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1 Utilisateur(s) anonymes
Re : Au risque d'être lu... brabant: "Trépas de Rooniaus" |
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Organiris Animodérateur
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Eh bien c'est merveilleux ! Mais dommage que ce soit en français et qui plus est dans une traduction en vers. Le latin d'Ovide est un vrai régal : assez facile d'accès et très savoureux. Mais sur Google, c'est bel et bien la version en Français ET en latin (édition numérisée de la bibliothèque de Harvard dans leur fond depuis 1922). Pardon pour le presqu'hors sujet, Brabant
Contribution du : 30/07/2010 15:08
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"Trépas de Rooniaus" de Brabant. Remerciements et levée des ambiguïtés. |
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Maître Onirien
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Bonjour,
Lionel a dit un jour: "Mon programme n'est pas socialiste" et il a perdu les élections; ce sonnet n'est pas emphatique, et il n'a pas gagné la sympathie. lol. Emphatique, ce sonnet ne l'est effectivement pas. L'exergue l'annonce: "A Ceux qui ne m'ont pas appris la tendresse". La génération soixante est connue pour être dorée, celle qui l'a précédée ne l'était pas (et celle qui a précédée celle-là encore moins)... Il était bien des familles où l'on ne se touchait pas... Toucher était considéré comme un signe de faiblesse. Pis ! Efféminé... Pis encore ! Mais je vous laisse deviner... "ou Du pessimisme selon Cioran" Cioran, philosophe et maître à son insu, héritier d'un existentialisme noir, toujours à son insu, qui rend Sartre anodin, avec son arbre et ses racines mortes, qui, bourgeois bien malgré lui, systématisait. Cioran, contre-héritier de Luther, père pasteur austère, vécut dans une famille "où se fige l'essor", d'où l'on ne s'envole pas... Sans promesse d' "Icarisme", promesse de désailement ! Famille qui bride: "Morose prisonnier d'une torse hébétude" Il y a quelque chose qui bride là-dedans ! L'hébétude après tout peut être gratifiante, ici, elle est, bien que gratifiante (grades internes: père/Dieu... aîné... puîné... femme exclue) tordue. "torse" égale "entorse"... et plus... La première formulation de ce vers était d'ailleurs: "Le cecle collégial où se figent nos sorts", plus explicite, changée à juste titre car "collégial" apportait une non-césure à l'hémistiche et à cause de la diérèse, un treizième pied comme me l'ont fait remarquer astucieusement les prélecteurs de ce sonnet, ainsi qu'un accent tonique sur le "i": "gi-al", d'où cette "aire familiale", plus chaude, qui convient, sans être une cheville (l'aire est le nid du rapace, reprend l'idée de cercle, et l'on est dans la chasse), mais qui me plaît moins, car cela rend le sonnet moins accessible. (à suivre)
Contribution du : 05/08/2010 17:21
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"L'homme n'est ni ange ni bête, et le malheur veut que qui veut faire l'ange fait la bête." Blaise Pascal |
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Re : "Trépas de Rooniaus" de Brabant. Remerciements et levée des ambiguïtés. |
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Organiris Animodérateur
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Euh... Brabant, tu as déjà créé un sujet sur ton texte, non ?
EDIT : Oui, sujet fusionné avec le précédent.
