Bonsoir Angieblue et Miguel,
Moi non plus je ne publierais pas les textes de mes débuts, par respect pour mes lecteurs.
Ni d'ailleurs quelques vers de mirliton qu'il m'est arrivé de commettre à l'occasion de fêtes familiales...
Cela dit, je n'ai pas beaucoup évolué, comme Miguel, depuis que j'écris (mais moi, j'ai commencé à 60 ans !) ; je me suis diversifié, je me suis amélioré, mais je n'ai pas évolué. Si bien que je ne renie pas des poèmes qui ont une une bonne quinzaine d'années et que je ne rougis pas de les soumettre à l'appréciation des Onirisiens.
En tant que commentateur, l'ancienneté du texte ne m'intéresse pas, pas plus l'âge ou l'état d'esprit de l'auteur quand il l'a écrit... Donc, si vous les jugez présentables, présentez-moi vos vieux textes !

Bonjour Gil,


Tout d'abord Bravo pour votre talent !

Bien entendu c'est aussi au respect du lecteur que je pensais en choisissant de ne pas commenter les anciens textes, on me manque de respect en me présentant du réchauffé. Je peux penser aussi qu'on n'est pas capable de rien faire d'autre.
Miguel n'est certainement pas en cause. Je le connais pour l'avoir beaucoup commenté par le passé.

Et bien sûr il faut prendre au quatrième degré tout ce que je dis ou tente d'argumenter. C'est un peu un jeu de ma part :)

Je serais curieux de savoir ce que peut rapporter à un auteur un commentaire sur un texte écrit des années auparavant, pourriez-vous me citer un seul avantage autre qu'une éventuelle autosatisfaction ?
Qu'il soit stylistique ou idéologique, sur la forme ou sur le fond...


@ AngieBlue : Avez-vous un texte sur le gril, une nouvelle en attente ? Je crois vous avoir reconnue en E L dernièrement...

RAS

@senglar
Qu'est-ce que peut rapporter à un auteur un commentaire sur un texte écrit des années auparavant ? En réalité assez peu sur le fond, mais beaucoup sur la forme.
Je vous donne deux exemples tirés de ma propre expérience :

En ce qui concerne le fond, les interprétations des commentateurs, leurs points de vue peuvent vous révéler des aspects insoupçonnés de votre propre récit : cf. le commentaire (pour moi surprenant et instructif) d'Antonin sur mon sonnet Doppelgänger (2015), ici : http://www.oniris.be/poesie/gil-doppelganger-11501.html (dans ce registre jfmoods est le grand spécialiste des analyses fouillées et éclairantes).

Pour ce qui est de la forme, les commentaires m'ont beaucoup fait progresser, en particulier sur l'hiatus (que j'avais tendance à ne pas voir), la diérèse et la césure classique ; je prendrai comme exemple mon sonnet Le Corbeau (2009) dont j'ai donné à chaud une version revue dans mes remerciements, ici : http://www.oniris.be/forum/remerciements-pour-le-corbeau-le-point-de-vue-du-volatile-t29145s0.html et que j'ai pas mal retravaillé par la suite pour tenir compte de toutes les remarques qui m'avaient été faites. Finalement je l'ai considérablement rajeuni après l'avoir soumis au crible Oniris...
Voilà, senglar, ce que m'apportent les commentaires sur mes "vieux textes"... en plus d'une éventuelle autosatisfaction !

Tout juste, Gil. Et puis, quand j'étais jeune, Internet n'existait pas. Celui qui écrivait était réduit à montrer ses textes à quelques amis, à son prof de français s'il osait, et ça n'avait que peu d'écho. On peut aujourd'hui se dire : "Et ce texte, écrit quand j'avais 18 ans, que vaut-il au juste ?" Un site comme Oniris offre une bonne possibilité de le savoir.

J'ai toujours du mal à imaginer qu'on ait pu vivre sans internet... Vous me direz, les Gaulois ne connaissaient pas l'automobile... Pour en revenir à ton texte, comme plusieurs commentateurs l'on souligné, il manque d'originalité sur un thème aussi universel que le soleil...

Qu'il ait 30 ans ou pas

Je commente presque tout, même si je m'éloigne du sujet que l'auteur traita ; en effet, ses lignes peuvent m'inspirer, au point d'en faire une histoire tout autre,s et la plupart du temps le narrateur ne s'en offusque pas ; trouve même que mon scénario se tient !
Concernant les outils servant à fabriquer un texte ; je me servis durant des années, des Larousse énorme, Bescherelle, dictionnaire des rimes, des synonymes, de divers précis de poésie... et un peu de mes neurones ! Je les ai toujours près de moi... mais j'avoue avoir voulu travailler, à la façon d'avant internet une fois... et bien vite j'allumai mon ordinateur !
papipoète

Peut-être, Anna, ai-je trop tendance à l'autosatisfaction ( je pense qu'avec ce défaut on vit jeux qu'avec le défaut inverse !), mais je trouve mon sujet original ; je ne l'avais jamais vu traiter auparavant. Faire descendre le soleil de sa divinité ou de sa majesté pour en faire un travailleur, le consoler en lui faisant miroiter des jours meilleurs, c'est très novateur.