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1 Utilisateur(s) anonymes
Re : 5:14:31 |
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Comment ça, moins alambiquée ? Ça peut être une question d'alambic, justement ! Ok, je sors...
Contribution du : 16/12/2010 11:34
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Re : 5:14:31 |
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oup's j'ai oublié de rire.
Contribution du : 16/12/2010 13:52
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Re : 5:14:31 |
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la plupart du temps très loin de l'intention même (qui est souvent nettement moins alambiquée) de l'auteur. Je pense que l'intention de PostBlue dans ce texte, est très alambiquée, car c'est un mélange de non-chalence ( un "je m'en fou" de ce que pensent les gens de ce qu'est la poésie ), mais que il y a quand même quelque-chose derrière ce texte.
Contribution du : 16/12/2010 21:48
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Re : 5:14:31 |
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C'est mignon la "non chalence" -> nonchalance.
Contribution du : 16/12/2010 21:55
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Re : 5:14:31 |
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Chevalier d'Oniris
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Bon rapidement : BadWolf *bruit de trompette*, tu fais une grossière erreur. La nonchalance n'est jamais une intention. Je vois mal comment. Elle est, j'estime, une réaction vis à vis de soi-même ou des autres.
Et oui, je me fous de savoir, concernant mon texte (ce qui est le cas du fil), les conceptions "de la poésie" en général de chacun ayant lu mon texte : disons que par ancienneté j'ai vu ce sujet défiler des tonnes de fois, avec exactement les mêmes postures de chacun qui ne bougeaient pas d'un pouce en se traîtant de tous les noms (j'exagère à peine). Donc sujet à peu près stérile, désolé pour toi. "Quelque chose derrière". Thank you, Captain Obvious. =D Evidemment ! Si je parle de démarche, c'est qu'elle précède au moins d'un temps l'écriture, non ? J'efface mon intention par contre, ça fait partie du jeu aussi (jeu que je décide, au lecteur avide s'il le veut de démasquer tout ce que j'aurais pu y mettre, mais à mon avis il ne faut pas être un génie pour y arriver).
Contribution du : 16/12/2010 22:11
Edité par PostBlue le 17/12/2010 0:29:05
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Re : 5:14:31 |
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Maître Pattie l'Orthophage
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C'est même plutôt mieux que l'auteur ne se préoccupe pas du tout des conceptions de la poésie qu'ont les lecteurs. A priori, les lecteurs vont sur le poème pour rencontrer la conception qu'en a l'auteur, pas pour qu'on leur tende un miroir, fût-il déformant.
Contribution du : 16/12/2010 22:15
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C'est quoi cette mode de bâcler ses loisirs à toute vitesse ? Turtle Power ! |
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Re : 5:14:31 |
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Maître Onirien
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J'ai une question sur le texte, un peu soulevée par Aldénor mais je n'ai pas compris son interprétation ^^ :
Pourquoi un singulier à ''rampant'' après ''les désirs'' ? Je ne pense pas qu'on parle du temps, sinon la mise en page serait différente. Pas très doué pour comprendre les poésies, mais vu qu'il y a un forum ce serait dommage de ne pas en profiter :) En passant, je ne connaissais pas le captain obvious ;) un gars sympathique lol placebo
Contribution du : 16/12/2010 22:38
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Mon blog, mis à jour toutes les semaines. |
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Re : 5:14:31 |
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Chevalier d'Oniris
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(et pour ce qui a été dit avant, je réagirai plus tard, là j'ai pas vraiment envie de m'en donner le temps)
Contribution du : 16/12/2010 22:40
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Re : 5:14:31 |
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Maître W
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19/01/2008 01:44 Groupe :
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"Je me fous de, je m'en fous de etc..."