Contribution du : 05/08/2010 19:08
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Re : Au risque d'être lu... brabant: "Trépas de Rooniaus" |
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Maître Onirien
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OK, Cyb, Merci,
Suite 1, Venons-en à Rooniaus: "Nemrod et Chien Lare": - Nemrod, chasseur, puis chasseur exceptionnel, puis dieu des chasseurs. On voit ici apparaître l'ambiguïté de Rooniaus: Chien ? Homme ? Dieu ? Le sonnet joue là-dessus. Qui est Rooniaus ? Est-il un chien exceptionnel ? Est-il humain ? Est-il moi ? De la mort de qui parle-t-on ici ? De la sienne ? De celle des autres ? De la mienne ? Alexandre a fait remarquer à juste titre que "Rooniaus" était le chien du "Roman de Renart" (XI-XIIè S.). Durant le Bas Moyen-Age, les animaux ne correspondaient pas aux catégories que nous nous en faisons. Ainsi, si le cheval n'était pas un humain, il n'était ni un sous-humain ni un animal. Egal ou simple allié ?... Les historiens du XXIè S. développent. De même aux tables nobles on mangeait du gibier ailé, proche du ciel et de Dieu, pas du porc, proche de la terre et du diable. Le Roman de Renart parodie la société des hommes, alors qu'est Rooniaus là-dedans ? Un chien ? Queue oui ! :) ...et que non ! :( ...un seigneur, un clerc, un seigneur intermédiaire jouant les clercs Reste à déterminer son envergure. Louis XI plus tard ne fut pas le seul à être épris de ses canidés: Mistodin en est témoin: "Mistodin, le favori, portait des robes et dormait dans un lit." Paul Murray Kendall "Louis XI". Je joue sur l'ambiguïté du nom: "Rooniaus". J'ajoute: "Chien Lare": Que sont les Lares chez les Romains ? Les dieux du foyer. Ainsi, ce chien est un chien héroïque et en même temps il est "Chien Lare", non seulement celui qui a sa place intégrale dans le foyer, dans le cercle collégial, "l'aire familiale", mais aussi celui que l'on prie, qui en est l'âme. Ô ! Pénates ! (A suivre)
Contribution du : 05/08/2010 20:46
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Re : Au risque d'être lu... brabant: "Trépas de Rooniaus" |
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Visiteur
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Salut l'ami brabant ! Juste pour te dire que jusque là je suis, du verbe suivre, mais je ne voudrais pas te couper dans ton élan car tes explications sont très documentées et fort intéressantes... Je te repasse la main... Alex
Contribution du : 05/08/2010 20:53
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Re : Au risque d'être lu... brabant: "Trépas de Rooniaus" |
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Maître Onirien
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Merci Alex, mon maître et mon ami,
Suite 2, Je ne crois pas, Arielle, qu'il y ait redondance entre "confins de la mort" et "mourant", car on peut revenir d'un territoire mythique symbolisant la mort, il faut voir là une actualisation de cette mort, au pire une insistance sur celle-ci. Mea culpa, plutôt que "transpirer", j'aurais dû mettre "transparaître", plus tonique. Mais mes profs m'ont toujours rabâché que "paraître" était banal. Bien, "transpirer", neutre, ajoute au monotone, voulu, de l'ensemble. "Tu t'es assis dehors/ L'aire familiale...", la première version, que je regrette d'ailleurs d'avoir abandonnée était: "Tu t'étais sis dehors/ (Le cercle collégial)... L'aire familiale". "s'asseoir dehors" égale "se mettre à l'écart", c'est d'ailleurs pourquoi je regrette "se seoir", plus explicite, mais je crois, Silène, que sous le coup d'une sainte colère (et les saintes colères sont justes) tu as voulu me bousculer, car tu avais compris, dis-moi, que je ne signifiais pas qu'un chien s'asseyait pour mourir, fût-il héroïque ! Quant à la tournure "s'asseoir dehors... une aire, un cercle...", elle communément admise, tout au moins pour les poèmes ayant trait à la péroide de Sainte Eulalie... et ses suivantes... et suivants. Bon, "nulle mansuétude", Rooniaus ne s'apitoie pas sur lui-même, pas plus que l'on ne s'apitoie sur soi-même dans les familles presbytériennes. L'illusion post mortem n'est pas non plus mon fort. Mais me voilà Rooniaus !... Je suis Rooniaus ! Bien que je ne sois pas presbytérien... Allez comprendre !... "morne" renforce "indifférence" et aplatit bien comme il faut ce qui n'est pas déjà aplati. J'assomme et je brime. "Le ciel est noir ! Le ciel est noir ! Il est noir !" Chanson de Nana Mouskouri. Voilà qu'un pokémon vient me chercher des poux dans le pelage avec "en absence de port". Cioran m'est témoin qui avait renoncé à Dieu,je renonce moi jusqu'à cette luminosité, cette petite lueur, que l'on dit au bout d'un tunnel... Ce "port" salut :) )) qui donc en a fait un fromage ? (A suivre)
Contribution du : 05/08/2010 21:27
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Re : Au risque d'être lu... brabant: "Trépas de Rooniaus" |
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Onirien Confirmé
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Depuis faut-il une exégèse qui démêle les tenants et les aboutissants, les non-dits et les maillons mythologiques entremêlés de private jokes pour qu'un poème devienne à peu près intelligible ?
