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2 Utilisateur(s) anonymes
Re : Quelques mots sur : "Lorsque j'étais" |
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Maître Onirien
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07/02/2011 18:15 Groupe :
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Citation :
Je précise en préambule que je n'aurais pas abordé cette question des préjugés sur l'auteur d'un texte si tu ne l'avais pas toi-même citée en conclusion ouverte à ton post. Mais bien sûr, tu ne l'entendais pas de cette manière. Donc, si je comprends bien, c'est la façon dont on te commente (ou ne te commente pas) en fonction de qui tu es (sur le site) qui te gêne. Je peux comprendre, mais je crois que tu te leurres sur ta propre capacité à juger le texte et uniquement le texte, sans tenir compte de son auteur (et que tu le veuilles ou non, si le sexe que tu prêtes à l'auteur modifie ta façon de juger un texte, si, c'est de même nature que tout autre préjugé sur l'identité de l'auteur). Mais passons... Tu essaies de ne pas mélanger, je veux bien, mais quand tu annonces publiquement que tu ne commenteras plus un auteur, est-ce que tu ne mélanges pas un peu ? Je pense à Wancyrs par exemple, mais il n'a pas été le seul il me semble (oui, j'avoue, j'épluche les commentaires et les forums, même anciens). Là, ce n'est donc plus le texte que tu jugeais, mais bien l'idée que tu t'en faisais par avance, en fonction de ce que tu savais de son auteur (et des textes précédents). Je précise par souci d'honnêteté qu'ensuite tu as changé d'avis pour Wan. Que tu le veuilles ou non, tu deviens moins libre dans tes commentaires, comme chacun d'entre nous, à partir du moment où l'on commence à "connaître" certains membres. tu ne commenteras pas tchollos ou togna, ou même selenim comme tu commenterais un premier venu. Dans le meilleur des cas, le ton sera différent ; pour le reste, ma foi, à chacun de juger... Tiens, je pense à ton dernier com sur le texte d'alifanfaron, tu n'as pas commenté que ce texte-ci, mais tu l'as évalué en fonction de ce que tu connaissais des autres productions de l'auteur, non ? Alors, tu vas peut-être me dire que tu te basais sur les textes, et seulement les textes, mais qui te dit que les autres n'en font pas autant te concernant ? Quand je te vois te plaindre du ton du commentaire d'incognito, excuse-moi, mais je suis mort de rire. Toi qui n'arrêtes pas de traiter les auteurs de chochottes et de pleurnichards, je te trouve particulièrement gonflé sur ce coup-là (même si, comme tu n'es pas con, tu enrobes parfaitement tout ça). De plus, je crois sincèrement que c'est un doux leurre que de croire qu'on ne juge que le texte, sans tenir compte de ce qu'on sait ou pense savoir de son auteur. c'est valable pour le premier texte, après c'est mort. Prétendre qu'on ne juge que le texte, et uniquement celui-ci, seuls les membres du groupe lecture peuvent le faire (et encore, pas toujours, je suis pas totalement naïf non plus). Tu le sais, tu as une réputation sur le site, dont tu es parfois la victime et parfois le bénéficiaire, et t'en étonner en voulant faire la leçon aux autres commentateurs te renvoie à la légion des auteurs mécontents que tu n'hésites pourtant pas à brocarder chaque fois qu'il est possible. Personnellement, je préfère quelqu'un qui m'annonce tout de go qu'il va me commenter de telle manière pour telle raison ou qu'il préfère ne pas me commenter plutôt qu'être obligé d'aller chercher les raisons réelles du commentaire dans les fin-fonds d'un forum d'explications. Sur ce, je te rends ton forum.
Contribution du : 05/07/2011 02:47
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Re : Quelques mots sur : "Lorsque j'étais" |
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Maître W
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Toc-art (?)
