Diogène, vous êtes peut-être plus proche de chez moi.
On peut peut-être demander à Hersen d'envoyer son medronho par UPS ?

Ok vous deux, je vous envoie un tonneau par HIPS.

Je ne sais pas quand il arrivera, il risque de faire des méandres...

A la vôtre !

C'est possible.

Vous êtes de quelle région ?

C'est gentil, mais je ne suis même pas certain qu'UPS livre chez moi. Ca ferait également une petite trotte pour aller le récupérer

Bien entendu, que c'est possible, j'ai toujours su que Diogène était prêt à tout pour un tonneau.
En plus j'habite au soleil...

Donc, on a dit, Stony c'est Bruxelles, moi c'est l'Algarve.

Peut-on vous imaginer dans une île lointaine ? grecque ?

mais pas de panique, un tonneau, ça flotte...

Au pire, on tressera les lianes de butternut pour faire un radeau.

Citation :

Bon sang, mais c'est bien sûr !
C'est ça qu'Homo Courgens aurait dû faire : devenir Homo Aquaticus, épuiser les réserves de baleines, de thon,... et puis se mettre aux algues qui auraient envahi les océans...ah, mais non, zut, ça ne marche pas.

Une île certes, mais ni de Grèce ni de France (bien que française.) Mon île à moi se trouve dans les Caraïbes, et je ne connais de tonneaux que ceux qui transportent le rhum.

D'ailleurs, ça se ressentira dans mon prochain poème Soirées Tropicales qui paraîtra le 21/02.

Mais oui, en lâchant un tonneau depuis l'Algarve il est toujours possible qu'il flotte jusqu'ici, l'Alizé est en ce moment très favorable.

Je pourrais m'en faire une maison, ça me rappellera mon antique vieillesse.

@ Diogène,

n'est-ce pas déjà un peu tard pour une traversée favorable ?Enfin, si tu le penses que ça le fait... :


@Papipoète,

Ainsi tu es venu te perdre avec ton sécateur en main pour te garder de cette maudite plante !

un grand merci pour ton passage !

@Stony,
c'est déjà fait

Bonjour Amelie,

je pense que tu en fais une lecture claire, mais elle ne te comble pas et te laisse en attente d'un développement plus poussé quant à l'humanité : comment va-t-elle s'en sortir ?

Comme le dit V9, il y aurait matière à une novella, mais pour autant, j'arrêterais l'histoire au même endroit car au-delà, cela ne me semble pas spécialement intéressant, de redire encore et encore ce que l'homme inventera pour s'anéantir, sous couvert de se sauver. Ou alors ce serait une histoire, une de plus, mais sans message spécifique.

De plus, la nouvelle n'est pas un format fait pour englober la totalité d'un sujet, elle choisit son thème et ne se perd pas dans des chemins de traverse, comme par exemple dans le roman.
Je pense pour ma part, mais c'est très personnel, que la nouvelle doit laisser un doute, pour peut-être pousser à la réflexion exposée. Elle ne doit rien résoudre, mais poser la, les questions.

Car le thème est là, uniquement là : des décisions prises à grande échelle qui ne sont absolument pas raisonnées, dont personne ne connaît les implications réelles qui s'abattront sur une population quasi non réactive.
On pourrait appliquer le processus de la supra à beaucoup, vraiment beaucoup de lois, toutes plus contradictoires les unes que les autres, ne visant que le court terme, rapiècer dans l'urgence.
Ah, et j'oubliais, faire des sous pour un petit nombre, mais c'est un autre débat...


détail : casse-cou prend la marque du pluriel dans la nouvelle orthographe, qui n'est pas obligatoire, sinon il est invariable. Et je crois que nous allons rester dans l'entre-deux (ou l'entredeux ?) pendant encore longtemps

Un grand merci pour ta lecture et ton commentaire très étayé !

A te lire !

@Iktomi,

Le point de l'absence de personnage dans l'histoire : Je ne vois pas ce qu'apporterait, en l'état, de suivre plus spécifiquement un personnage. car l'idée est d'englober les humains dans ce "homo courgens".
Si je mets un personnage, j'individualise alors que justement, je veux rester sur une réaction sans distingo, une réaction passive massive, notamment dans l'acceptation de cette loi paraissant au départ inoffensive.

les clous rouillés : Il est très dommage que la population n'ait pas tenu jusqu'à Noël, car je vois très bien une courge piquée de clous comme décoration

Merci pour la lecture !

@Arlicartos,

Je ne reviens pas sur certains points, d'un personnage principal notamment, puisque tu as lu ce forum.

Tu évoques la fin trop rapide, d'une part, et qu'un immeuble de béton sorte de la graine.

Pour te répondre, je reprends ce que tu dis, à savoir que l'homme, dans cette nouvelle, entretien en grand désespoir ce qui lui est néfaste, car il le prend dans son présent de ce qui va le sauver d'aujourd'hui.

Je ne pense pas que m'étaler sur la fin apporterait davantage : les effets néfastes de leurs choix, de jour en jour, jour après jour, constitue une pelote qui va exploser d'un coup. Et le choix de faire germer un immeuble : du cynisme;
Nous sommes bétonnés de toute part. Quoi de plus logique que des gènes transmutent, que des organismes morts deviennent vivants et mutants ?

On peut penser que ça va bien trop loin. je le souhaite aussi. mais en attendant, on couvre la planète de mégapoles au détriment des terres agricoles que l'on doit cultiver chimiquement pour que le rendement soit suffisant.

j'ajoute un dernier point : les "voyageurs" sont, ou pourrait être, une porte de sortie, en induisant une réflexion; mais personne ne s'y "risquera".

C'est vrai que certains points pourraient être développés. Mais alors, ce serait changer de format. Je n'en écarte pas l'idée, mais même en développant davantage, je ne crois pas ue je modifierais la fin dans ce qu'elle a d'abrupt.

Un très grand merci pour ta lecture et ton intérêt.

Et j'en profite pour te souhaiter la bienvenue, en te lisant bientôt, peut-être ?

hersen