Le dépiautage du sens nuit à l'âme du vers : la complexité amphigourique, les renvois et les sous-entendus tuent presque totalement l'émotion, qui était la quête première. Maintenant, vous êtes maître.
Contribution du : 06/08/2010 17:31
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Re : Au risque d'être lu... brabant: "Trépas de Rooniaus" |
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Maître Onirien
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Pour dire que ce poème se veut absence d'émotion, Silène, tu demandes des explications et maintenant que je les donne, tu me le reproches :)
Bon, je continue: Suite 3. "Chien helléniste", surenchérit Silène, ben oui, durant le Bas Moyen Age, Rooniaus l'était, seigneur sans fief, clerc au service de Philippe, aussi cruel que bel, de Charles V le rat, d'une très vaste et sage bibliothèque, du Duc de Berry dont les Très riches heures continuent d'enluminer nos vies; "helléniste" et latiniste, il citait Aristote, parlait le grec de l'alpha jusques à l'oméga, et déchiffrait l'hébreu. Ne me glissa-t-il pas un jour à l'oreille: "tonrikikuiétrokui", dicton en araméen ancien qui signifie: "Tourne ta langue sept fois dans ta bouche avant de rire, sinon tu risques de l'avaler" :) )) "les patronages" renvoient aux Saints Patrons susceptibles d'adoucir une fin prochaine, ici rejetés. C'est qu'il y en a de surprenants: non pas Saint Hubert qui pourrait à la rigueur être ici de mise, mais Saint Clair, Saint Roch, Saint Pierre, Saint Clou par exemple, Sainte Barbe, mais non pas Sainte Cheville, parce que "gnose" n'en est pas une, je viens de le montrer, comme je vais montrer qu'il n'y en a pas par la suite. Chevillard en vue ? Le premier tercet, témoins des murmures génés, murmures qui se cachent, "indus", ne me semble pas nécessiter d'autre approfondissement. Si ce n'est que ni vous ni moi, mourants, ne désirons être importunés, en plus, par des pleureuses, avant-coureuses. Nous avons déjà bien assez à faire. Et puis, on ne vit sa mort qu'une fois. Alors qu'on ne vienne pas nous la voler... Isn't it, Cioran, Rooniaus and Co ? (A suivre)
Contribution du : 06/08/2010 18:11
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Re : "Trépas de Rooniaus" de Brabant. Remerciements et levée des ambiguïtés. |
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Onirien Confirmé
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En fait, en relisant les explications, d'une ingéniosité de casuiste, je constate que vous avez réponse à tout, et que cela se tient. Les chevilles sont manifestes, et vous le confessez à demi-mot, tout en tentant de les justifier, et les faire cadrer au propos.
J'attends encore quel lapin vous allez nous sortir de la manche pour le bétel, qui aura l'avantage de le revigorer ; je reste sur ma position, un appendice explicatif pour un poème qui devrait parler au coeur tout de go, au lieu de commémorer, vous rendez anodin en même temps qu'abscons. Passe encore que le hiératisme mâtiné d'un romain stoïcisme du canidé doive être montré de quelque manière : il y a d'autres façons de procéder.
