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1 Utilisateur(s) anonymes
Re : La page arrachée au cahier, dérive au fil des mots |
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Organiris Animodérateur
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Bellini – Une "dose de provocation" et une superbe citation, "l’Art est un mensonge qui dit la vérité." avouent dans ce débat l'ambivalence du concept qui nous interroge : cette histoire de "sincérité dans l'écriture" (dixit Pouet) comme vecteur d'émotion poétique.
Concernant l'ami Baudelaire, je constate que l'on en ait une connaissance profonde et "sympathique" ou une perception plus diffuse, plus sensorielle et intuitive, l'on se retrouve entenaillé dans une admiration de sa poésie et une posture qui appelle à un recul face à l'outrance créatrice de son expression. À la fois captif de son emprise picturale, et à la fois "profiteur" de sa source d'inspiration offerte, nous lui sommes reconnaissants de son apport créatif ; quand bien même il ne serait pas exempt d'un soupçon d'effets de racolages dramatisants pour appuyer la tension qu'appelle l'écriture de certaines réalités. Le fait d'adjoindre une corrélation contextuelle personnelle de l'auteur justifiant (expliquant) une dépense particulière me semble aussi "intéressante" pour se saisir de l'intentionnalité narrative ; je vous rejoins sur ce point Bellini. De même dans ces deux vers opportunément extraits par Annick : "Tu le connais, lecteur, ce monstre délicat, - Hypocrite lecteur, - mon semblable, - mon frère !", se reconnait une connivence certaine entre lui (sa part écrivaine) et nous ses admirateurs, oserai-je disciples… Pouet, j'aime bien ton "insinuation" au sujet du "voyeurisme" dans lequel nous pouvons parfois nous complaire dans nos lectures diverses. Mais cette approche me suggère le pendant "exhibitionniste" du poète qui publie. La part "mensongère" dans les ressorts de cette orientation ne cesse de me triturer les méninges ; où sont les "artifices" stylistiques, rhétoriques, narratifs acceptables par une propreté éthique ? À quelle dose, à quel effet, à quelle nécessité se doit de répondre ce besoin de se montrer au travers de son écriture, et quel est la part de l'authenticité de nous qui transpire, voire qui suinte dans nos écrits ? Vaste question qui demeure au centre du geste créatif, particulièrement en poésie. Cat, ce que tu évoques au sujet de la poésie de Cristale, déclare que le "talent intervient" pour limiter, voire annihiler les "éperditions" et tendances exhibitionnistes/voyeuristes auteur/lecteur. Je le crois aussi persuadé qu'en poésie en particulier la première "pertinence" de l'écriture doit s'attacher à l'équilibre et au dosage très fin de ces composantes touchant à la sensibilité, don à son sujet et régulation fine des inférences instillées, bien avant la richesse du propos, ou sa singularité, ou la qualité stylistique.
Contribution du : 20/10/2021 13:22
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Re : La page arrachée au cahier, dérive au fil des mots |
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Maître Onirien
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Je vois qu'il est beaucoup question de Baudelaire sur lequel je ne pourrais guère me prononcer, auteur faisant partie de la longue liste de ceux que je n'ai jamais lu.
Cat, tant mieux alors si nous sommes sur la même longueur d'ondes... Tu vois, moi j'avais compris de ton texte que la "passion", "l'envoûtement", "lâcher-prise" ou que sais-je au moment de l'écriture, cette fougue, cet emportement, cet "amour" des mots et de la langue, tout cela pouvait nous pousser vers un hermétisme inadéquat voire une "pompeuserie egotique", du non-sens pseudo profond ... et qu'il fallait prendre garde à cela. J'ai compris ça et n'ai pas vraiment su comment exprimer mes réticences face à ce qui m'a semblé être un "conseil", un essai un peu dogmatique en quelque sorte. Du moins une vision m'étant assez étrangère. Du coup ma compréhension a des trous et j'ai bien fait de ne pas commenter... :) Vincente, oui je n'insinue pas, l'humain est un animal voyeuriste. Exhibitionniste certes aussi, du moins avec un "besoin d'être aimé" qui me semble en contradiction avec l'expression de sa sincérité.
Contribution du : 20/10/2021 20:24
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La compréhension n'est pas nécessaire à la poésie, mais la poésie est nécessaire à la compréhension. |
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Re : La page arrachée au cahier, dérive au fil des mots |
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Organiris Animodérateur
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Pouet, que le voyeurisme et l'exhibitionnisme soient dans la nature humaine est incontestable, mais si l'on considère que ces "penchants" sont peu reluisants, j'interroge leur incursion dans nos poésies. Tu évoques bien des justifications dont certaines sont louables comme l'invitation au partage et autres échanges fraternels, voire ce "besoin d'être aimé", mais qu'en est-il des autres peu sympathiques ?
