Dans le "dosage" des incises métaphoriques, qu'il soit relatif à leur nombre ou aux rapprochements de leurs occurrences, mais aussi à "l'éloignement" plus ou moins vaste de leurs suggestions par rapport au sujet, il y a lieu de garder une équilibre sur l'axe narratif. Au risque, à trop s'en écarter, de disperser le projet et son message, et ainsi son propos dans l'esprit du lecteur.

Bien sûr, c'est terrible de devoir s'interroger de la sorte sur un acte d'écriture basé sur l'émotion, la souplesse évocatrice et la sincérité de l'expression ; comme si la sincérité de l'intention devait se laisser contraindre par des contingences "matérielles", de fait formelles. Mais à moins de choisir une écriture intuitive, proche donc de l'automatique, je ne vois pas comment s'y soustraire.

Merci Messieurs, Davide et Vincente pour vos messages.

J'y souscris, j'y souscris...

Mais c'est un peu comme un entretien d'embauche réussi, le plus important et le plus compliqué reste le terrain !

Au plaisir.

Merci beaucoup Louis pour ce commentaire encore une fois pertinent, poétique et encourageant.
Un vrai plaisir de lecture ce commentaire, ça joue sur les mots velu et ça percute du sens façon marteau piqueur hirondelle... de la haute voltige, oui oui !

Au plaisir

PS: n'ayant pas répondu individuellement aux autres commentatrices et teurs, je me dis que mon engouement pour celui de Louis peut apparaître déplacé. En tout cas moi je me serais peut-être dit, "et mon com à moi c'est de la merdre de zébu congelée zalors..."

Que nenni.

Du coup je précise que chaque commentaire est pour moi important, que tous m'apportent quelque chose et que je suis ô combien conscient du temps pris et de l'investissement de chacuns.

Bien à vous

Citation :

Pour moi ça me va très bien.
Il y a des textes, comme ça, qui ne réclament pas d'être forcément explicités.
Chacun pioche ce qu'il veut, ou reçoit les pelletées de mots comme il les sent. C'est ce que j'ai fait pour ce poème qui a eu une forte résonance en moi, du genre grosse caisse.
M'en revenant de guerre congé, je n'ai pas lu les 3 pages de la discussion, je suis donc vierge de toute explication plus détaillée

Oui, pour moi aussi finie la semaine de congés, je vais retrouver le CEM demain...

Pour ce qui est de la "résonance", je ne suis pas étonné au vu de ton texte "Et la tête, alouette ".

Au plaisir

Moi non plus ça ne m'étonne pas, j'en ai encore les plumes, non pas les oniriennes, qui se hérissent.
Sans transition, on devrait demander à la direction que la machine cesse de souligner Oniris et ses dérivés en rouge chaque fois qu'on les écrit.