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Re : Bleu horizon
Maître W
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19/01/2008 01:44
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Citation :

stony a écrit :
Je ne voudrais évidemment pas être indiscret, mais pourrais-je te poser une question ?

Qui étais-tu en lisant ce texte ? Albert ou Julien ?


Aucun des deux, mon capitaine. A dire vrai, il est très rare que je m'identifie (de façon consciente, du moins) à un personnage bien particulier aussi bien en tant qu'auteur ou lecteur. Mais comme tu l'as si bien dit et remarqué, la relation entre frères (ou soeurs) me plait, elle est de mon point de vue la plus intéressante (et touchante) qui soit, bien que dans ton texte tu ne joue pas tellement (assez ?) sur cette relation (le texte est court, il faut dire, ce qui te laissait une marche de manoeuvre étroite) comparativement par exemple à un texte comme celui de Perle Hingaud (?) où deux frangins lors d'une course de catamarans (?) s'affrontaient.

Non, je crois que ce qui m'a plu dans ton texte, c'est la sensibilité qui s'en dégageait, que j'ai trouvé plus juste, plus vraie (à moins que j'étais moi même mieux disposé, ce qui est aussi envisageable)

Widjet

Contribution du : 16/08/2014 14:54
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Re : Bleu horizon
Onirien Confirmé
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Fichtre!

Un conseil amical pour commencer : fuyez tout recours aux métiers qui facturent au mot..pourtant vous n'êtes pas prolixe, vous êtes surtout ubéreux. Votre rigueur vous protège de la confusion mais ne vous protège pas de l'erreur, tant mieux car comme dirait Duhamel « Nul doute : l'erreur est la règle : la vérité est l'accident de l'erreur. »

D'ailleurs Stony, je suis sûre que vous êtes capable de me faire écrire un livre au bout de quelques jours sans que je ne m'en rende compte, et sans recourir aux moyens extrêmes de Misery... juste en répondant à vos questions et en développant tout ce que vous soulevez d'intéressant dans toute sa variété, me glissant encore et encore des ramifications qui peu à peu nous éloignent de l'échine même du sujet, pour qu'on entame les côtes, le coeur, et les abats.

En tout cas merci pour les compliments et pour le joli bouquet de perches tendues.

Citation :
Ainsi, la notion qui me pose problème n'est pas du tout la rigueur, mais la rigidité.


J'ai moi même manqué de rigueur en mettant sur le dos de ce mot le sens de quelque rigidité.

Citation :
Il s'agit sans doute de l'axe le plus profitable pour retravailler un texte : extirper l'inconscient qui s'y niche et soigner la forme non pour elle-même, mais pour renforcer le fond et supprimer tout ce qui le dénature ou le masque.


Idéalement je vous l'accorde, mais à quel point sommes nous armés pour extirper notre propre inconscient du reste sachant que notre lecture en vue de retravailler notre texte, se fait à travers le kaleidoscope de notre conscience? Et surtout, imaginons que l'on aie ce recul extraordinaire, qui nous permet d'y trouver ce que notre subconscient a voulu y laisser comme empreinte..n'est ce pas parfois passer à côté de l'essentiel quand on dépèce? tant il me semble que l'écriture soit régie par des processus cognitifs complexes, je n'aspire pas à toucher à l'indicible que j'ai livré malgré moi, de peur de dénaturer le tout, l'inconscient étant indissociable du reste.

Dans la matière je suis comme vous, sûre de rien à propos de la véracité ou de la pertinence de mes analyses, consciente que je me trompe souvent en analysant parce que je pourrais oublier quand il le faut de laisser de côté la raison, mais consciente aussi que le vrai se conclut souvent du faux..j'aime ça. Je peux donc faire rigoureusement preuve d'un manque de rigueur, parce que ce "faux" qui clairsèmera mes écrits, est la fêlure dans le processus, il est avec un peu de chance le fenestron qui donne sur le vrai.

J'avoue donc que la rigueur dans l'écriture me fait peur dans la mesure où elle se nourrit de certitudes, or toute certitude m'est servitude, et j'ai besoin constamment, pour construire (et donc écrire) encore et encore, de mettre en branle mes idées, de les voir s'effondrer et de recommencer à l'infini. Je sais vous me direz que la nuance avec la rigidité est infime, je vous l'accorde, mais m'affranchir de la rigueur de la poésie classique-qui n'est pas rigidité car elle n'entrave pas la création chez les auteurs qui maîtrisent le genre-a été pour moi une libération de ma créativité. Je suis donc incapable, encore d'écrire une nouvelle, rigoureusement structurée, ou un poème en alexandrins à moins que le sujet me rende fébrile au point où je me surpasse (ça m'est arrivé quelques rares fois dans une vie).