Je pense qu'une éthique soigneuse doit prévaloir à toute écriture, et celle-ci en poésie doit surplomber la notion-même, assez envahissante, d'une esthétique dominante. Je parle donc de la contenance morale dans laquelle l'auteur s'inscrit, mais aussi de la portance performative de ses dires, de ses moyens de se montrer, où l'exhibition devrait rester marginale, quand bien même cela desservirait son(ses) accès au public (pas graves ces "kopeck" qui échapperont à la suggestion de Bellini !...post#15). :) Ainsi, la "sincérité de l'écriture" qui a initié ce débat, reste à mon sens d'une valeur première. Quand Cat nous dit vouloir, par confirmation, par générosité, par inquiétude d'être peu complète, en rajouter quelque peu, n'est-elle pas justement dans ce "trop exhibitionniste", même si c'est pour une aimable raison originelle ? Si Cristale peut parvenir grâce à son talent à rendre toute la force sobre de son propos sans en "rajouter", il me semble que c'est aussi parce qu'elle gère adroitement les débordements émotionnels qui la titillent sûrement continûment. Ce que je veux insinuer donc c'est que les penchants doivent être a minima maîtrisés, sinon on tombe…
Contribution du : 21/10/2021 14:14
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Re : La page arrachée au cahier, dérive au fil des mots |
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Vincente,
Pour ma part je souscris à vos idées du post #23, et surtout à sa conclusion : « Ce que je veux insinuer donc c'est que les penchants doivent être a minima maîtrisés, sinon on tombe… » Cela dit, Vincente, je ne vous apprends rien en disant que la poésie n’a pas de frontières, qu’elles soient historiques, géographiques, structurelles, mentales ou sentimentales… On est par exemple passé du Romantisme où le MOI JE prévalais, au Parnasse qui se voulait en rupture avec lui et dont les principes étaient la valorisation de l'art poétique par la retenue, l'impersonnalité et le rejet de l'engagement social ou politique. Dites-moi, Vincente, vous seriez pas un drôle de parnassien ? :)) Citation :
Je poursuis sur l’exemple de Baudelaire comme illustration du thème. Ses contemporains détracteurs ont beaucoup critiqué son exubérance pour ne pas dire les outrances de ses pièces condamnées (Le reniement de Saint Pierre, Lesbos, Les femmes damnées…), outrances souvent considérées par eux comme les signes d’une provocation immature. Cela montre que Baudelaire avait de bien grandes ambitions pour le poète en choisissant l’albatros. La portance des ailes de celui-ci est bien supérieure à celle du piaf, dont je me réclame. Baudelaire était nul en maths mais comme vous il connaissait par cœur la formule de la portance d’une aile : Rz = 1/2pV²SCz. Comment voulez-vous qu’il ait été compris ? Bellini
Contribution du : 21/10/2021 17:33
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Re : La page arrachée au cahier, dérive au fil des mots |
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Organiris Animodérateur
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Bellini, oui, la "retenue", je retiens… mais surtout pas "l'impersonnalité" (je demande même l'inverse, c’est-à-dire l'implication quasi personnelle, que le geste soit dans une fiction que l'auteur habite ou dans une bio plus ou moins fictive, mais investie) ni le rejet de "l'engagement social ou politique", là je serai aussi dans une posture inverse ; pour moi le poète est d'abord un individu émanant, qui se voit dans le monde, s'y situe dans sa réalité comme dans ses échappées, qui le regarde, qui l'investit par sa pensée et l'affiche par sa plume.
Je ne sais pas si je suis poète, mais "drôle de parnassien"… ça me plait bien ! C'est vrai aussi que ce que j'invoque dans la notion d'éthique en écriture poétique, c'est une orientation, un principe, une attention assez idéaliste. Dans la crue créativité littéraire, je sais que l'application va souffrir de nombreuses entorses, ainsi je n'invite pas à une ascèse coercitive, mais bien plutôt à une relative rigueur dans la posture. Contrainte, rigueur, vous vous y connaissez et vous y amusez sans cesse dans votre prosodie classiquement espiègle et opportunément revisiteuse, Baudelaire/L'albatros et vous Bellini/le Piaf d'impatience tourne autour de nous, vous êtes plus fou du roi que derviche tourneur n'est-ce pas ? Mais vous savez aussi que la taille ne fait pas tout… alors si le piaf est inspiré, la compréhension sera plus aisément invitée, Baudelaire a de toute façon bien rattrapé son retard sur ce plan.
Contribution du : 21/10/2021 18:11
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Re : La page arrachée au cahier, dérive au fil des mots |
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Maître Onirien
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Vincente, je ne trouve pas que le "besoin d'être aimé" soit tellement un versant sympathique de la nature humaine, et ce dans les moyens exprimés pour s'imaginer y parvenir, à cet "amour" dans le regard de l'autre. Plutôt une "entrave."
