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Re : Bouts rimés
Maître Onirien
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Merci Myndie pour cette nouvelle proposition, mais Cyrill ne nous a pas dévoilé l'original de la sienne, que vous semblez tous avoir deviné, mais moi... walou ! Je suis moins cultivée que vous. Siteplé Cyrill !...

Contribution du : 16/02 12:31:16
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Il faut, avec les mots de tout le monde, écrire comme personne.
Colette
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Re : Bouts rimés
Maître Onirien
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Voilà voilà, j'arrive. C'était, de Louis Aragon :

Tu n’en reviendras pas toi qui courais les filles
Jeune homme dont j’ai vu battre le cœur à nu
Quand j’ai déchiré ta chemise et toi non plus
Tu n’en reviendras pas vieux joueur de manille

Qu’un obus a coupé par le travers en deux
Pour une fois qu’il avait un jeu du tonnerre
Et toi le tatoué l’ancien légionnaire
Tu survivras longtemps sans visage sans yeux

On part Dieu sait pour où ça tient du mauvais rêve
On glissera le long de la ligne de feu
Quelque part ça commence à n’être plus du jeu
Les bonshommes là-bas attendent la relève

Roule au loin roule train des dernières lueurs
Les soldats assoupis que ta danse secouent
Laissent pencher leur front et fléchissent le cou
Cela sent le tabac l’haleine la sueur

Comment vous regarder sans voir vos destinées
Fiancés de la terre et promis des douleurs
La veilleuse vous fait de la couleur des pleurs
Vous bougez vaguement vos jambes condamnées

Déjà la pierre pense où votre nom s’inscrit
Déjà vous n’êtes plus qu’un mot d’or sur nos places
Déjà le souvenir de vos amours s’efface
Déjà vous n’êtes plus que pour avoir péri


Embellie, tu n'as pas trouvé mais ça m'étonnerais que tu ne connaisses pas, chanté par notre grand Léo :

Tu n'en reviendras pas

Et merci pour les nouveaux bouts, Myndie, je m'y mets dès... demain dès l'aube !


Contribution du : 16/02 12:49:50
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Re : Bouts rimés
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Du coup, j'ai trouvé un petit truc de dessous les fagots, sur les bouts de myndie :

Sous – tante – poux - commente
murs – terrorise – azur - chemise
boston (la danse, pas la ville )- bouteille – frisson - oseille
bluff – délire – neuf - désirent



Il arriva qu’un jour, défait de quelques sous
qu’on m’avait extorqués, j’allai droit chez ma tante.
Non content de ma pomme elle eut aussi les poux
que je portais sur moi. Lorsque l’un d’eux commente

les poèmes ratés dont j'altère les murs,
il ne prétend rien moins que je suis terroriste.
Moi ? L’ami d’un nuage échappé de l’azur
à qui je donnerais ma dernière chemise !

Mais quand tata se met à danser le boston,
à hurler des jurons et boire à la bouteille,
je comprends, mais trop tard, en un triste frisson,
que l’époux de son cœur a raflé son oseille.

Les acariens pincés jurent que c’est du bluff,
qu’ils ne font que sucer le sang de mon délire.
J’en trucide un paquet, mais il en reste neuf 
pour qui ruiner ma tante est tout ce qu’ils désirent.

Contribution du : 16/02 13:27:22
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Re : Bouts rimés
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Obligé de refaire : V6, j'ai transformé terrorise en terroriste

Il arriva qu’un jour, défait de quelques sous
qu’on m’avait extorqués, j’allai droit chez ma tante.
Non content de ma pomme elle eut aussi les poux
que je portais sur moi. Lorsque l’un d’eux commente

les poèmes ratés dont j’altère les murs,
il ne prétend rien moins que je le terrorise.
Moi ? L’ami d’un nuage échappé de l’azur
à qui je donnerais ma dernière chemise !

Mais quand tata se met à danser le boston,
à hurler des jurons et boire à la bouteille,
je comprends, mais trop tard, en un triste frisson,
que l’époux de son cœur a raflé son oseille.

Les acariens pincés jurent que c’est du bluff,
qu’ils ne font que sucer le sang de mon délire.
J’en trucide un paquet, mais il en reste neuf 
pour qui ruiner ma tante est tout ce qu’ils désirent.

Contribution du : 16/02 14:25:28
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Re : Bouts rimés
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De quelque part entre ciel et terre
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Déjà!
Ma parole Cyrill, tu as mangé du lion!

Il est bien troussé et surtout bien marrant ton poème

Contribution du : 16/02 15:25:55
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"Les mots peuvent être "impuissants" et pourtant ils sont tout ce que nous avons pour étayer nos ruines". Joyce Carol Oates
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Re : Bouts rimés
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De quelque part entre ciel et terre
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Voici le mien :


J'irai bientôt revoir l'Opéra de quat'sous
Et si elle veut bien, j'emmènerai ma tante.
Complaintes des mendiants, de la rue et des poux
Tout un monde brechtien que le livret commente.