Contribution du : 06/08/2010 20:15
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Re : Au risque d'être lu... brabant: "Trépas de Rooniaus" |
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Suite 4
"Insensible céans...": cheville ? Dans la première version, j'avais écrit: "Insensible soudain à nos derniers hommages" Les lecteurs à l'aveugle m'ont très justement signalé qu'il y avait là un hiatus. C'est que la poésie classique a ses exigences et se mérite. J'ai donc mis "céans" qui signifie "ici" et sous-entend souvent (contexte) dans les textes classiques "ici et maintenant". Ce "céans" est tout à fait honnête et ne constitue en aucun cas une cheville. Ne rime-t-il pas avec "maintenant" ? Extrapolation: "céans se tenant...", Lacan eût dit: "céans ce tenant", et moi je dis: "céans ce... tenante". "séance tenante" ne signifie-t-il pas: "ici et maintenant" ? CQFD ! :) "Quand l'oeil se révulsait...", j'avais mis à l'origine: "Où l'oeil se révulsait...", puis en relisant... et relisant..., je me suis aperçu qu'il y avait déjà "où" au vers 5: "où se fige". Ce qui m'était apparu comme une faiblesse (ne pas concéder de faiblesses !) j'ai pensé à la règle des cinq W (cf tenants du prix Pullitzer) "Quand" me sauvait, sans être une cheville, là cela cela me semblait nécessaire. Bon, cela amène-t-il aussi nécessairement à l'oeil des officiants passifs auto-censurés qu'à celui du chien ? Vais-je confesser ici une faiblesse ? Au lecteur de choisir (pas pour la faiblesse, il n'y en a pas. lol), les deux choix me semblent équivalents. Je préfère cependant l'oeil de l'officiant, faux-cul comme de coutume; mais celui qui décède, ne sachant pas précisément le moment exact auquel il va décéder, peut être lui-aussi un roublard !... :) Qu'en est-il maintenant de cette "abstruse paupière" ? Les sonorités en sont pénibles. Le moment ne l'est-il pas ? Et Framato, que je remercie, l'a dit: "c'est un choix d'auteur". Merci Framato. D'ailleurs, ce peut être un exercice de diction que l'on pourrait proposer aux apprentis comédiens. :) Cette paupière est-elle concrète ? Je peux penser à l'oeil du dedans, cet oeil méditatif des ascètes, l' "oeil de l'âme", l' "oeil pinéal", celui des expériences de mort imminente, le fameux troisième oeil des Bouddhistes, que ceux-ci ont découvert (sic) de leur côté (voir l'ouvrage de Lopsang Rampa) Ainsi la paupière incriminée devient abstraite ! De toute façon on peut aussi la prendre au figuré. Et puis, pour les sarcastiques tâtillons, il me restait aussi "l'obtuse paupière" où tout est concret. Ah non ! Je n'explique pas ! (A suivre) Suite 5 "C'est alors, pleurs reclus, qu'il vous fallait bétel !" Le voilà donc, celui qui des traits de ce sonnet a détruit l'harmonie ! Il en rougit (ainsi que le bétel) le traître ! (parodie d'Edmond qui parodiait Pyrame) "C'est alors, pleurs reclus, que vous vous deviez bétel !", mais cela me faisait un pied de trop. Les pleurs "reclus", contenus, retenus, refoulés, emprisonnés, ne demandaient qu'à sourdre, qu'à éclater (ils ne pourront éclater qu'après la mort du malheureux animal) se devaient d'être, auraient pu être consolants... On n'aurait pas dû les retenir, mais l'éducation reçue a fait que... Ce poème est aussi un poème sur l'incommunicabilité due à une absence de tendresse démonstrative due elle-même à une éducation rigoriste, où l'on ne dit pas, où l'on ne touche pas... Toujours là Cioran and Co ! "bétel" ? Vous n'expliquez pas. "Eau de vaisselle" ai-je lu plus haut, "lapin" qui va "sortir de (la) manche", ai-je lu plus bas. "Eau de boudin", "envolée de colombes" réponds-je ... :) "bétel !", j'y viens. Tout à l'heure... Un commentaire me dit: vous avez employé ce mot, "cheville aussi savante qu'obscure", parce que vous n'aviez pas d'autre mot pour rimer avec "rituel". Vous vous êtes retrouvé dans un cul-de-sac et vous avez manqué d'imagination. En fait, j'avais deux autres solutions: L'une, humoristique, eh oui ! : "C'est alors, pleurs imbus, qu'il vous fallait rimmel !" En maquillant les pleurs, de rimmel, artifice destiné à tromper, on pouvait essayer tromper une angoisse supposée du chien = du mourant, consoler malgré tout (envers et contre tout) comme le veut l'humaine attitude, car le chien est protéiforme et polysémique dans ce récit. L'autre, catholique et/ou presbytérienne (dans l'esprit cela revient au même) toujours là en filigrane de par l'éducation/édification religieuse, biblique, judéochrétienne reçue: "C'est alors, pleurs reclus, qu'il vous fallait missel !" Montrez-vous donc enfin, pleurs, et soyez prière, priez ! Que l'âme consolée de de Rooniaus monte au ciel ! Mais pourquoi avoir choisi "bétel !" ? Car c'était bien un choix, n'est-ce pas ? (A suivre)
Contribution du : 07/08/2010 17:42
Edité par PostBlue le 11/8/2010 19:19:04
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