Ouh la ! Ce débat, par ailleurs fort intéressant, dépasse de très loin mes intentions dans la confection de ces quelques vers primesautiers.

Haha !... oui, la plupart des visiteurs de ce sujet doivent se dire que ça vire au ridicule.
Je ne suis pas d'accord avec ça, pas du tout !
Réfléchir sur les mots et leur combinaison jusqu'à trouver celle qui soit la plus satisfaisante au regard de la justesse, à la fois de la langue et de l'expression de la pensée, n'est jamais vain pour l'écrivain – dût-il rester apprenti toute sa vie.
D'ailleurs, pour celui qui n'en a pas le don, la seule chance de le devenir un jour réside à mon avis dans sa volonté et son aptitude à pénétrer dans les profondeurs de la langue.
Oniriens ! vous savez désormais ce qu'il vous reste à faire : vous abreuver des paroles de JFMoods et boire à la source Cristalline... Haha !

Elle va vers le lit du ru (dont la bordure
Qui sinue dans les prés comme dans un écrin)
Pour se pencher sur l'eau et tremper sa coiffure
Offrant ainsi au ciel le reflet d'un tétin

« le lit du ru »... c'est au fond... ça veut dire qu'elle plonge... « pour se pencher sur l'eau » ?!

« la bordure qui sinue dans les prés »... qu'est-ce qu'elle fait ?!... On attend ici un verbe... voire un complément !