Bah dis donc, POST semble "se foutre" de beaucoup de choses, même si (no offence camarade) je n'en crois rien depuis fort longtemps. Toujours cette fameuse posture ; j'imagine que de nos jours, la jouer désinvolte, ça doit faire chic. Enfin, j'espère ne pas faire de hors sujet, mais comme je l'ai dit, j'aime bien la multiplicité des interprétations et le fait que dans ce registre là, il n'y a pas de perdant. Tout le monde a pu voir à travers ce texte (dans son fond et même dans sa forme, à ce titre y'a qu'a voir le nombre de lecteurs qui ont vu un calligramme) des choses diamétralement opposés. Tout ça me va bien. En revanche et sans doute suis je là aussi hors du cadre qui nous préoccupe, ce qui a tendance à m'agacer (pour ne pas dire, à me faire chier sévère), c'est lorsque sous prétexte qu'un ou des lecteurs y ont vu des choses hyper-profondes avec pleins de sens cachés, pléthore de niveaux de lecture etc... que l'auteur - surpris et forcément honoré d'une analyse aussi poussée - s'attribue ce mérite et dise d'un ton détaché : "Bravo, tu as bien lu mon texte" (d'ailleurs combien de fois ai je lu sur ce site ce genre de phrase à la con dès lors que l'évaluation est bonne, alors que par malheur si on a collé un "Faible", on a nécessairement rien pigé à la subtilité de l'œuvre) ou encore "Oui, tout ce que vous avez dit, je l'ai voulu, c'était clairement intentionnel". Je précise que je ne sous entend pas du tout que POST ait pu réagir de la sorte, mais tout ça pour dire que parfois faut pas chercher plus loin et que l'auteur qu'il soit connu ou non, célèbre ou pas, bah le gars n'est pas toujours aussi génial que ça et ne pense pas nécessairement à ces diverses significations que pourraient revêtir son texte. Bien souvent, il ne se pose pas (autant) de question. Il écrit, c'est tout. W
Contribution du : 16/12/2010 22:51
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Re : 5:14:31 |
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Chevalier d'Oniris
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@Heisenberg : merci de votre redite. Pour ce qui est de la digression sur la divinité, ça n’était qu’un aparté de BadWolf je crois : il n’était pas du tout dans mon idée d’expliciter ce rapport. Mais il est très facile, en tirant sur la corde, de faire d’un échange « intellectualisé » une réflexion sur notre rapport à l’invisible.
@brume, c’est un peu tourner un peu en rond, là. Tant pis : je crois que je ne comprends tout simplement pas. Répéter vos propres phrases ne m’avance en rien, je m’en excuse : mon truc ne vous parle pas, je ne vais pas en mourir ou en pleurer. De vous à moi, l’auto-vibration me fait penser à quelque chose d’un domaine nettement moins… Littéraire ? @Kaos, allez va, laisse, je comprends : tu t’en veux d’avoir fait une aussi grossière erreur, à confondre deux plans de ta propre interprétation. Je te pardonne. Ta suite d’abstraction est soit mal écrite, soit je ne la comprends pas. Mais comment peux-tu faire abstraction de ce qui existe (je suppose que tu veux dire « préexistes », déjà) et malgré tout dire que ça n’est pas original ? L’originalité EST dans la comparaison. Si tu enlèves les référents, tu te prives du concept d’originalité, tout simplement. Plus sérieusement : « total manque d'originalité du texte que je ne trouve pas poétique » Oh la jolie phrase qu’elle est trollogène ! Ça demande une qualification de l’originalité, son rapport à la poétique, ce qu’est la poésie en elle-même, etc. Ne pas me réclamer de la poésie est un principe de précaution : tout simplement que pour moi ce n’en est pas. Et si je veux rester logique, je ne jugerai pas en tant que poésie quelque chose qui ne l’est pas. Ça me semble… Inutile, en fait. Merci beaucoup de m’expliquer « ce que tu aurais voulu », mais ça n’était pas vraiment ce que j’imaginais, ou plutôt voulait réellement de mon truc. Je trouve la représentation incrustée un moyen pauvre : je ne superpose pas les éléments, je les lie en un seul objet étalé. Oui, toujours aussi vaste débat que l’incidence ou non de l’originalité sur l’aspect poétique. Quitte à parler de cela, je trouve l’argument du déjà vu souvent complètement faible, ridicule et se basant sur du vent. La simple question qui me vient, naturellement et en pur chieur que je peux être : « Ah, en quoi et par rapport à quoi ? » Oui, quand tu me dis que ça n’est pas original, précise : les qualificatifs