onirien
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Citation :
Eh ben! Tu nous a gâtés cette fois! Désolé ![]()
Contribution du : 14/02 08:13:32
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Maître et Talons |
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Re : Bouts rimés |
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Maître Onirien
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28/12/2008 14:27 De Toulouse
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Oh là là ! Bien d'accord avec toi Myndie ! Vraiment pas facile.
Contribution du : 14/02 10:12:45
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Il faut, avec les mots de tout le monde, écrire comme personne. Colette |
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Re : Bouts rimés |
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Maître Onirien
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Bon, j'essaie tout de même, mais je ne trouve pas mon essai génial.
filles – nu – plus – manille – deux – tonnerre – légionnaire – yeux – rêve – feu – jeu – relève – lueurs – secouent – cou – sueur – destinées – douleurs – pleurs – condamnées – inscrit – places – efface – péri – Cupidon voudrait bien titiller quelques filles De ses flèches mutines en un tableau de nu, Mais son arc est trop vieux, il ne fonctionne plus ; Il doit se résigner au jeu de la manille. On sait que pour aimer il vaut mieux être deux, Avoir un coup de foudre, entendre le tonnerre D’un cœur battant, tel un tambour de légionnaire, Garder jalousement l’amour au fond des yeux ! Mais pour beaucoup hélas tout ceci n’est qu’un rêve, De ces débordements ils ignorent le feu, Ils disent crânement « tout ceci n’est qu’un jeu » Et l’air indifférent attendent la relève. Si des vers enflammés s’échappent des lueurs De poètes taris que les muses secouent, Invectivent, tiraillent, attrapent par le cou, C’est le fait d’un travail inondé de sueur. Parler d’amour est vain selon les destinées Il est plutôt malsain d’attiser les douleurs, Car fustiger son cœur n’attire que les pleurs Des âmes maltraitées pour toujours condamnées. Au grand livre du temps jamais rien n’est inscrit Sur les rangs du bonheur il reste quelques places Un rayon de soleil et le chagrin s’efface Et l’amour nous revient que l’on croyait péri.
Contribution du : 15/02 13:25:44
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Il faut, avec les mots de tout le monde, écrire comme personne. Colette |
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Re : Bouts rimés |
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Expert Onirien
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15/01/2017 16:43 Groupe :
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Bonjour, cette fois-ci je m'en suis tenu aux terminaisons proposées :
Les plus sensibles coeurs sont ceux des jeunes filles, Qu'elles aiment ou qu'elles pleurent leur âme est à nu. Des griffes de vieillards aux cornes qu'ils n'ont plus, Rien, pas un maillon, ne déroge au manille. Celle-ci trouve un paire, elle l'aime pour deux, Et celui-ci s'éclipse comme un coup tonnerre. Il prend part aux beuveries si bien qu'un légionnaire, Et l'abandonne là, avec la mort aux yeux. Celle-là est rigeur, et elle poursuit son rêve Des lueurs de l'aube jusqu'à son dernier feu. Son amant est très loin, un jour feront leur jeu Les sacrifices raides, et viendra la relève... Cette troisième à l'oeil porte pieuses lueurs, Mais la fièvre et l'ennui en elle se secouent Plutot qu'autour du doigt, l'anneau vient a son cou, Et elle crie : "Société !.. mes larmes sont ma sueur !.." Une autre s'est vouée à toutes destinées Tant qu'aucune d'entre elles ne connaît de douleurs. Sur le sort des siennes, cette fille met des pleurs, Et se bat pour la cause de toutes condamnées. C'est que l'humanité en elles a inscrit Pour seule justice d'avoir les pires places. Cerbères aux pieds des maîtres que la honte efface ; Elles ont peuplé le monde ... leur jeunesse a péri !
Contribution du : 15/02 15:36:58
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Re : Bouts rimés |
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Maître Onirien
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Bravo à vous.
Vous êtes tous deux parvenus à faire fi de l'orientation des rimes. Placer le légionnaire ou la relève n'était vraiment pas facile. Jeanphi, ton défilé de jeunes filles a du piquant et montre un certain engagement féministe. Embellie, tu le rejoins en dépeignant un cupidon hors d'âge ! ![]() Mais attendons d'autres participants... sans mettre la pression, surtout...
