Si le texte avait été jugé "prosélyte" par le comité éditorial il n'aurait pas été publié. Point.

Après Robot, comme on le dit à toutes les sauces ici, chacun a le droit de donner son opinion, quelle qu'elle soit, dans les limites de la politesse, sur un texte. C'est ainsi. On peut bien sûr ne pas être d'accord avec cela mais c'est ainsi et si les commentaires en question sont restés en l'état sans modération c'est que le site les juge acceptables.

Mouais... Je ne vois pas dans le poème de Saint-Amour où il est question de l'existence de Dieu. Aussi, tout le débat (introduit judicieusement par sieur Jano) me parait à contresens. Il est question du "regard de Marie".
J'ai essayé de reproduire au crayon mine la piéta de Michel Ange. Et le hasard (à moins que ce ne soit autre chose) a fait que ma mine a donné à Marie un regard de dégoût. J'aime aussi ce regard.
Alors, crois-je en Dieu ?

Miguel a écrit : Citation :

Miguel, j'ai ouvert ce fil non pas pour critiquer les croyances de Saint-Amour mais pour rétorquer à votre affirmation : « La foi a droit de cité parmi les hommes autant que l'incrédulité, laquelle n'est pas plus rationnelle». Ne mélangeons pas tout.

Pouet a écrit : Citation :

Quand j'ai lu la phrase de Miguel qui remettait en cause les fondements de la démarche scientifique je me devais d'intervenir. Je voulais ouvrir un débat mais il n'existe pas de rubrique "commentaire sur les commentaires". Je n'avais d'autres choix que de mentionner le poème en question pour alerter Miguel. Je tiens à souligner que je n'ai aucune colère contre lui, simplement je tenais à dénoncer une imposture intellectuelle.

Le même Miguel qui s'égare quand il balance :

Citation :

C'est quoi ce délire de victime expiatoire ? Je vous proposais un débat sur le thème de la rationalité, un sujet qui me passionne car il peut aller très loin, et aucunement une mise au pilori des chrétiens. Visiblement on ne se comprend pas, restons en là sinon on va finir par s'engueuler.

...restons en là sinon on va finir par s'engueuler.

Ouais, t'as raison. Faut pas déconner avec des trucs comme ça. La dernière fois que ça a commencé pareil, ça s'est terminé par la Saint-Barthélemy !

On ne prouve pas l’existence d’une entité supérieure, on la trouve (en nous), et elle n'est "supérieure" que d'une manière qui nous oblige à nous interroger sur cet adjectif. Une fois qu’on l’a perçue, il est aussi difficile de répondre à "Prouvez que Dieu existe" qu'à une question comme « Prouvez-moi que vous existez » ou « Montrez qu’il existe des choses » ou encore "qu'est-ce que la vie ?". c'est un peu comme au début des épisodes de Mission impossible : dès que vous l'aurez lu, le message s'autodétruira...

L’approche par l’« existence » de Dieu n’apporte jamais rien, il est évident que si vous abordez l'escalier par la dernière marche alors qu'il faut commencer par la première, vous ne saurez plus où vous en êtes et nierez l'existence de l'escalier. Le poème de Saint-Amour suggère qu’il s’agit d’une démarche partant de la découverte du monde et se couronnant par l’amour oblatif, qui représente la moitié du onzième commandement.

Le problème n'est pas la cordialité ni la tolérance ou le rejet du prosélytisme, un mot qu'il faudrait interroger, ni mêmes les arguments : le problème, c'est juste que les athées, de façon rituelle, ressentent le besoin impérieux de se retrouver de temps en temps entre eux pour condamner le christianisme, bouc émissaire universel des "intelligents". C'est pourquoi, à ces moments-là, ils se ferment à toute discussion et alignent les défenses habituelles ; objectif = disqualifier tout en bloc pour ne pas avoir à réfléchir.

Chacun a fait semblant de ne pas voir mon message précédent, sans doute trop puissant. Je ne m'en attribue pas la force cependant.

Je ne vous dis pas à bientôt puisque vous n'avez jamais lu le présent message :)

Bien sûr que je vous ai lu Renaud, le temps me manque pour répondre à toutes les interventions, c'est tout. D'autant plus que les vôtres sont particulièrement fouillées !

J'aurais d'ailleurs beaucoup à dire sur cette remarque légèrement provocatrice :

Citation :

Citation :
Ouâââ Renaud, peut-être est-ce le contraire. Y en a des qui acceptent tout pour ne pas se retrouver devant la possibilité de l'inconnu, du néant, du hasard, qui est aussi une possibilité.
Et pis oui je vous avais lu aussi.
Et pis j'ai dit que je ne m'en mêlais plus, pour l'évangélisation = fatican.com, c'est tout.

Renaud: dans quelles assemblées les athées ont-ils besoin de faire leurs prières ? (je suis curieux).

Citation :
Oniris est construit sur la base de l'échange d'idées. Selon ce principe, chaque auteur a la possibilité, s'il le souhaite, d'ouvrir un fil de discussion sur son texte. Mais rien n'interdit à un autre Onirien d'ouvrir un fil sur n'importe quel texte, parce qu'il estime intéressant de discuter et d'échanger à propos ou à partir de ce texte. C'est de cette diversité de débats et d'interventions que se nourrit Oniris. Nous acceptons et encourageons cette démarche, pour autant bien entendu que ces débats se déroulent conformément à la charte, dans le respect des personnes et de leurs idées. Le respect de l'autre reste en toutes circonstances la ligne rouge infranchissable sur ce site.

C'est exactement ce qui se passe ici, et ce débat, tant qu'il reste sur le terrain des idées et qu'il continue de s'enrichir des apports de chacun, est parfaitement acceptable.