Le chef du gang étouffe entre ses quatre murs
Police ou ennemis, rien ne le terrorise.
Derrière ses barreaux, il cherche en vain l'azur,
N'entrevoit que le dos des voyous en chemise.

Polly est à la fête, on danse le boston
Et l'on rend les honneurs à la dive bouteille.
La chanson de la noce a donné le frisson
Jusque dans l'écurie où circule l'oseille.

La provocation n'était qu'un coup de bluff
Et le couronnement ne souffre aucun délire.
Le cadeau est royal et le titre tout neuf ;
Le pardon offrira cette paix qu'ils désirent.

Contribution du : 16/02 15:27:26
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Re : Bouts rimés
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Superbe essai, Myndie : tu sembles être restée fidèle à l’argument. Coup de bluff et coup de génie aussi. C'est vrai que tu iras "bientôt revoir" ?

Citation :
Ma parole Cyrill, tu as mangé du lion!


J'avoue..

Contribution du : 17/02 07:24:17
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Re : Bouts rimés
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Voici ma participation, bien tardive

sous-tante-poux-commente
murs-terrorise-azur-chemise
boston-bouteille-frisson-oseille
bluff-délire-neuf-désirent

La société ce jour est sens dessus dessous,
C’est ce que me disait jadis ma bonne tante ;
Ce monde ignoble semble être infesté de poux,
Inutile je crois que je te le commente.
Nombre d’individus marchent rasant les murs,
Je me demande bien ce qui les terrorise :
Notre ciel tout là-haut est toujours bleu d’azur,
Les hommes dans la rue sont en bras de chemise.
Ceux qui se dévergondent et dansent le boston
Tout en chantant s’adonnent à la dive bouteille,
Les voir agir ainsi peut donner le frisson
Surtout quand on préfère une soupe à l’oseille.
Si ce que je te dis peut paraître du bluff
C’est pure vérité, ne crois pas au délire,
J’ai peu d’amis vois-tu, m’en reste huit ou neuf,
Ne jamais leur mentir, c’est tout ce qu’ils désirent.

Contribution du : 17/02 13:09:53
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Re : Bouts rimés
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Entre vous deux, Cyrill le fantaisiste
Et Embellie, résignée, fataliste
Comme je ne sais que chosir
Je me contente d'applaudir

Et voici la solution:
Il s'agit d'une chanson du grand Léo justement


Western Pigalle
de Léo Ferré

La race de Caïn joue aux machine(s) à sous
Le chat du restaurant fait de l'oeil à la tante
Le calme relatif de la rue trie ses poux
A la barbe du flic que la mouise commente

Les girls de Monsavon font des bulles aux murs
Tout est plat dans le ciel qu'un clochard terrorise
On dirait qu'on a mis du javel dans l'azur
Et que Mister Soleil a changé de chemise

Un musicien qui pue Gerschwin et le boston
Braille un chorus d'ennui au fond d'une bouteille
C'est l'aube et le pavé craque sous le frisson
D'un talon louis quinze au bas rempli d'oseille

La paire aux rois par les valets c'est pas du bluff
Le comptoir a bramé soudain comme un délire —
Le verre était payé à part ça rien de neuf...
Monsieur le Commissaire et ces messieurs désirent?...

La race de Caïn joue aux machine(s) à sous
Le chat du restaurant fait de l'œil à la tante
Le calme relatif de la rue trie ses poux
En attendant pénardement la nuit suivante


A vous l'honneur

Contribution du : 18/02 09:05:08
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Re : Bouts rimés
Maître Onirien
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Bravo Embellie, ton essai est vraiment bien troussé, et fataliste comme le souligne Myndie.

Je ne connais pas du tout cette chanson, et ne l'ai pas trouvé sur youtube ni ailleurs. Myndie, si tu as un lien ?!

Du coup j'ai repris le mien pour y caser le dernier quatrain, mais la rime avec "suivante" est un peu naze



Il arriva qu’un jour, défait de quelques sous
qu’on m’avait extorqués, j’allai droit chez ma tante.
Non content de ma pomme elle eut aussi les poux
que je portais sur moi. Lorsque l’un d’eux commente

les poèmes ratés dont j’altère les murs,
il ne prétend rien moins que je le terrorise.
Moi ? L’ami d’un nuage échappé de l’azur
à qui je donnerais ma dernière chemise !

Mais quand tata se met à danser le boston,
à hurler des jurons et boire à la bouteille,
je comprends, mais trop tard, en un triste frisson,
que l’époux de son cœur a raflé son oseille.

Les acariens pincés jurent que c’est du bluff,
qu’ils ne font que sucer le sang de mon délire.
J’en trucide un paquet, mais il en reste neuf 
pour qui ruiner ma tante est tout ce qu’ils désirent.

Après quelques moments, refait de quatre sous
Mal acquis, je quittai le logis de ma tante,
Lui laissant tout à trac le commerce des poux,
Les tourments inhérent à l’affaire suivante.

Contribution du : 18/02 09:46:42
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