Déjà, je ne sais pas si je dois être honoré ou pas de l’intérêt que tu me portes. Jouer les archéologues au point d'aller déterrer des échanges ou des phrases dites il y a de nombreux mois si ce n'est plus (bien avant ta présence sur le site à mon avis), cela est assez flatteur. Finalement avons nous tous les deux un historique (pas des plus agréables à priori vu ta sympathie à mon égard). Tu sembles aussi connaitre le site et ses rouages (pour y avoir "travaillé" dans le passé ?). Peut-être suis je devenu parano (après 3 ans sur une île comme celle d'Oniris, cela s'expliquerait sans mal !), mais peut-être toc-art serait la réincarnation d'un autre auteur avec qui j'ai eu quelques différends. Je vais te répondre brièvement, le reste si tu veux bien, se fera via MP car le sujet n'est pas celui-là. Citation :
Pas exactement. Par le passé, en effet, j'ai été victime de ce genre de choses (d'un côté comme de l'autre, d'ailleurs : je l'ai déjà dit et écrit même - je t'en prie tu peux aller chercher dans des forums ancestraux, si si, j'en ai parlé ! - mais je n'ai jamais été dupe sur certains "Exceptionnel" que je récoltais et d'autres évals qui à mon sens été parasité par l'image ou la réputation que je véhiculais). Mais dans mon post d'hier, je faisais allusion au fait qu'on me dise clairement : "je ne te commente pas parce que c'est toi". Alors oui, on peut trouver cela très franc (et ça l'est), mais égoïstement parlant, je trouve cela dommage de ne pas bénéficier d'une critique qui aurait pu être intéressante. Je ne m'en suis jamais caché. J'écris pour être lu et commenté par le plus grand nombre. Dès lors qu'on me prive d'un commentaire à cause de ce que je représente (ou de l'image que la personne se fait de moi), bah ça m'emmerde un peu. Mais si le fait d'avoir une idée préconçue sur l'auteur (qui est le seul responsable de l'image qu'il a généré vis a vis du commentateur - je suis honnête, je récolte aussi ce que j'ai semé !) impacte l'objectivité du celui qui va le commenter, même si je comprends, je trouverais toujours cela dommage et triste. Citation :
Je suis d'accord. Le ton est différent, mais pour ma part jamais le fond. La forme, c'est clair ! Tu fais plus de private jokes, tu te permets des libertés dans la forme, tu adoucis peut-être plus ton message. Mais, je n'ai jamais adulé un texte parce qu'il avait été écrit par une personne que j'estimais. La meilleure preuve (tu peux encore aller creuser, l'ami !) est le dernier texte de Togna. Sa nouvelle est même un clin d'oeil à un de mes personnages, donc presque une dédicace pour moi. Bah, j'ai trouvé que le texte était un des moins réussis de son auteur (et ça m'a fait chier de l'écrire ma critique, tu peux me croire). Tchollos qui est (ou a l'air en tout cas, car je n'ai hélas pas pu le rencontrer) une personne assez épatante (humainement parlant) et qui est pour moi le meilleur conteur du site m'a légèrement déçu avec son "Murmure blanc". Enfin, tu te trompes (encore) sur mon compte (et tu n'es pas con non plus donc tu interprètes et manipule le procédé à ta sauce) lorsque tu dis que je me plains de la façon dont Incognito a traité mon texte. C'est faux. J'ai déjà reçu bien pire en 3 ans. Je ne suis aucunement blessé, mais ce que je dis est la chose suivante : lorsque tu tends la perche comme je le fais sur ma capacité à encaisser les pires critiques dès lors qu'elles sont constructives (j'ai souvent dis sur d'autres forums - tu vérifies, dis ? - qu'on peut même écrire textuellement que mon texte est de "la merde en barre"), alors il faut s'attendre à ce que certains mettent en application cela. Incognito s'est donc permis pleins de choses parce qu'il savait que d'une certaine façon je lui avais donné mon autorisation. Je le taquines juste en disant "bah toi, faut pas te le dire deux fois, mon salaud !". tout en l'alertant que ce genre de choses ne passerait sans doute pas auprès de beaucoup d'autres auteurs. Allez je vais bosser moi ! W
Contribution du : 05/07/2011 08:04
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Re : Quelques mots sur : "Lorsque j'étais" |
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Maître Onirien
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08/06/2009 21:13 De Canada
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Citation :