généraux non références n’ont pour moi aucune valeur. Qu’on me montre alors ce qui préexiste. Ce qui était original avant et ne l’est plus maintenant. Et puis, à en croire certain, on n’invente jamais rien : finalement, rien non plus ne serait original. Tu te doutes je crois de la bien faible pertinence alors que peut prendre, parfois, l’argument d’originalité. @Tendre-Jeudi, il est tard et je n’arrive pas à vous répondre. Vous êtes plutôt péremptoire, mais ça ne me dérange pas tant que ça. Finalement, s’il vous chante de croire tout cela, je vais pas en faire un fromage ou être au comble de la joie tout de même. Je suis complètement dépassé par l’ampleur que prend ici ce qui pour moi n’était que le premier essai d’une démarche. Beaucoup d’interprétations différentes, certains donnent même une impression de souvenir proustien. Croyez donc que le texte puisse être derrière la montre. Croyez tout le reste aussi : si cela vous fait plaisir, « tout le plaisir est pour moi ». Selon moi les allégories sont des concepts personnels, psychologisés : ils ne sont pas des références absolues partagées par tous les hommes, quoique quelques unes soient communes. Mais elles sont las trop disparates pour en former, je trouve, des principes immuables (sans remonter dans une forme de méta-allégorie, mais là ce n’est pas DU TOUT le sujet initial, et j’ai pas envie, zut). Pour ce qui est de l’indissociabilité, une bonne fois pour tout : j’ai « produit » les mots et l’image de façon quasi simultanée (en intention). Je n’ai pas choisi ensuite une image sur le net, ou cherché à faire une photographie pour illustrer. Non : les deux éléments sont nés de la même intention et de le même démarche. J’espère que ça reste clair, merci à vous Tendre-Jeudi de l’avoir dit, sinon plus gentiment. Par contre, je ne crois pas que BadWolf évoquait des façons claires et évidentes de communiquer, vous menant à lui conseiller essais et nouvelles (il y aurait d’ailleurs pas mal à redire sur cette exclusion des genres que vous faites). Je constate que vous avez essayé de lire en accélérant le rythme. J’en suis ravi, vraiment (mais moins content de cette ambivalence là que je n’ai à mon avis pas fort bien tournée). « La gratuité et l'universalité, n'est-ce pas là en définitive, de la poésie? » Si j’ai pu vouloir rendre le lecteur libre à certains égard, ça ne donne pas pour autant un caractère de gratuité à mon intention : et même, quand je demande si certains peuvent exprimer leur ressenti, finalement, n’est-ce pas comme s’ils payaient leur dû ? Du reste : de rien. @widjet1 ; je suis d’accord avec toi sur les interprétations saugrenues : il y en a certaines que je n’imaginais pas un seul instant (surtout rien que pour l’idée de calligramme et les « visions » de certains, c’est assez… surprenant, j’avoue). Ce qu’il y a avec l’intention, c’est qu’ici elle n’est pour moi pas du tout au même plan que l’interprétation du lecteur qui voudrait « recomposer » celle de l’auteur. C’est là tout le truchement de la démarche : la volonté génère d’abord les concepts de référence, et le texte seulement les articule d’une façon relativement linéaire, dirais-je. L’interprétation elle cherche toujours à chercher la « logique » des relations, alors qu’une volonté plus primaire encore générait ceux-ci. La question ne serait pas de se demander ce que l’auteur aurait voulu dire (tout ou que dalle, là c’est pareil), mais en référence à quoi aurait-il généré sa conceptualité. Donc, ne t’inquiète pas, aussi alambiquée sera l’interprétation du truc, elle manquera le machin vraiment tarabiscoté. @Pattie : Vous fumez quoi en centrale ? Parce que là ça frise l’utopie avérée (que je regrette). @widjet2, même si je semble me foutre souvent des choses, si ce sont souvent les mêmes, il me paraît fort peu approprié de me critiquer de la sorte : c’est, je crois, l’attitude la plus logique et la moins contradictoire. De plus ton procès est inique et limité à une seule interprétation : à t’en croire, toute désinvolture serait feinte et empruntée. Je crois que tous les désinvoltes « qui y croient » te remercient de l’insulte. J’imagine très bien quelles critiques pourraient être dressées contre toi afin de pouvoir émettre ce genre de jugements, mais tu as raison : essayons de ne pas trop faire dans le hors sujet, en plus je ne suis pas là pour me battre. Pour ce qui est de la suite, je me doute que tu n’es pas aussi