Merci à tous pour vos retours.

Maria >
Citation :
Je ne sais pas ce qu’elle attend, mais peu importe, non ? Car à chacun ses attentes, ses rêves, son rythme mais sans partage ou est le plaisir ???

Poldutor >
Citation :
je ne connais pas les deux livres que vous citez, et l’un des derniers livres que j’ai lu traitant de la guerre : le camps des femmes de christian Bernadac, qui retrace l’histoire de ces prisonnières m’a beaucoup coûté à la lecture, trop d’émotion... Mais surement parce que ma région avait connu l’occupation allemande et en avait été fortement impacté... tout comme ma famille. J’ai plus de facilité quand c’est romancé et non quand on parle de personnes ayant eux-mêmes vécu ces sévices.
Lulu >
Citation :
Je suis heureuse que vous ayez ressenti cela. En effet, finalement, on passe son temps à faire de l’aiguillage pour rester dans nos rails...

Phoebus >
Citation :
Ah ! si c'est de Rimbaud…

Animal > je n'ai pas eu le temps de répondre à votre première micro-nouvelle qu'en voici une deuxième... Bref, vous êtes le TGV de cette récré... Vous dégommez ! Bravo, moi aussi j'imagine une fin plus heureuse pour votre premier héros.
Je file lire la deuxième

Animal : vous avez une imagination débordante, je n'ai pas vu venir l'extraction dentaire de l'otarie, ni le train du zoo. Mais êtes-vous sûre qu'aucun enfant n'est vu la scène ???

Merci à tous pour ces histoires courtes... et à Lulu d'en avoir eu l'idée. C'est vraiment super !

Bonjour STEPHANIE90,

Oui je suis sûre qu'aucun enfant n'a vu cela car dans ce parc animalier imaginaire, on ne peut voir les animaux qu'à partir du petit train, pour leur tranquillité.

Mais je n'avais pas la place de le préciser en 1000 caractères. Vive la contrainte de taille car je m'embarque trop facilement dans un roman.



Je suis ravie que mes historiettes soient appréciées, c'est un exercice amusant comme tout.

Bravo Lulu pour cette proposition stimulante. Je viens de passer un chouette moment à lire toutes vos propositions.

ça me tente! ça me tente!

je reviens

Plumette

Ah Plumette, oui, cet exercice est très sympa ! Et moins évident qu'on ne le pense, sûrement, mais justement, ça ouvre des portes à la réflexion sur nos façons d'écrire et à l'imagination…

Nous attendrons ta (ou tes) version(s) sur ce thème. N'hésite pas !

Planté devant le tableau de composition des trains, son billet dans une main gantée qui tremblait légèrement, il me demanda de bien vouloir lui confirmer la lettre repère de son wagon. il faisait froid dans le petit matin, et il voulait sans doute s'éviter de sortir ses lunettes. Je dus lui répéter d’une voix forte « repère U ». Bien que discrets, j’avais remarqué les petits fils de ses oreilles, et lorsque je vis sa frêle silhouette bousculée par la vague montante des hommes d’affaires du TGV de 7 heures, je lui proposais mon bras qu’il accepta avec un doux sourire et un regard qui me fit frissonner car Je venais de reconnaître la broussaille incroyable de ses sourcils ! je venais d’aider Robert Badinter, une de mes idoles de jeunesse, à monter dans le train.

caractères: 802 espaces compris

Bonjour Plumette
Belle petite nouvelle et merci pour votre "aide" à ce grand Monsieur.
Cordialement.
poldutor

A Plumette

Une écriture et une histoire au zénith du raffinement.
Chapeau bas !

Super, Plumette pour le post #26 sur "LE TRAIN"… J'ai été agréablement surprise par la beauté de la chute. C'est aussi globalement très visuel ! Bravo !

Merci à vous Poldutor, Maria et Lulu, je poursuis donc sur la lancée de vos encouragements :

J’étais sur le quai et j’attendais le train de 9h24. Celui qui va de Villefranche à Vienne. Il n’y avait pas grand monde, et j’ai marché lentement jusqu’au repère S. J’ai cru la reconnaître au loin : c’était une impression vague, juste une silhouette, un maintien. Le train est arrivé. Je suis monté et j’ai voulu en avoir le cœur net. Alors, je suis passé de wagon en wagon jusqu’en en tête du train, chancelant, le cœur battant à tout rompre, je l’ai cherchée. Elle était assise en première, seule dans un carré, côté fenêtre, dans le sens de la marche, les yeux dans le vague, flottant au-delà de la vitre. Je me suis approché doucement et me suis assis face à elle en émettant un petit hum… Toi ! ce fût le cri du cœur. Il y avait dans son regard une stupeur, comme si elle venait de voir un revenant. J’ai cru qu’elle allait tourner de l’œil. Je ne savais comment et par où commencer.

902 caractères-espaces compris