Tu me regardes encore. Sans ciller. Je retrouve dans ce regard, la même détermination dont tu faisais preuve dans le passé. Ce regard-là, je le croyais éteint, je pensais l’avoir assassiné. Anéanti. Tu te lèves et tu quittes la pièce un instant. Tu reviens. Je remarque que tes doigts se sont recroquevillés pour former un poing. Rageur. Je ne comprends pas ce qui se passe. Mais ça ne me plaît pas. Tu t’approches, te penches vers moi, au plus près. Je n’aime pas ça. Je DÉTESTE ça ! D’une voix aiguë, presque enfantine, tu me chuchotes quelque chose. Une chanson. Une comptine. Widj, Il y a quelque chose qui cloche avec la fin du récit non ? Voilà un homme froid, calculateur, qui décide de briser sa copine, et lorsque le but est presque atteint, il a peur ? Quand il entame sa "vengeance" contre sa copine, il n'y a plus que quatre alternatives pour elles : 1- elle réussit à supporter jusqu'à la fin, alors elle gagne(puisque c'est ce qu'elle attend) 2- elle abrège la vie de son copain et risque la prison(d'où la victoire à titre posthume de l'homme) 3- elle s'arrache les cheveux, se fait du mauvais sang à en mourir, ou se donne la mort(d'où la victoire de l'homme encore) 4- elle le quitte, se discrédite devant le monde, crée un cas de conscience qui la suivra pendant le restant de sa vie(d'où la victoire de l'homme encore). La dernière phrase du texte, celle où la femme entr'ouvre la main, laisse présager qu'elle veut soit droguer l'homme à mort, soit se donner la mort ; dans les deux cas l'homme en sort gagnant, alors pourquoi cette peur ? J'aurais vu un sourire narquois, un sourire de satisfaction, pour célébrer la victoire qui approche... Je peux me tromper, alors j'aimerais que me soit expliqué cette peur. Wan
Contribution du : 05/07/2011 10:02
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Re : Quelques mots sur : "Lorsque j'étais" |
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Maître W
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Bonjour Wan
En effet, la femme se décide en quelque sorte à mettre un terme à sa souffrance... en assassinant son mari. De ce fait, elle rompt l'entreprise de démolition qu'entrepenait celui-ci qui prend peur en découvrant que celle qu'il pensait avoir "détruit" réagit encore et compte mettre un terme à tout. Et sans transition pour répondre à Pascal31 qui trouvait que l'homme était bien naif d'ignorer que cette histoire ne se terminerait pas par son assassinat, je dirais que peut-être le savait-il mais que son objectif était de vaincre son ennemi (afin que même vivante - et comme il le dit - elle ne serve plus à rien ni à personne) avant sa mort (qu'elle soit "naturelle" ou "donnée" ). Cela répond t-il à vos questions messieurs ? W
Contribution du : 05/07/2011 13:47
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Re : Quelques mots sur : "Lorsque j'étais" |
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Maître Onirien
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08/02/2011 17:15 Groupe :
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12864
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Citation :
Eh bien justement, Widjet, j'avais l'impression que l'homme avait bien entamé son travail de sape, sa femme étant pas mal à bout, fatiguée, lessivée... Il devait donc se douter qu'elle n'allait pas pouvoir supporter ça jusqu'à ce qu'elle s'effondre totalement, vu tout ce qui avait été dit auparavant (ou alors, c'est qu'il ne connaissait pas bien sa femme !). Du coup, ce qui me surprend, c'est sa réaction quand sa femme "passe à l'acte" : il semble abasourdi, totalement surpris par son attitude, alors que bon, hein, vu la situation du bonhomme (un légume, quasiment) et celle de la femme "prisonnière" de son mari et emplie de haine à son égard, ça semblait une fin inéluctable... Voilà pourquoi je n'ai pas été convaincu par cette conclusion qui me semblait téléphonée. J'aurais aimé être surpris par une chute que je n'attendais pas de manière aussi évidente. Voili, voilou, et malgré cela, c'est un bon texte, de mon point de vue (sinon je ne l'aurais pas noté ainsi).
Contribution du : 05/07/2011 14:04
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Re : Quelques mots sur : "Lorsque j'étais" |
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Chevalier d'Oniris
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petite question, je peux? Pourquoi Lorsque j'étais? Pourquoi avoir choisi comme titre Lorsque j'étais?
