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2 Utilisateur(s) anonymes
Re : Incipit |
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Visiteur
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Incipit :
C’était à Microsouri, bourg de Busthage, dans les faux parcs d’Hamilbus. Excipit : Ainsi naquit la mère d’Hamilbus pour avoir évité le tee-shirt de Cepenhnans.
Contribution du : 05/09/2012 10:11
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Re : Incipit |
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Onirien Confirmé
Inscrit:
11/11/2011 00:22 De Là-Bas
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Évaluateurs Auteurs Membres Oniris Post(s):
999
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Incipit: Monsieur Cactus était beau. Monsieur Cactus était fort. Monsieur Cactus avait tout pour plaire. Un soir d’hiver, dans le manoir du Pays Sans Rêve, Emmanuel l’avait créé, à l’aide d’un grand chaudron et d’une seringue de philosophie. Et le Cactus était né, dans des gerbes de lumières, d’où jaillissaient, de temps à autres, les nuages brumeux de la pipe qu’il tenait entre les mains.
Excipit: Monsieur Cactus était beau. Monsieur Cactus était fort. Monsieur Cactus avait tout pour plaire. Pourtant, une sombre mélancolie traversait son cœur tourmenté par les affronts de la vie. N’avait-il pas piqué à mort la femme qu’il aimait ? Et ne demeurait-il pas toujours au Pays Sans Rêve où, une fois qu’Emmanuel fermerait les yeux, il s’éteindrait tout à fait ? Alors, Kant, le chat d’Emmanuel, avec ses lunettes bleues et sa fourrure rose, chanterait cette marche funèbre : Il était un cactus Avec des tas d’épines Aux pointes assassines Plus grandes qu’un phallus Il était un Cactus Dont la folle passion Pour Dame Potiron Le fit mourir d’humus Il était un Cactus Qui tua son amante Et qui dans la tourmente Pleura comme un fœtus Il était un cactus C’était monsieur Cactus Qu’on enterra la nuit Où le livre finit Amen
Contribution du : 06/09/2012 22:17
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Re : Incipit |
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Chevalier d'Oniris
Inscrit:
04/09/2012 12:30 Groupe :
Évaluateurs Membres Oniris Auteurs Post(s):
2004
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"clap clap clap!" (applaudissement)...
Contribution du : 07/09/2012 04:35
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C'est la beauté du monde qui a fait naître la conscience des hommes... et son absurdité qui l'a brisée. |
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Re : Incipit |
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Expert Onirien
Inscrit:
11/11/2009 20:48 Groupe :
Évaluateurs Auteurs Groupe de Lecture Membres Oniris Post(s):
3782
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Un bel exemple de l'incipit et de l'excipit est énuméré ci-dessus de façon à ce que le sujet conjoncte avec son objet au début de la phrase (conjonction) et (disjonction à la fin). Ces repères offrent au lecteur le moyen d'utiliser une interprétation sémiotique,sur la vision globale de tout énoncé.
Contribution du : 09/09/2012 07:48
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Re : Incipit |
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Apprenti Onirien
Inscrit:
07/08/2013 23:31 Groupe :
Membres Oniris Évaluateurs Post(s):
105
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Incipit:
Début- Ils étaient trois, trois hommes, vêtus de noir, debout dans cette cours lourdement paisible à attendre. Qu'allaient-il faire, était là la question. Celui du milieu était plus costaud que les autres et semblait être le "chef". Ils observaient l’établissement en silence, une sonnerie retentissa et raisonna longuement. Les deux hommes regardèrent celui du milieu sans prononcer un mot. Il resta un instant muet. "Occupons nous des parents avant" Fin- Seule dans le noir, allongée sur ce sol humide, ligotée, l'adolescente attendait et espérait qu'on la retrouve avant... Avant qu'il ne soit trop tard... Avant que ces hommes ne reviennent et qu'ils en finissent... Qu'ils en finissent pour de bon cette fois... Une lumière jaillit l'envahissant, et l'espoir l'envahit. Mais contre toute espérance ce fut cette silhouette menaçante qui apparue. "Steve et Gabi..., sanglota-t-elle" Seule dans l’obscurité face aux ténèbres ses dernières pensées allèrent pour ceux qui ont marqués sa vie...
Contribution du : 13/08/2013 21:44
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Re : Incipit |
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Chevalier d'Oniris
Inscrit:
18/10/2012 17:29 De Montmagny, Québec.