Contribution du : 16/02 06:59:51
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Maître et Talons |
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Re : Bouts rimés |
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Maître Onirien
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Eh oui Cyrill! Tu l'as dit! Placer le légionnaire dans un poème, sans le sable chaud, c'est un défi!
J'applaudis moi aussi votre prouesse, Embellie et Jeanphi, et bien sûr, je n'oublie pas la tienne ![]() Il voit ce bal joyeux, le tourbillon des filles, La belle Esméralda foulant de son pied nu La piste de bois et, ce qu'il aimait le plus, Le grelot trémulant et vif de sa manille. Du passé lui revient ce fameux pas de deux, Un éblouissement, commme un coup de tonnerre, Où se brûla d'amour un fougueux légionnaire Qui voua corps et âme à l'ambre de ses yeux. Le flambeau du désir avait forgé son rêve. Elle, d'un seul regard, jouait avec le feu Et ses longs cils disaient : « Viens, partageons le jeu ! ». Il sentit tout l'émoi du défi qu'on relève. Ils s'étaient éveillés aux premières lueurs, A l'heure où les trottoirs assoupis se secouent. Une mèche orpheline ondulait dans son cou, Houlant sur le parfum des perles de sueur. Une nuit ne fait pas toutes les destinées Et présage parfois de bien grandes douleurs. Quand la belle partit, son fier amant en pleurs Voua aux gémonies ses amours condamnées. Il lui semble depuis que le destin inscrit, Où qu'il soit, sur les murs et sur toutes les places, Son récit douloureux que jamais rien n'efface. Il voit ce bal joyeux où son cœur a péri.
Contribution du : 16/02 07:05:51
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Re : Bouts rimés |
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Quelle prouesse, Myndie !! J’applaudis sans réserve.
Quand je pense au poème source... La tonalité du tien tout en romantisme lyrique lui fait un beau pied-de-nez ! "Une mèche orpheline ondulait dans son cou, Houlant sur le parfum des perles de sueur." => ![]()
Contribution du : 16/02 07:24:45
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Re : Bouts rimés |
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Maître Onirien
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Merci Cyrill!
Je sais effectivement que le poème source emprunte d'autres chemins, moins romantiques ![]() Je reviens toutefois sur un vers que je trouve bien maladroit Il voit ce bal joyeux, le tourbillon des filles, La belle Esméralda foulant de son pied nu La piste de bois et, ce qu'il aimait le plus, Le grelot trémulant et vif de sa manille. Du passé lui revient ce fameux pas de deux, Un éblouissement, commme un coup de tonnerre, Où se brûla d'amour un fougueux légionnaire Qui voua corps et âme à l'ambre de ses yeux. Le flambeau du désir avait forgé son rêve. Elle, d'un seul regard, jouait avec le feu Et ses longs cils disaient : « Viens, partageons le jeu ! ». Il sentit tout l'émoi du défi qu'on relève. Ils s'étaient éveillés aux premières lueurs, A l'heure où les trottoirs assoupis se secouent. Une mèche orpheline ondulait dans son cou, Houlant sur le parfum des perles de sueur. Une nuit ne fait pas toutes les destinées Et présage parfois de bien grandes douleurs. Quand la belle partit, son fier amant en pleurs Voua aux gémonies ses amours condamnées. Il lui semble depuis chaque jour voir inscrit, Où qu'il soit, sur les murs et sur toutes les places, Son récit douloureux que jamais rien n'efface. Il voit ce bal joyeux où son cœur a péri.
Contribution du : 16/02 11:46:15
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Re : Bouts rimés |
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Et si ça vous tente, j'ai une proposition :
sous-tante-poux-commente murs-terrorise-azur-chemise boston (la danse, pas la ville)-bouteille-frisson-oseille bluff-délire-neuf-désirent Et je vous fais grâce de la dernière strophe ![]()
Contribution du : 16/02 11:50:39
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