sommeil – closes – soleil- roses
profond – obsède – front – tiède
resté – elle – éternité – belle
lys – closes – jadis – roses.




Fraîcheur d’avril sur mes sens en sommeil,
Vaillant faufil à mes paupières closes,
Tel dans mon sang le faste du soleil
Abolissant la chatterie des roses,

Ma rêverie bat son rythme profond.
Allégorie dont le profil m’obsède,
Hydre assiégeant les rides sur mon front,
Monstre indigent dont la matière est tiède,

Êtes enfuis, quand le mal est resté.
Quand il détruit, mon âme le voit-elle 
Anéantir de toute éternité
L’humble soupir d’une conscience belle ?

Adieu l’enfance et la candeur des lys,
Inflorescence à mes paupières closes ;
Adieu parfums ressuscitant jadis,
Tel l’opportun ressouvenir des roses.

Jeanphi en alexandrins, ce joli vers : "Sur le bleu de grands yeux des paupières de lys"

Embellie en heptasyllabes, voit sa rivale "Vieille comme éternité"

Cyrill en décasyllabes aux césures à rimes brisées, quand le gore se fait poésie : "Hydre assiégeant les rides sur mon front,"

Vous êtes parfaits !

On attend les zautres...

Il se rêvait dandy, dévouant son sommeil
Au charme ténébreux d'antiques maisons closes
Dont la lanterne rouge était le seul soleil,
Débauche de frou-frous, bas de soie et joues roses.

Il se révait poète au mal être profond,
Romantique maudit que l'idéal obsède.
Le souffle créateur plissant son large front,
Il écrirait ses vers dans la belle nuit tiède.

Si l'éphèbe n'est plus, le mystique est resté,
Imaginant sa vie, aussi feinte soit-elle,
Découvrant chaque jour un peu d'éternité,
Vernissant son destin d'une laque plus belle.

Comme il est loin déjà le temps des fleurs de lys,
Des baisers dérobés à l'huis des maisons closes !
A s'abreuver toujours aux sources de jadis
Il a laissé faner le vrai parfum des roses.

Peut-être un ptit truc à changer
(pour pas que Cristale me dispute! )


Il se rêvait dandy, dévouant son sommeil
Au charme ténébreux d'antiques maisons closes
Dont la lanterne rouge était le seul soleil,
Débauche de frou-frous, bas de soie et teints roses.

Il se révait poète au mal être profond,
Romantique maudit que l'idéal obsède.
Le souffle créateur plissant son large front,
Il écrirait ses vers dans la belle nuit tiède.

Si l'éphèbe n'est plus, le mystique est resté,
Imaginant sa vie, aussi feinte soit-elle,
Découvrant chaque jour un peu d'éternité,
Vernissant son destin d'une laque plus belle.

Comme il est loin déjà le temps des fleurs de lys,
Des baisers dérobés à l'huis des maisons closes !
A s'abreuver toujours aux sources de jadis
Il a laissé faner le vrai parfum des roses.

Non mais allo Myndie, comment as-tu pu me deviner aussi bien

Mais il est terrible ton bout rimé
Oups, une p'tite correction pour éviter le hiatus il me semble...

Embellie rêvant de roses, je te sens si lasse de tes lys de jadis !

Jeanphi, toi aussi tu vas rôder du côté de maisons closes surréaliste

Citation :

Meuuuhhh nonnnn Myndie je sais fermer les yeux...
sauf sur ton pauvre rêveur désabusé "Il a laissé faner le vrai parfum des roses."
Le portrait de Cyrill ? Vraiment ? C'est ce qu'il semble nous dire en douce

Ah ça oui! Je me doute bien que celui qui laisse faner le parfum des roses ne sera pas ton copain!

Quant à Cyrill
On pourrait peut-être lancer une pétition pour que se rallument les lanternes rouges?

moi si je peux rendre service...

Citation :

Non mais comme je vais me la raconter, trop j'y crois pas

Alors moi j'ai fait dans le mélo, sorry, mais ces rimes !...
J'ai quand même redécouvert 2 anciens verbes rigolos, ardoir et arser, à mettre dans un coin du calepin :)

Elle a soufflé mon temps et pillé mon sommeil
Jeté mon cœur au fond de ses paupières closes,
Moi, graine de bouffon, je brûle à son soleil,
Je brûlerai cent ans pour lui donner mes roses.

Émergeant peu à peu de l’abîme profond,
Le géomètre gris qu’une lumière obsède,
Flambe le peu de vie inscrite sur son front,
Pour embrasser le feu de tout son être tiède.

Las, si l’amour ardit, le chagrin est resté,
C’est lui qui parlera et se souviendra d’elle,
Il me rappellera qu’il n’est d’éternité
Pour le coeur! Mais aussi: Mon dieu qu’elle était belle!

En Mai, quand vient l’été, je re-dépose un lys
En souvenir du feu, des mers à jamais closes,
Des serments et des vœux que nous avions jadis,
Je re-dépose un lys, en souvenir des roses.

pour ce mélo, Axel, on peut dire que tu n'y es pas allé avec le dos de la cuiller !! Tous les ingrédients sont là, depuis la "graine de bouffon". On n'y peut rien, ce sont les bouts les responsables !

J'ai compris ardoir mais pas trouvé arser. Les deux ont le même sens ?