Citation :
La rigueur ne se transforme en rigidité que par paresse intellectuelle, éventuellement par manque de cœur


Là, je n'ai pas saisi l'idée je crois.

Citation :
il peut être subtil, mais il cherchera toujours son chemin pour trouver un endroit où se poser. Le blues existerait-il s’il n’y avait pas eu d’esclaves aux Etats-Unis


Tiens, à ce propos, malgré que votre question soit réthorique, j'ai rencontré cet été un joueur de Guembri qui m'a raconté l'origine et l'usage de son instrument (ainsi que la Kora) dans une sorte de blues ancestral des Zendj (noirs esclaves) importés au maroc et en Algérie dès le 13 éme siècle, où il y'a eu arabisation de la langue de ces chants. En cherchant sur le net la véracité de ses propos, je n'ai trouvé que ça (au début, et à la min 2'51 de la vidéo ça parle de ce blues là)..j'approfondirais plus tard.

Citation :
Finalement, Uranie, je ne sais pas du tout pourquoi Ludi m’aurait inspiré l’écriture d’une historiette basée sur cette anecdote. Peut-être aurez-vous une idée à me soumettre.


Je ne le lis que depuis trop peu, mais je pourrais jouer le jeu et avancer une hypothèse : peut être la dextérité avec laquelle il châtie, le sens de la répartie et sa capacité à mitrailler son désaccord en balançant une poignée de mots savamment choisis et dosés en acide.

Je vais arrêter là ma réponse Stony pour l'heure, j'ai tardé un peu trop profitant du week end et les mots commencent à danser la lambada sur les lignes, donc pardon pour les fautes, d'avance.

Contribution du : 17/08/2014 04:06
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Re : Bleu horizon
Visiteur 
PIMPETTE

Tes commentaires sont en général aussi courts que les miens peuvent être longs, mais ce qu'ils apportent n'est pas nécessairement lié à leur longueur.

Le tien m'apporte ce petit plus que des commentateurs plus jeunes n'auraient peut-être pas pu m'apporter. Bien entendu, aucun d'entre nous n'a heureusement vécu la première guerre mondiale, mais il me semble, comme Tizef l'a fait remarquer sur ce fil, que des gens plus âgés que moi et donc, non seulement plus proches de l'époque concernée, mais ayant surtout connu intimement des contemporains de l'époque (parents, grand-parents), puissent avoir une vision bien plus éclairée que je ne pourrais l'avoir sur la pertinence d'une forme d'expression. Je retiens en particulier la formulation "survie sociale" utilisée par Tizef, qu'il serait très injuste de juger à l'aune de critères plus jeunes d'un siècle. De ce point de vue, je ne pouvais rêver mieux que l'avis de notre doyenne et le tien me comble.
Et si ce que j'ai mis dans cette forme d'expression n'est pas en tous points superposable à ce que les lecteurs y mettent, je suis heureux que l'élasticité de la langue permette notre rencontre. Que les lecteurs puissent s'approprier le texte est mon voeu le plus cher.

Merci, Pimpette.

Contribution du : 17/08/2014 14:25
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Re : Bleu horizon
Visiteur 
PEPITO

Je suppose que tu me liras un jour. C'est en tous cas le voeu que je forme.

Citation :

"Y as-tu appris ce que l’on fait de la waide aujourd’hui ?" évidemment non, à moins d'avoir une boule de cristal.


Je m'en suis expliqué au point D du premier post.

Citation :

"je lui promettrais la mort en échange du refus de prêter ses mots pour te convaincre," ouf, à la troisième lecture, j'ai compris que "si t'écris pas pour moi, j'te bute" ... échanger un refus contre... hmmm, j'sais pas ...


Je m'en suis expliqué au point E du premier post.
C'est en effet la phrase la plus horrible du texte. Epouvantable, même.

Citation :

"Hier, le capitaine a reçu du cuivre." il s'est mangé la douille alors ?


Voir point A 2 du premier post.
Je ne connais pas grand chose au sujet des armes, mais je sentais bien qu'il fût possible que je racontasse une connerie. D'ordinaire, je ne me serais pas satisfait de cette question sans en chercher sérieusement la réponse, mais, pour une fois, j'ai voulu tenter l'exercice du manque de cette rigueur qui, depuis un an, m'empêchait de terminer quelque texte que ce soit.

Citation :

"Nous avons sué toute l’eau de nos corps et nous n’en avons plus pour nos yeux." "sué" m'a pas branché, mais j'ai pas mieux


Nous avons décidément bien des choses en commun. Moi aussi, ça ne me branchait que moyennement, mais, comme toi, je n'ai pas trouvé mieux et (cfr. ci-dessus) je ne me suis pas accordé le temps de le faire.