carré, mais à la façon dont tu l’exprimes : tu rejettes toute possibilité de profondeur réelle à un auteur faisant une réelle recherche du sens (tu le traites de menteur), que tous ceux qui ne veulent pas donner les clefs de leur texte qui en est truffé consciemment sont des fumistes, … Mais je ne crois pas que tu aies une opinion aussi grossière : disons seulement que tu es une bille en rhétorique et nous serons quittes. Même si tu n’as pas voulu sous-entendre que j’ai voulu jouer de la sorte, m’approprier les découvertes sur mon texte (des choses n’ont pas encore été trouvées, et j’avoue très facilement quand une analyse me surprend et dépasse ma volonté), je trouve fortement connoté de faire ton laïus ici. C’est psychologisant (et donc je déteste à peu près ça), mais sur quoi te bases-tu pour dire que « le gars n'est pas toujours aussi génial que ça et ne pense pas nécessairement à ces diverses significations que pourraient revêtir son texte. Bien souvent, il ne se pose pas (autant) de question. Il écrit, c'est tout. » sinon… Toi-même ? @placebo, merci de soulver l’interrogation d’aldenor, j’allais y venir (j’attendais d’avoir un peu de temps et l’envie de faire une tartine de réponses). Ce qu’aldenor dit, je pense, c’est qu’il y a une différence sémantique notoire entre les deux phrase. « Rampant » s’accorde au sujet (il dévore les désirs en rampant au bout d’une léontine), alors que « gravés », au pluriel, s’accorde aux désirs (il dévore les désirs gravés au bout d’une léontine). Il n’y a pas d’interprétation chez aldenor : c’est simplement de la grammaire et je le remercie de le soulever. Par contre, s’il veut dire ce que ça signifie pour lui, c’est encore autre chose, c’est une interprétation, etc. Citation : Je ne pense pas qu'on parle du temps, sinon la mise en page serait différente. Pas très doué pour comprendre les poésies, mais vu qu'il y a un forum ce serait dommage de ne pas en profiter :) Tu crois que c’est la distinction qui ne fait pas référence au temps, ou le tout (ce qui serait un peu curieux d’un coup) ? De rien pour Captain Obvious. On le rencontre souvent, si tu fais bien attention. sophie, je vous remercie de votre commentaire, et salue votre promptitude à « redresser le tir » (oui, j’avais lu votre premier commentaire). D’abord, je ne connaissais pas les calligrammes d’Appolinaire, je vous remercie d’avoir au moins un peu attisé ma curiosité. Heureux que ma « litanie » ait pu vous plaire, je ne vous enlèverai pas de la lire ainsi (mais on a montré dans ce forum que ce n’était pas la seule façon possible). Tendre-Jeudi, merci pour votre commentaire à vous aussi. Et pour votre interprétation : ma liste s’allonge. Citation : Je me demande encore si vous exprimez l'envie de voir le temps se remettre à avancer, ou si vous désirez exprimer l'envie de le voir rester à l'arrêt. Et répondant à la suite finalement. Ahah ! Bon, soyons franc jeux, mais pas trop : les deux, ni plus ni moins. Selon le précepte de l’équivalence aux extrêmes, tout pataphysique qu’il est. Pour la contextualisation à loisir, c’est là tout l’intérêt (pour moi). framato, je n’ai pas encore lu Soie, hélas. Mais je crois que je devrais compenser cela dans les mois à venir. Je n’avais pas pensé à un rapport quelconque à Barrico, mais n’ayant pas lu ta référence, je vais éviter de te dire que je ne vois pas en quoi. J’étais plutôt d’accord avec toi au moment de l’écriture, et de la lecture, mais à la réflexion de Lohengrin (que j’estime tout pertinente et sobre), je crois qu’il m’est possible d’accentuer les concepts que j’ai voulu utiliser. Mais ça frise non pas la lourdeur, mais l’écœurement qui serait bien plus sincère. Revenant à aldenor : mh. Je ne voyais pas d’autre mot que celui-là. Il s’est un peu imposé. Alors que gravé, moi, m’indispose plus, même si la sonorité est bien celle que je désirais. Ceux que vous citez sont simplement trop longs, et les consonnes bien trop « molles ». Pour la coupure… Content qu’elle vous plaise, je la trouve surfaite. « perpétuité de l’arrêt », j’aime assez. Votre interprétation du calligramme est finalement la plus sobre que j’aie lu. Même si univoque (ce qui n’est pas vraiment mon point), pour le compte, je donnerai raison à widjet : je jouais bien moins alambiqué que ce que j’ai pu lire, surtout beaucoup moins figuratif.
Contribution du : 17/12/2010 01:39
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