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1 Utilisateur(s) anonymes
Re : Bouts rimés |
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Maître Onirien
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08/06/2013 21:10 Groupe :
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inhérents, avec un s
![]() J'en profite pour proposer : Été – supplice – complice – quitté – chanté – plisse – lisse – immobilité – cigales – inégales – plus – moires – reflux – noires –
Contribution du : 18/02 10:36:43
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Maître et Talons |
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Re : Bouts rimés |
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Maître Onirien
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31/01/2014 22:04 De quelque part entre ciel et terre
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Je ne connais pas du tout cette chanson, et ne l'ai pas trouvé sur youtube ni ailleurs. Myndie, si tu as un lien ?!
A vrai dire Cyrill, je n'en ai pas trouvé. Je crois que ce texte n'a jamais été enregistré; je l'ai retrouvé par hasard en jetant de vieux papiers, c'était un travail d'analyse que nous avions fait avec le prof au lycée. Hier quoi ![]() Bien, je note mon prochain devoir dans mon cahier de texte!
Contribution du : 18/02 12:02:14
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"Les mots peuvent être "impuissants" et pourtant ils sont tout ce que nous avons pour étayer nos ruines". Joyce Carol Oates |
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Re : Bouts rimés |
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Expert Onirien
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15/01/2017 16:43 Groupe :
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Le texte apparaît sans doute dans le Testament radiophonique (1980) de Léo Ferré. 1980, à une époque donc à laquelle il n'avait pas encore écrit une grande partie des petits bijoux qu'il a pourtant bien chanté par la suite, je pense notamment à la chanson Death, Death, Death, ou encore Le Vieux Marin (posthumes), superbe !!
Contribution du : 18/02 18:10:16
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Re : Bouts rimés |
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Maître Onirien
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28/12/2008 14:27 De Toulouse
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été – supplice – complice – quitté –
chanté – plisse – lisse – immobilité – cigales – inégales – plus – moires – reflux – noires – Pardonnez-moi les amis, il y a des jours où on n'a pas le cœur gai. Lové, blotti en moi, un souvenir d’été vrille mon cœur blessé comme ignoble supplice. Sournoisement la pluie vient se rendre complice de ma douleur et pleure celui qui m’a quitté. Combien de madrigaux pour lui j’aurai chanté avec accordéon qui lentement se plisse ! Notre amour était tendre, voluptueux et lisse ne souffrant nullement de l’immobilité. Dans les pins maritimes se taisent les cigales, me manque leur crin-crin aux notes inégales et même les mouettes, tristes, ne chantent plus. Sur le sable, les vagues laissent courir leurs moires La mer, en soupirant, regrette son reflux Et mes nuits du mois d’août sont toujours aussi noires.
Contribution du : 18/02 18:44:50
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Il faut, avec les mots de tout le monde, écrire comme personne. Colette |
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Re : Bouts rimés |
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Maître Onirien
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08/06/2013 21:10 Groupe :
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Il y a des matins aussi, c'est pareil, le cœur n'y est pas plus...
Je me souviens de cette nuit d’été, Ô sombre nuit, qui me met au supplice, Sous le ciel d’encre et la lune complice Où sans un seul regard tu m’as quitté. Le vent d’autan dans le saule a chanté ; L’aube est venue sans qu’un nuage plisse, Embaumant l’air d’une aquarelle lisse Comme une note en l’immobilité. Lors dans mon cœur se sont tues les cigales ; L’automne pleure en larmes inégales Le bel amour qui ne reviendra plus. Je reste seul à questionner les moires D’un sentiment dont l’éternel reflux Teint l’avenir de ses nuances noires.
Contribution du : 19/02 06:14:52
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Maître et Talons |
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Re : Bouts rimés |
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Maître Onirien
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31/01/2014 22:04 De quelque part entre ciel et terre
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Oh, alors les amis! je suis triste de vous voir si tristes
![]() Si ça peut vous remonter le moral, je vous emmène dans mes délires africains ![]() La chaleur est en plomb ; sa majesté l'Eté Enflamme l'univers et me met au supplice. Mon sang paraît bouillir sous le soleil complice Et mon Trilby de paille ne m'a pas quitté. Dans la savane immense, une ombrette a chanté L'horizon m'éblouit et mon regard se plisse, A l'affût d'un nuage ourlant le ciel trop lisse. Dans l'air cristallisé par l'immobilité, La cymbalisation, chant d'amour des cigales, Résonne intensément, stridences inégales. La torpeur m'envahit et ne me quitte plus. Un envoûtant reflet fait chatoyer les moires D'un lac chauffé à blanc, sans le moindre reflux. Je rêve de noyer le feu dans ses eaux noires.
Contribution du : 19/02 10:05:46
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"Les mots peuvent être "impuissants" et pourtant ils sont tout ce que nous avons pour étayer nos ruines". Joyce Carol Oates |
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Re : Bouts rimés |
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Maître Onirien
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31/01/2014 22:04 De quelque part entre ciel et terre
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12237
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Oups! J'apporte une petite correction
![]() La chaleur est en plomb ; sa majesté l'Eté Enflamme l'univers et me met au supplice. Mon sang paraît bouillir sous le soleil complice Et mon Trilby de paille ne m'a pas quitté. Dans la savane immense, une ombrette a chanté L'horizon m'éblouit et mon regard se plisse, A l'affût d'un nuage ourlant le ciel trop lisse. Dans l'air cristallisé par l'immobilité, La cymbalisation, chant d'amour des cigales, Résonne intensément, stridences inégales. La torpeur m'envahit et ne me quitte plus. Un envoûtant reflet fait chatoyer les moires D'un lac incandescent, sans le moindre reflux. Je rêve de noyer le feu dans ses eaux noires.
Contribution du : 19/02 10:46:08
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"Les mots peuvent être "impuissants" et pourtant ils sont tout ce que nous avons pour étayer nos ruines". Joyce Carol Oates |
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Re : Bouts rimés |
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Maître Onirien
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Myndie, on se gèle ici et tu réussis à chauffer la salle, bravo
![]() Finis les larmoyants regrets amoureux ![]()
Contribution du : 20/02 11:51:52
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Maître et Talons |
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Re : Bouts rimés |
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Maître Onirien
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31/01/2014 22:04 De quelque part entre ciel et terre
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Ah bah, moi si je peux rendre service!
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Contribution du : 20/02 15:47:57
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"Les mots peuvent être "impuissants" et pourtant ils sont tout ce que nous avons pour étayer nos ruines". Joyce Carol Oates |
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Re : Bouts rimés |
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Maître Onirien
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02/10/2012 20:34 De Là-bas
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Bon, alors un p'tit truc cousu de soie et très romantique ?
L’hiver n’était beau qu’en été ; je ne vous dis pas quel supplice D’être prise pour la complice De ce goujat que j’ai quitté. Comme un zinzin il a chanté Mais son crincrin geignard se plisse Sur mon indifférence lisse Parfaite d’immobilité. Au grand dam des jeunes cigales C’est sur des notes inégales Qu’il pensait séduire le plus. Loin d’avoir l’étoffe des moires Et sans retenir ses reflux Il éructait des biles noires. ![]()
Contribution du : 20/02 16:02:29
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