Citation :

"La chair allemande a la même odeur que la chair française après deux jours" avant c'est moins certain, question d'after shave je suppose. ;=)


Ben oui, une fois de plus, nous avons buté au même endroit. Je me rendais bien compte des potentialités racistes que contenait la logique de cette phrase, alors que mon intention était exactement inverse. Je crois qu'il y a bien plus souvent qu'on ne le croit des malentendus de cette nature.
Pour info, je viens d'interroger l'ami Wiki : l'eau de Cologne fut inventée au XVIIIe et la première livraison en fut assurée à Paris en 1727. L'inventeur n'en était d'ailleurs pas allemand, mais italien.

Citation :

"que notre maison n’est plus et que maman y était"


Merci d'avoir relevée celle-là. C'est en effet l'une de mes préférées.

Citation :

J'adore être paumé en début de récit, c'est très bien vu.


Je saurai m'en souvenir.

Citation :

PS : j’avoue tout, mais ne le répète à personne, au tout début j’ai confondu waide et weed… et faire pousser le l’herbe qui fait rire dans ces régions m’a semblé plutôt curieux. ;=(


Je ne connais pas mieux ce sujet que celui des armes. Ma culture n'est faite que de quelques oasis dans un désert gigantesque.


De toutes tes remarques, je ne peux conclure qu'une chose : si je me donnais vraiment la peine de ne garder que ce que j'identifie comme le meilleur et de traquer impitoyablement ce que je considère comme moyen ou mauvais, j'aurais de bonnes chances d'écrire le texte parfait pour le lecteur que tu es.
Tu es pour moi un commentateur extrêmement précieux.


Merci, Pepito.

Contribution du : 17/08/2014 15:15
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Re : Bleu horizon
Visiteur 
ALEXANDRE

Nous avons déjà par le passé échangé sur ce sujet et je considère qu'il s'agit d'une belle et riche rencontre que d'avoir su le faire sans nous fourvoyer dans des malentendus.
Je ne veux pas créer de polémique, mais j'ai reçu le "commentaire" d'un commentateur qui, semble-t-il, pourrait partager une partie de mon point de vue, mais dont je ne puis accepter l'autre partie.

Citation :

Merci pour tous ces poilus morts pour que nous vivions aujourd'hui en paix.


Et comment !


Merci, Alexandre.

Contribution du : 17/08/2014 15:44
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Re : Bleu horizon
Visiteur 
MARITE

Commentaire court, comme celui de Pimpette, mais que de choses à en retirer !

Deux choses particulièrement intéressantes (fondamentales pour moi), dont je me suis d'ailleurs étonné, mais qu'il m'incombe d'intégrer pour les exploiter au mieux.

1. PREMIER ETONNEMENT

Au sujet d'un texte plus ancien dont tu m'avais fait l'honneur du commentaire, tu disais éprouver de grande difficultés à investir le héros-narrateur en raison de la distanciation de la narration par raport aux événements relatés. Il me semble que la distaciation est encore plus flagrante ici, mais ce n'est peut-être pas sans rapport avec mon second étonnement.

2. SECOND ETONNEMENT

En dehors d'une seule exception, j'ai toujours écrit à la première personne du singulier, le héros étant également le narrateur, y compris dans les deux petits sonnets que je me suis permis de commettre. Je sais que certains lecteurs sont gênés par cette façon de faire, qu'ils ressentent comme de l'égocentrisme. Dans mon esprit, il s'agit pourtant exactement de l'inverse. Je souhaite que le lecteur investisse ce 'je" narrateur, qu'il ne soit plus celui du narrateur ni celui de l'auteur, mais son propre "je". C'est ainsi que je fonctionne lorsque je lis et c'est sans doute la raison pour laquelle je préfère en général les textes narrés à la première personne du singulier.
Jai été très troublé par ton commentaire, alors qu'il est pourtant d'une évidence que je ne soupçonnais même pas.

Citation :

le temps de la lecture j'étais ce jeune frère ... Julien


En écrivant ce texte, j'étais Albert et ça m'a vraiment fait une impression très étrange que d'apprendre qu'un lecteur était un autre personnage. Et c'est pourtant évident, puisque cette lettre est écrite à quelqu'un et qu'il est naturel que celui qui la lise se sente à la place du destinataire. Ce décalage entre auteur et lecteur, entre émetteur et destinataire est vraiment très troublant.


Merci, Marite.