Pourquoi la poésie échapperait-elle aux innombrables côtés peu reluisants de l'humain ? Puisqu'il y met son essence, que la poésie est une sorte de prolongement de son âme si je puis m'égarer ainsi. Sinon oui, je crois comprendre ton propos, qui me semble-t-il met en avant le dire sur la manière de dire tout en n'oubliant pas cette dernière, car sinon où est la littérature n'est-ce pas ? Ne pas penser à ce qu'en pensera le lecteur, mais à sa propre Pensée. Je ne peux qu'être en accord avec cette partie de ton propos, si je l'entends correctement. Mais je suis fatigué et le débat est sans doute trop élevé pour mon modeste intellect.
Contribution du : 21/10/2021 20:30
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La compréhension n'est pas nécessaire à la poésie, mais la poésie est nécessaire à la compréhension. |
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Re : La page arrachée au cahier, dérive au fil des mots |
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Ce que je constate une nouvelle fois aujourd'hui, après avoir laissé décanter le débat durant mes quelques jours d'absence, c'est qu'il est difficile d'écrire (ou de mener toute autre action) de manière à plaire à tout le monde. Sans oublier que tout le monde n'est pas disposé pareillement en fonction du jour où il va découvrir le texte, et qu'il va le noter bien + ou bien – selon son humeur du moment, ou selon sa charge émotionnelle disponible.
Le dire, c'est comme d'enfoncer une porte ouverte, tant l'évidence saute aux yeux. Mais il fait bon se le rappeler de temps en temps. Merci une nouvelle fois à tous les commentateurs de mon récit, et à tous les intervenants sur ce fil. Merci aussi pour vos brillants exposés, Bellini, Vincente et Pouet, devant lesquels je me sens infiniment petite, mais dont je n'ai pas loupé une miette. À moi, maintenant, de continuer (ou pas) à écrire comme j'en ai envie, mais en me remémorant toujours tous les précieux conseils dont, chacun/chacune à votre façon, vous m'avez fait don. Atom, Lirian et Louis, pardonnez-moi, je vous prie, le retard pris pour vous répondre. Atom Ce n'est pas tant le thème de la page blanche qui a inspiré mon récit, mais plutôt celui du sentiment d'imposture qui assaille parfois celui qui ose prendre la plume pour l'inonder de mots. J'aime beaucoup votre image du ''chiffonnage qui donne du relief océanique impétueux''. Tout comme je suis ravie de constater que vous vous êtes laissé embarquer par le lexique maritime, et les quelques allitérations qui m'ont procuré beaucoup de plaisir. Merci d'être passé sous mes mots, et merci d'avoir pris le temps de commenter. Voilà de quoi regonfler les voiles de mon encre. Lirian Comme je le dis quelques lignes plus haut, c'est dommage, mais c'est une évidence : on ne peut pas plaire à tout le monde ! Vous semblez attendre de l'auteur quelque chose qui m'échappe. Peut-être que de lire l'analyse faite par Louis, pourrait vous éclairer mieux que je ne saurais le faire (?). Quoi qu'il en soit, je suis sincèrement désolée de ne pas avoir réussi à vous emporter dans mon petit délire. Mais ce qui me réconforte quand même un peu, c'est de savoir que la sève est là.^^ Merci pour avoir pris le temps de me donner vos impressions sur mon petit texte sans prétention. Merci aussi pour votre délicatesse de ne pas vouloir noter, même si je trouve que le système du calcul des plumes sur Oniris est le système le plus aberrant qui soit (Nico, si vous m'entendez ! :)) et ne crie au génie qu'à ceux qui ont besoin de le croire. Louis C'est toujours aussi impressionnant de relire mon texte après ton analyse. À chaque fois j'ai cette impression tenace que tu te tenais dans le pas de ma plume et de mes pensées, de leurs fulgurances autant que de leurs hésitations. Tout, absolument tout ce que tu relèves (et tu relèves tout ;) est d'une incroyable justesse. Je ne vais donc pas tout retranscrire ici, mais tes quatre dernières lignes me touchent particulièrement « Le texte se juge en échec dans ses "prétentions’’ à se libérer d’un «auteur ». Il ne se veut pourtant qu’une folie, qu’une « audace » sans cause, une bravade, une aventure au fil des mots, une expression de la finesse des sentiments, l’effet de la visite d’une muse au petit matin. Il n’y a pas à chercher un « auteur », laisse-t-il entendre, juste un narrateur sans trône qui trouve dans l’écriture une manière d’exister, un surplus d’existence. » surtout ce « un narrateur sans trône qui trouve dans l'écriture une manière d'exister, un surplus d'existence. » Sérieusement, il faudra qu'un jour tu m'expliques de A à Z ta manière de procéder pour arriver avec un tel brio à faire ressortir les intentions les plus secrètes nichées