Groupe :
Membres Oniris Évaluateurs Auteurs Post(s):
2205
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Le début:
Ils étaient tombés d'assez haut. Bien assez pour se briser les membres. Assez pour infliger des blessures sérieuses même à des héros de roman, ou de bande dessinée. Assez pour exiger une doublure dans le cas des comédiens de films à grand déploiement. Mais ils n'étaient rien de tout ça. Ils n'étaient que des types imaginaires, quatre hommes et une fille, de fiers résidents de la non moins fière Cité. Et ils n'avaient aucune idée de ce qu'il venait de se passer. La fin : Arrivés au bout de ce long paragraphe, Victor et Édith d'abord, puis Gros-Jean et François, et finalement notre petit d'homme, culbutèrent sur une petite virgule, ridicule pédoncule qui gesticule et qui coagule, que j’avais laissée traîner là inconsidérément, et tombèrent dans le vide. Heureusement pour eux, le monosyllabe fatidique et classique des fins de roman était allongé un peu plus bas, et ils y trouvèrent refuge, peut-être jusqu'à la prochaine fois. Et il existe, ce roman
Contribution du : 02/12/2013 15:44
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Le vent, c'est la vie, et je respire... |
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Re : Incipit |
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Visiteur
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Je n'ai que le début.
Cela fonctionne quand même ? début : J’aurais aimé m’emparer du temps pour l’offrir à ma mère, comme on souffle une bulle de savon, espérant quelques trop brèves secondes, avoir vu naître dans le jeu les couleurs irisées de l’éternité.
Contribution du : 11/04/2014 22:20
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Re : Incipit |
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Visiteur
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INCIPIT
Aout déploie ses augustes ailes. Évidemment. Automne pointe déjà son nez poudré de morosité. Entre chaud et froid, l’obscur prend le dessus, le devant, le partout. EXIPIT D’une main sans doigts, le temps est venu des dernières angoisses, écrites, d’une encre fluide sur le papier buveur. En urgence. Le constat de noirceurs.
Contribution du : 01/05/2014 04:42
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Re : Incipit |
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Visiteur
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Le début :
Miss K. et Théo Chocolat devisaient gaiement assis sur les joies du monde, ses tournants grisants, ses fumets exquis, lorsqu’ils aperçurent le pinson, gai luron aux sens en alerte, trottinant sur l’herbe verte appelant de sa faim le ver mignon... La fin : Sur leur histoire, banale en somme, des pages et des pages pourraient remplir un livre magnifique, puis un tome 2, un tome 3, tome 4, et ainsi jusqu’à l’infini, car le bonheur jamais ne cesse pour celui qui sait lui laisser la porte ouverte.
Contribution du : 01/05/2014 09:10
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Re : Incipit |
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Visiteur
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Incipit : Je t'ai fait part de ma peur, hier, et tu ne m’as pas répondu. J’ai bien compris que tu commençais à me mépriser. Notre relation battait déjà de l’aile depuis mon écart avec Manon et là, c’est notre couple qui risquait de voler en éclat. Je n’ai pas dormi, autant te le dire. J’ai décidé d’affronter la bête sans attendre.
D’abord, il m’a fallu retrouver Le Maître, Liu Chang Sao, le seul à connaître les parades du coup du Chimpanzé Masqué et du Labrador du Bengale. Il était chez lui, à l’Estaque, à l’autre bout de Marseille, même pas étonné que je le dérange si tard. — La belette ? — Oui, Maître, mais comment... ? — Ne parle pas, Petit Scarabée, tu parles trop, me dit-il avec la voix de Cécile, la mère de Caro, très haut-perchée. La voix, pas Caro. Regarde plutôt. Excipit : Panique. Le souvenir de la 5e patte vénéneuse me revint. Mais comment la reconnaître ? Un éclair de génie zébra alors le ciel étoilé de la rade, illuminant l’archipel du Frioul. Je lâchai la bête. Elle chercha dès lors à me griffer. Tu avais raison, Marion, cette chienne est une vraie fouine. La patte la plus agitée était, à coup sûr, la 5e vénéneuse. Le sabre du Maître ! Plus le choix, Marion. Gérer le temps ? Pas le temps. Survivre. Tchac ! La patte vole. Je chope la bête et lui attache sereinement les pattes entre elles. Un nœud plat. Finalement, le plus simple, c’est le mieux. Laissant les crabes se disputer, qui la 5e vénéneuse, qui le reste, je rentre à la maison. Et me voilà. Un peu fatigué mais soulagé. C’est bien l’amour que j’ai pour toi qui m’a donné le courage d’affronter l’ennemie que tu m’avais désignée. Je t’aime, Marion. Ne me méprise plus. Je vais me coucher.
Contribution du : 02/05/2014 12:26
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