Je profite de mon comm pour clarifier un point puisque j'ai noté quelque malentendu notamment chez Ludi qui au vu de son commentaire et si je l'ai bien compris, semble penser que l'ex de Nora (Sebastien) fait partie des "bourreaux" (association du Prince Charmant devenu un salaud). Ce n'est bien sûr pas le cas (Seb se fait juste plaquer, il est donc une autre victime, mais dont l'impact est moindre comparativement à Nora, bien sûr) au même titre que les serbes (petite confusion de RB me semble t il) qui sont "juste" des tueurs (c'est déjà bien assez) pour le compte de Nora, justement.

Voilà.

W

Widjet,

Je suppose que tu fais allusion à ma remarque : « voilà comment un prince bascule dans l’horreur dès qu’on arrête de manger des gâteaux ». En disant ça je ne pensais pas du tout à son copain Sébastien, mais à l’idée que cette publicité pouvait désormais évoquer dans la tête de Nora après ce qu’elle venait de subir. A cet instant-là elle rompt avec Sébastien (« Cherche pas à comprendre, seulement nous deux, maintenant c’est mort »). Pour moi, cette phrase suggère que l’image du prince lui donne envie de gerber. Elle sacrifie Sébastien.

Si c'était pas ça l'idée, je vais être obligé de baisser ma note.

@ Ludi

Oui, c'est bien ça, le côté désacralisation du Prince Charmant avec Seb qui trinque à la fin, mais en lisant ton com, j'ai cru que tu pensais que Seb s'était fait passer pour le prince charmant avant de commettre le forfait (d'où l'association du gentil prince qui comment une horreur ensuite).

Nous avons donc bien la bonne grille de lecture.

W

Maintenant que je la relis, c'est vrai que ma phrase pouvait prêter à confusion.

Réponse tardive à Monsieur Reverdy:

""Le poème n'est point fait de ces lettres que je plante comme des clous, mais du blanc qui reste sur le papier.""

Le nom de l'auteur sur demande!"

Perso, j'aime que cette idée soit vraie en prose, dans une nouvelle, ou un roman...Chez Carver....chez Brautigan....Salinger...

@ Pimpette : je demande le nom de l’auteur !^^

"Le poème n'est point fait de ces lettres que je plante comme des clous, mais du blanc qui reste sur le papier.""

C’est tout pareil pour moi, le blanc entre les lignes, c'est ainsi que j'aime

.....................

euh...c'est quoi le rapport avec la nouvelle ?

Aucun!!!

Avec la précédente intervention de Ludi par contre!

Excuse- moi

Je reprends:


Dans un article intitulé A propos du style de Flaubert , paru dans La Nouvelle Revue Française en 1920, Marcel Proust écrit : « la chose la plus belle de l’Education sentimentale, ce n’est pas une phrase, mais un blanc. Flaubert vient de décrire, de rapporter pendant de longues pages, les actions les plus menues de Frédéric Moreau. Frédéric voit un agent marcher avec son épée sur un insurgé qui tombe mort. “Et Frédéric, béant, reconnut Sénécal !”
Ici “un blanc” et, sans l’ombre d’une transition, soudain la mesure du temps devenant au lieu de quarts d’heure, des années, des décades 

Content que tu te mettes au roman. Bon courage, et il paraît qu'on en a tous besoin pendant cette période-là !
J'ai lu, j'aime bien quand tu te mets dans la peau d'une femme, c'est un texte plus dans ta veine que le précédent et qui marche bien :)

@BrodSky

Merci de m'avoir destiné ton premier commentaire.

Mon style d'écriture variant régulièrement (je m'adapte constamment au personnage et à l'histoire), je ne suis pas certain que tu apprécies mes autres textes de la même façon.

Si tu le souhaites, je peux essayer de te suggérer des nouvelles (pas forcément les miennes d'ailleurs) qui, sur la forme, ressemblent aux "hyènes"

Widjet