Contribution du : 17/08/2014 16:31
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Re : Bleu horizon
Maître Onirien
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Bonjour Stony. Je suis souvent étonnée moi aussi, mais seulement par la facilité avec laquelle tu "décortiques" les écrits pour en retirer ce que l'on ne soupçonnerait pas. Cette lettre était très émouvante, vraiment, enfin pour moi. Généralement ce sont mes ressentis que j'écris en commentaire. Les analyses approfondies ne sont pas dans mes possibilités.
" Je souhaite que le lecteur investisse ce 'je" narrateur, qu'il ne soit plus celui du narrateur ni celui de l'auteur, mais son propre "je". "
Je comprends tout à fait et trouve même cela normal. En fait c'est, à mon sens, une manière de se livrer ou de s'exposer simplement, soi-même ou bien le personnage à qui on donne la parole. Ce n'est pas sans danger bien sûr mais je ne trouve pas cela egocentrique.

Bonne fin de journée.

Contribution du : 17/08/2014 16:51
_________________
J'aimerais être esprit pour traverser l'espace et modeler le temps, à jamais, à l'infini.
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Re : Bleu horizon
Visiteur 
Les commentaires ne servent pas qu'à distribuer des récompenses ou des coups de pied au derrière, ils peuvent aussi servir à améliorer l'écriture.
Ce qui m'intéresse avant tout, c'est de savoir si je suis parvenu à toucher le lecteur et de quelle manière. L'analyse cherche à compendre pourquoi et en tirer des enseignements pour une prochaine fois. Mais l'analyse est difficile et tu pourrais aussi bien que moi te tromper dans l'analyse des causes de tes émotions. L'analyse est un outil, pas une fin.

Contribution du : 17/08/2014 17:06
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Re : Bleu horizon
Visiteur 
LUDI


Citation :

Tu n’es jamais meilleur que quand tes mots charrient de la boue


Oui, je le sais.

Citation :

Tu n’es jamais aussi loin du compte que quand tu t’appliques


Oui, je le sais aussi.

Ce n'est pourtant pas faute d'essayer de m'éloigner de Céline, mais tout m'y ramène, tant lorsque c'est réussi que lorsque c'est raté. Lorsque c'est réussi, ce l'est parce que je m'en rapproche. Lorsque c'est râté, ce l'est parce que je m'en éloigne.
J'aimerais pourtant m'asseoir sur un nuage aussi confortablement que je me vautre dans la boue.
Si l'on dit que tout est bon dans le cochon, on n'a jamais vu voler un cochon sur un nuage. J'aimerais pourtant, moi aussi, disposer d'un petit coin de nuage. Un tout petit, je suis pas exigeant.
Serait-ce inéluctable ?


Merci, Ludi. Merci pour tout.

Contribution du : 17/08/2014 17:34
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Re : Bleu horizon
Visiteur 
CAILLOUQ

Des copains disparaissent, d'autres reviennent ou font un passage.
Comme la vie est étrange !

Citation :

J'avoue, l'espace de trois lignes, avoir cru à une nouvelle de science-fiction, avec cette étrange géométrie non-euclidienne et variable dans le temps.


Comme j'aurais aimé pourvoir goûter cette remarque sans déplorer que le reste du texte ne s'en éloigne. C'était mon idée de départ et si je m'étais donné plus d'une journée pour l'écrire, c'est certainement cette idée que j'aurais gardée à l'esprit. Mais que tu le remarques et le soulignes me fait vraiment très plaisir.

Citation :

la double négation trop alambiquée de " je lui promettrais la mort en échange du refus de prêter ses mots pour te convaincre" (la suite de la phrase n'est pas linéaire non plus)


J'ai déjà abondamment cité cette phrase. En effet, c'est une véritable catastrophe.

Citation :

et surtout "le talent d’écriture qui me fait défaut", qui fleure trop la fausse modestie car, quand même, le moins qu'on puisse dire c'est que le narrateur, justement, sait écrire (pas de ça entre nous, Stony)


L'idée de départ n'était pas celle-là, mais j'ai bien vu la faute de goût que contenait cette phrase. Lors d'un retravail, je l'aurais virée sans pitié.
J'ai déjà eu l'occasion de l'écrire ailleurs, mais lorsque j'écris, je pense souvent à une ou deux personnes, voire d'avantage, que j'aimerais épater, que j'aimerais ne pas décevoir. Si je devais avoir des Exceptionnel de Pepito, de Ludi et de Caillouq, ils pourraient bien cotoyer cent Très Faible- que pourrais crever comme si je venais de décrocher trois Goncourt. J'essaierai de ne plus jamais vous oublier en écrivant.

Merci, Caillouq.

Contribution du : 17/08/2014 18:01
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