Bonjour Thimul,

Je ne sais pas pourquoi, mais souvent j’ai l’impression que les auteurs préfèrent leurs détracteurs au détriment d’un lectorat acquis à leur nouvelle.

C’est contreproductif en diable. Dans le sens que c’est une attitude qui donne à ce lectorat un grand sentiment d’inutilité et une envie de ne plus s’investir dans des commentaires au final peu intéressants.

C’est vrai qu’il n’y a pas grand-chose à dire à un lecteur qui a aimé, si ce n’est : merci. Cependant, à se dévaloriser, à dénigrer son texte, ne le sert en rien, sauf à le rabaisser inutilement. Agir de la sorte, c’est comme remettre en cause la magie qui a entraîné cette massive adhésion.

Sérieux, si on demande ici qui est prêt à céder ses sacrosaints principes littéraires contre un succès en librairie à la Musso ou à la Lévy, qui va s'y cramponner corps et âme ? :))

Alors, s’il vous plaît, arrêtez de prêter le flanc à ceux que vos plumes bien méritées chatouillent désagréablement. Vous méritez amplement votre succès. Et si demain vous deviez écrire un livre du même acabit, je vous demande de me réserver un des premiers exemplaires.


Signé : une commentatrice lambda, hors classe, of course

Je partage les avis de Palrider et de Cat au point de ne trouver des termes originaux pour vous exprimer le plaisir que m'a donné cette lecture.
La dynamique de votre récit et la « présence » des personnages étaient telles que j'en avais oublié les lignes d'écriture qui les portent.

Oui c'est ça !…
L'art d'une écriture qui nourrit le cinéma intérieur d'un lecteur au point de lui faire oublier le support qu'il a devant son nez !
Il est rarissime qu'un texte parvienne à m’imprégner ainsi.

Bravo !

Citation :

Le succès (Onirien du moins), il l'a c'est incontestable.

Est-il mérité ? Là, c'est une question de point de vue.
Et puis de quel mérite s'agit-il ?

Enfin, personne ne bat le flan d'une personne car - au risque de me répéter - on ne juge pas l'auteur, mais son travail.

Chacun évalue selon sa propre sensibilité et ses propres critères d'exigences. Moi, on me répète depuis des années que je suis excessivement sévère, peine à jouir, que je ne sais pas lâcher prise, que j'encule des mouches, que je ne sais voir que les choses négatives etc...et j'entends ces remarques (même si je ne suis pas totalement d'accord avec toutes), j'ai donc tout à fait le droit de considérer (à tort à raison c'est pas le propos) que certains s'enflamment parfois pour des trucs bidons.

W

Citation :

Moi je moi je moi je...
Widjet vous avez le droit de ne pas aimer une nouvelle et d'être à contre courant des autres commentateurs qui s'enflamment pour des raisons trucs bidons pour reprendre votre terme.
Au fait Cat ne s'adressait pas à vous mais à Thimul qui donne l'impression de ne s'intéresser qu'aux avis de ceux qui n'ont pas aimé.

Je suis en accord avec Cat car j'ai eu ce même sentiment en lisant les remerciements de Thimul , ses explications ne s'adressent qu'à Widjet et Shepard.

Mais pas grave il n'est pas le seul. Certains auteurs s'intéressent ou se vexent contre ceux qui ont donné une mauvaise appréciation à leur texte et oublie de citer ceux qui ont aimé.

Citation :

Alors laissez moi vous expliquer un truc bête comme chou.
Dans n'importe quel domaine, un avis, une phrase, un mot négatif (ou prétendument) négatif marquera (à juste titre ou pas) toujours plus (à fortiori si c'est le seul) qu'un océan de louanges.

Z'avez jamais remarqué ça ?
Z'avez jamais vécu ça ?

Et votre intervention me permet d'en rajouter une couche sur un truc qui m'a toujours amusé même si ce n'est pas propre à Oniris, mais en général.

L'auteur (Onirien) ne questionnera jamais (ou presque) le commentateur élogieux.

Bah non, ça va dans son sens (et lustre au passage l'égo comme il faut).
Pourquoi s'expliquer puisque c'est si génial, ça coule de source non ?
(sans compter que "tu comprends c'est si beau, si merveilleux que les mots me manquent, je peux pas expliquer, l'émotion etc...").
D'ailleurs, cela me permet de reconnaitre que ceux qui ont évalué Passionnément ont développé leur point de vue (ça n'a pas toujours été le cas) comme quoi c'est possible.

En revanche, celui qui émet de réserves voire plus que des réserves (encore une fois c'est d'autant plus vrai quand ce dernier est tout seul) se verra prié de s'expliquer, de développer sa pensée (ce que j'approuve d'ailleurs car il faut toujours argumenter) sous peine qu'on le soupçonne implicitement de je ne sais quel esprit revanchard ou aigri ou de ne pas être sincère, crédible...

Bref, rien de nouveau dans le monde merveilleux du deux poids deux mesures.

W
(Monsieur Moi Je)

W; a signé :

W
(Monsieur moi Je)

avec un J, donc

Merci Cat.

Il est vrai qu'on cherche plus souvent à se justifier auprès de ses détracteurs qu'à remercier ceux qui ont aimé.
Un truc que je vais méditer.