Citation :

C'est sans conteste Val ! Je trouve assez marrante cette manière qu'elle a d'offrir sa gorge au couteau en rigolant.

Mais c'est pas grave : j'aime certains mélos (pas tous) et j'ai aimé le sien (l'agriculteur romantique, la femme moderne et old-fashioned à mort, le sauveur musclé qui dégomme la porte, le collègue-cheveu sur la soupe, la soeur providentielle : un vrai plaisir !).

Mais bien sûr, je trouve qu'il pourrait être mieux, et je ne parle pas de perfection.
Le coup des canons, ça me laisse perplexe. Pour moi, c'est pas comme des kilos en trop, on s'en fout des kilos, on n'est pas dans un ascenseur. C'est plutôt comme quelqu'un qui a un problème d'odeur de pieds. Oh, pas bien forte. Juste un peu, ça flotte autour. Pour lui, c'est pas grave. Pour l'entourage, c'est un peu gênant. Et une personne qui s'occupe de ceux qui l'entourent aura peut-être à coeur de tenter de venir à bout de ce léger problème. Là, dans le cas qui nous occupe, ce serait chercher un texte non pas parfait (on s'en fiche, de la perfection, de la note bleue) mais qui soit le mieux possible dans ce qu'on est capable de faire, c'est une marque de respect envers l'entourage (les lecteurs).

Ce qui ne veut pas dire que Val ne respecte pas ses lecteurs. C'est juste qu'elle aime son odeur de pieds. Après tout, pourquoi pas ? Tant qu'elle écrit des mélos rigolos avec un scénario et une ambiance, moi, je respire par la bouche et je lis. Mais c'est mon choix à moi, mon goût à moi (l'ambiance est primordiale pour moi).

édit : En fait, non, on s'en fiche pas, de la note bleue. J'aime lire aussi les textes de ceux qui la cherchent. Je ne hiérarchise pas mes plaisirs, mais il est clair qu'on est pas tous égaux devant ce qu'on attend de l'écriture et de la lecture.

Une petite pensée du grand Victor qui cadre avec le débat ?

"La beauté de l'art c'est de n'être pas susceptible de perfectionnement."

Et pendant que j'y suis, une autre de Pierre Bruneau, tellement évidente celle-là :

"Le perfectionnisme, la marque des grands. Le perfectionnisme, la douleur des grands. Car la perfection, personne ne peut l'atteindre."

Etre imparfait et l'assumer, ça pourrait ressembler au bonheur... ou du moins s'approcher d'un petit morceau de sérénité. Après, tout est une question de choix ou de priorités et de tant d'autres choses qui font l'essence même d'un être et sa particularité...

Le coup de la comparaison avec l'odeur de pieds, j'aurais pas apprécié ... mais je me marre bien, merci Pattie !

Ensuite, attention. C'est pas parce que je trouve dommage de ne pas travailler son texte (oh, je demande pas l'acharnement sans concession, mais juste que le résultat plaise à l'auteur, qu'il puisse le relire sans se dire "ce passage là est bof, mais tant pis". Qu'il aime chacune de ses phrases, qu'il ait l'impression d'avoir fait le mieux possible. C'est tout), donc, c'est pas pour ça que j'aime lire des textes "sans âme, plein de technique et vide d'émotions".

C'est un non-sens !

Libre à chacun d'assumer ou non ses imperfections, de vouloir y pallier ou non, mais affirmer haut et fort "J'assume, donc je ne changerais rien", c'est ne pas admettre la critique, ni plus ni moins.

Non, c'est lui poser les limites d'action. Elle ne dit pas qu'elle ne lit pas ni que ça ne l'intéresse pas. Elle dit juste que si on l'écrit pour qu'elle s'en serve, on se fatigue peut-être pour rien. Mais elle est loin d'être méprisante (bon, parfois ironique, mais jamais méprisante).

J'espère que le "truand" et l'odeur de pieds ne vexent pas Val. C'est pas le but du tout. J'ai écrit ça parce que je me le représente comme ça, et que je pense que ça va faire rire Val. Ou du moins, ça ferait rire l'auteur du mélo rigolo si elle est telle que je me l'imagine. Désolée si c'est vexant, c'était vraiment pas mon intention.

Je ne pense pas une seule seconde que Val ait voulu être méprisante ou quoi que ce soit dans ce goût ... Mon message n'avait rien d'offensant.

(Chacun sa façon d'admettre ou pas la critique, chez moi ça s'effectue dans le fait de trier les textes que je montre, chez elle dans le fait de les accepter sans les prendre en compte ...)

^^

Bravo les filles, vous m'avez cernée !
(pattie, je suis pas vexée pour les pieds, mais euh... comment tu sais ??? ^^)
Le truc c'est que je n'arrive PAS à changer ma manière d'écrire, j'y arrive plus, c'est comme ça, je peux me concentrer sur les grosses ficèles gênantes, les problèmes de portes ou de R5 qui devrait pas pouffer finalement... mais le contenu, ce que je raconte et le comment, bin, je peux plus, trop tard, trop.... vieille

donc, "de verdad" comme on dit chez moi, bin je préfère assumer, et assumer aussi, les quelques enthousiasmes sincères qui trouveront leur compte dans ce que je raconte, puisque l'on ne peut pas faire l'unanimité !
(et au fait, merci Pattie, tu veux la carte "Prémium" pour lire en exclu toutes mes histoires ?, je peux aromatiser au "Munster" ou au "Maroil" si tu veux, pour changer des pieds :l


Euh, Incognito, je comprends que dalle à ce que tu dis, les bons ? les méchants ? ça va loin ton truc... trop loin pour moi qui suis dans ma logique d'imperfection, un peu conne aussi


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