Contribution du : 05/07/2011 15:11
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Monlo |
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Re : Quelques mots sur : "Lorsque j'étais" |
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Maître W
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19/01/2008 01:44 Groupe :
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26618
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Citation :
Bonne question Mono ! Pourquoi ? Déjà j'ai longtemps hésité à mettre des points de suspension en me disant peut-être faut-il laisser le lecteur terminer la phrase comme bon lui semble un peu comme dans la chanson de JJG Goldman "Sache que je..." (jolie chanson au demeurant) Lorsque j'étais...amoureux. Lorsque j'étais...heureux Lorsque j'étais...quelqu'un Etc... Bref, tu vois l'idée ? Et puis, finalement, je me suis dit qu'il fallait revenir sur l'essence même du verbe, du mot "ETRE", cette notion même qui fait que l'on EST simplement, cette notion évidente d'existence (désolé, je ne sais pas si je suis clair, les mots ne me viennent pas facilement). L'état de délabrement physique (surtout) et psychologique est tel (c'est sans doute pourquoi j'ai tant noirci le tableau et insisté sur cette décrépitude générée par la maladie) que le personnage a déjà admit le fait qu'il n'a plus rien d'un être humain, qu'il est une sorte de créature hybride prise entre deux mondes, un mort-vivant (un passage dit un moment qu'il combatt chaque nuit des monstres qui cherchent à le faire basculer de l'autre côté). C'est pourquoi j'ai mis un point final à "Lorsque j'étais" car l'homme d'aujourdhui, celui qui se meurt, a pleinement conscience (en dépit de la douleur) que même s'il respire encore, oui il sait que tout ce qui fait l'humanité d'un ETRE (l'humanité dans le sens "lumineux" du terme à savoir l'amour, le pardon, la tolérance etc...) tout ça est bel et bien mort en lui. Plus clair pour toi ? W
Contribution du : 05/07/2011 15:40
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Re : Quelques mots sur : "Lorsque j'étais" |
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Maître Onirien
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08/06/2009 21:13 De Canada
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Citation :
Ben... je pense que c'est là que la psychologie de ton personnage foire un peu non ? Il cherche à la détruire et lorsqu'il réussit il a peur ? Il réussit à casser le sang froid de la femme, jusqu'à ce qu'elle veuille commettre un meurtre, meurtre qui la condamnerait à une vie post-conjugale très compliquée, ce que voulait l'homme, mais pourquoi au lieu d'être satisfait il craint ? de mourir ? il allait à une mort certaine ! Je me rappelle d'un épisode de série policière inspecteur Colombo où une femme, se sentant délaissé par son homme, au profit d'une autre plus jeune, le pousse à bout, jusqu'à ce qu'il se decide à l'étrangler, et pendant qu'il le faisait, elle souriait. Le cadavre de la femme était souriant, serein(bon on va dire qu'au cinéma on a pas plus que la comédie pour traduire un sentiment), tandis que l'inspecteur appréhendait l'homme. On parlera alors de victoire post-mortem de la femme. C'est un peu, je crois, la même chose que ton narrateur devait ressentir, une victoire post-mortem Voilà
Contribution du : 05/07/2011 16:01
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L'homme est comme de l'herbe, et son éclat, comme la fleur des champs ; l'herbe sèche, la fleur tombe, mais la Parole de Dieu subsiste éternellement ! |
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Re : Quelques mots sur : "Lorsque j'étais" |
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Visiteur
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Citation :
BOUH !!! Je t'ai fait peur, hein ? Tu croyais que j'étais pas derrière la porte ? Souchon, Glodman et Aznavour. C'est bien ce que je disais : je te connais comme si je t'avais fait. Dis donc, ma poule, tu boudes encore ou on se cause à nouveau ?
Contribution du : 05/07/2011 16:10
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Re : Quelques mots sur : "Lorsque j'étais" |
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Chevalier d'Oniris
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18/06/2011 19:40 De Saint-Louis, Sénégal
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Oui je comprend mieux le choix du titre(heu...Je ne connais pas cette chanson)
Ps: Non, on ne se cause pas tant que tu n'auras pas compris que je ne suis pas une poule, et que je suis pas ici pour faire de la pub (sinon, j'aurais fait des affiches et je les aurais coller dans les rues de mon quartier pour publier mon produit...) Aha, vous y avez cru!
Contribution du : 05/07/2011 17:00
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Monlo |
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