entre mes lignes. Tu es moi mieux que moi, et ce qui ressort indubitablement de ta lecture tellement bienveillante du texte, c'est la grande confiance que tu me donnes à chaque fois. Car tu as l'art et la manière de ne soulever que du positif et s'il y a bien une chose qui est certaine, c'est qu'après t'avoir lu je n'ai qu'une envie... retrouver au plus vite l'ivresse devant la page-bateau pour dériver encore et encore, jusqu'à ce que mort s'ensuive... Merci, infiniment merci pour tout cet enthousiasme que tu m'offres à chacun de tes passages sous mes mots. EDIT: une réflexion me vient à propos de ce que tu dis, Vincente dans ton post #23 sur l'incursion dans nos poésies du voyeurisme et de l'exhibitionnisme, que tu rattaches au ''besoin d'être aimé''. Pour avoir longtemps cru à ce lien entre ce besoin et mon envie forcenée d'écrire, j'ai longtemps cherché le pourquoi de ce besoin alors que je suis tout le contraire d'une personne qui recherche la mise en lumière. Je me plaîs dans l'ombre, à l'abri du bruit et des lumières artificielles qui ne peuvent que me décevoir. Que l'on m'aime me fait chaud au cœur, mais que l'on ne m'aime pas n'est pas mon affaire. Ainsi, j'en suis arrivée à cette déduction qui me va comme un gant : à savoir que j'écris comme on lance un S.O.S. dans l'espace, pour voir si mes mots vont rencontrer l'écho-miroir. Cet écho qui me dira que d'autres résonnent/raisonnent comme moi de par le monde, et qu'ils comprennent ma langue, qu'ils sont de ma famille. Car ce qui me rend triste par-dessus tout, c'est l'incompréhension entre les personnes qui emploient les mêmes mots sans la même tournure d'esprit. J'aime échanger avec les gens sur tout, et sur tous ces petits riens qui font le quotidien, mais as-tu remarqué la pauvreté de la plupart des échanges ? Il n'y a pas grand monde qui fasse l'effort de soutenir une conversation au-delà du convenu d'avance. Je ne sais pas si je me fais bien comprendre, mais le fait est que c'est aussi pour cela que j'écris, pour tenter d'ouvrir le champ du tout possible, sans passer pour autant pour E.T. Allez, je m'en vais de ce pas lire toutes les belles choses qui viennent de s'ajouter au catalogue d'Oniris durant mon absence... Cat PS : Bellini j'aime beaucoup les piafs, pour leur présence réconfortante et aussi pour leur humilité. Eux savent voler avec talent mais n'en font pas tout un flan. ^^
Contribution du : 02/11/2021 12:00
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Re : La page arrachée au cahier, dérive au fil des mots |
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Maître Onirien
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Rendons à Pouet ce qui appartient à Pouet (déjà qu'il en a pas beaucoup), le "besoin d'être aimé", c'est moi... Enfin l'idée lancée hein, pas le concept, je ne suis pas tant que ça.. Sinon oui c'est une des constantes de l'être humain, je pense. Plus ou moins présente, plus ou moins avouée, mais présente. Les moyens sont multiples et pas toujours adaptés pour y parvenir d'ailleurs. Et ce dès le berceau. En écriture c'est pareil à mon sens, même si on peut débattre sur le terme"aimé" et le décliner en "entendu" ou "compris" ou "reconnu" ou même "admiré" pourquoi pas. Pour autant je ne vois pas de contradiction entre le besoin d'être aimé et la "discrétion" au quotidien. Enfin, le "besoin d'être aimé" ne signifie pas non plus vouloir être aimé par tout le monde et refuser ou souffrir que certains ne nous aiment pas. Mais je ne suis pas prophète et guère poète,enfin, pas aujourd'hui..
Contribution du : 02/11/2021 12:55
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Re : La page arrachée au cahier, dérive au fil des mots |
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Visiteur
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Croix de bois, croix de fer, etc... je te jure, Pouet, qu'à ma relecture je me suis dit "Aie, j'ai fait un raccourci, Pouet ne va pas me manquer !" ^^ Mais il était trop tard, le temps d'édition imparti était passé. Tu me pardonnes, dis ? Bah, ça t'aura donné l'occasion d'appuyer sur la déclinaison du terme ''aimé", et sur cette non-contradiction entre le besoin d'être aimé et la discrétion au quotidien. Des interprétations qui nous sont communes, je pense...
Contribution du : 02/11/2021 13:23
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Re : La page arrachée au cahier, dérive au fil des mots |
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Maître Onirien
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Bah bien sûr Cat, que je t'absous, je ne suis que pardon et être de lumière...
Contribution du : 02/11/2021 13:26
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